Typologie(s)
immeuble de bureaux
Intervenant(s)
Walter BRESSELEERS – architecte – 1968-1971
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
modernisme d'après-guerre
Inventaire(s)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Extension Sud (Apeb - 2005-2008)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
Recherches et rédaction
2005-2006
id
Urban : 16044
Description
Immeuble de bureaux de style moderniste, conçu par l'architecte Walter Bresseleers entre 1968 et 1971 pour la multinationale International Telephone and telegraph Corporation (ITT). La construction de cette tour, qui met à mal visuellement le site de l'abbaye de La Cambre en contrebas, fut très contestée à l'époque, mais sans succès.
Haut de 102 m, l'immeuble se décline en deux tours inégales et accolées, l'une aveugleUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre. en béton, dévolue aux services (trémie de six ascenseurs, escalier, sanitaires), l'autre à usage de bureaux. Sur une structure de 28 piliersSupport vertical de plan carré. et des façades en verre thermopane et aluminium noir, rythmées de lamelles, la tour principale compte 25 niveaux et est constituée de plateaux de 1000 m2, interrompus au centre par deux petits noyaux de services (escalier de secours, gaines techniques, etc.). Ces plateaux ont tous été rénovés, à l'exception de celui du 12e étage, qui conserve ses cloisons en bois d'origine. Le 20e niveau de cette tour, aveugleUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre., est occupé par un étage de service (air conditionné). La petite tour de service compte trois niveaux de plus que la tour principale, offrant ainsi les compléments techniques indispensables.
Haut de 102 m, l'immeuble se décline en deux tours inégales et accolées, l'une aveugleUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre. en béton, dévolue aux services (trémie de six ascenseurs, escalier, sanitaires), l'autre à usage de bureaux. Sur une structure de 28 piliersSupport vertical de plan carré. et des façades en verre thermopane et aluminium noir, rythmées de lamelles, la tour principale compte 25 niveaux et est constituée de plateaux de 1000 m2, interrompus au centre par deux petits noyaux de services (escalier de secours, gaines techniques, etc.). Ces plateaux ont tous été rénovés, à l'exception de celui du 12e étage, qui conserve ses cloisons en bois d'origine. Le 20e niveau de cette tour, aveugleUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre., est occupé par un étage de service (air conditionné). La petite tour de service compte trois niveaux de plus que la tour principale, offrant ainsi les compléments techniques indispensables.
Sources
Archives
AVB/TP 81692 (1968), 91913 (1969-1971).
Ouvrages
DEMEY, T., Bruxelles, chronique d'une capitale en chantier, t. 2, CFC éd., Bruxelles, 1990, p. 298.
DUQUENNE, X., L'avenue Louise à Bruxelles, Xavier Duquenne éd., Bruxelles, 2007.
MEGANCK, M., Bruxelles de tour en tour, Aparté, Bruxelles, 2004, p. 190.