Typologie(s)
salle d'exposition
atelier (artisanat)
Intervenant(s)
Gédéon BORDIAU – architecte – 1881-1899
Charles GIRAULT – architecte – 1908
Styles
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
Recherches et rédaction
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Description
Historique
Le Concours de 1888 succède à l’Exposition nationale de 1880, qui donna son nom au site du Cinquantenaire. À cette occasion, Bordiau avait conçu un palais permanent composé d’une arcadeBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. reliée à deux pavillonsLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. par un hémicycle à colonnadeRangée de colonnes et l'entablement qu'elles supportent. (voir notice). Construit en plusieurs phases, sous l’égide du roi Léopold II, cet ensemble ne sera achevé qu’après la mort de l’architecte, en 1905, année d’exécution d’un nouveau projet pour l’arcade, conçu par l’architecte français Charles Girault. Pour les expositions de 1880, 1888 et 1897, qui se succèdent sur le site, des halles temporaires en fer et verre sont érigées à l’arrière du palais, dessinées elles aussi par Bordiau.
Baptisée Halle Internationale des Machines, la grande halle de 1888 est construite par les entreprises J. Cockerill et M. Rolin derrière la future arcadeBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol.. Conçue d’une seule portée sur 235 mètres de long, cette construction novatrice à charpente métallique succède à la Galerie des Machines, une halle provisoire qui fut le clou de l’Exposition de 1880. Contrairement à cette dernière, la halle de 1888 est conservée après le Concours et affectée à des expositions agricoles et industrielles.
Prolongé d’une centaine de mètres vers le nord à l’occasion de l’Exposition universelle de 1897, l’édifice atteint 340 mètres. Comme l’avait exigé Léopold II, cinq de ses travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sont démontées dans l’axe de l’arcade l’année suivante, afin de dégager la perspective vers l’avenue de Tervueren, nouvellement créée. Le bâtiment se transforme donc en deux halles distinctes. En 1899, la halle sud est prolongée de 60 mètres vers l’avenue des Nerviens, à l’aide d’une partie des matériaux résultant du démontage des travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. centrales (HENNAUT, E., 2003, p. 45).
À partir de 1900, on envisage l’installation des Musées royaux des Arts décoratifs et industriels dans la partie sud du Palais du Cinquantenaire. Les collections d’antiquités, installées en 1889 dans le pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. nord de 1880, déménagent ainsi dans son pendant sud en 1905. La grande halle sud est, quant à elle, destinée à accueillir deux sections du musée : au niveau inférieur, vers l’avenue des Nerviens, l’atelier de moulage et, au rez-de-chaussée, la section d’Art monumental. Cette dernière n’y sera jamais aménagée. En 1905, l’espace est d’ailleurs réquisitionné pour la taille des pierres destinées à constituer la triple arcadeBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. conçue par Girault.
Le jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. de l’inauguration de cette dernière, Léopold II fait remarquer que, malgré la suppression des cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., les pignonsPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. des grandes halles nord et sud apparaissent encore dans les arches latérales. En vue de l’Exposition universelle de 1910, le roi charge donc Girault de remédier à ce problème et d’améliorer l’aspect de l’esplanade côté Tervueren.
Dès 1899, après le démontage des travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., Bordiau avait déjà élaboré un projet de façades pour les deux nouvelles entités : elles devaient être bordées, face à l’esplanade et vers Tervueren, d’une colonnadeRangée de colonnes et l'entablement qu'elles supportent. dorique en pierre bleue ponctuée d’entrées monumentales sous entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. à frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches..
En mars 1908, Girault propose à son tour un ambitieux projet comprenant le rabotage des halles vers l’esplanade, la suppression des pignonsPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. et la mise en œuvre d’une toiture bombée. Il leur dessine, dans le style de l’arcade, de nouvelles façades de pierre qui s’étirent jusqu’à cette dernière et auxquelles sont accolés, vers Tervueren, deux vastes pavillonsLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon..
C’est finalement un programme plus modeste, signé par Girault en mai de la même année 1908, qui sera mis en œuvre pour 1910 : chaque halle est amputée de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., leur pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. est porté en retrait et devancé d’un portique monumental. Les autres façades ne subissent, quant à elles, pas de modification. En 1909, l’architecte conçoit entre les nouveaux portiques et l’arcade un mur de raccordement percé d’un accès. En pierre bleue et de style Beaux-ArtsStyle Beaux-Arts (de 1905 à 1930 environ). Courant architectural puisant son inspiration dans les grands styles français du XVIIIe siècle. Riche et ornementé, il se caractérise souvent par des élévations en (simili-)pierre blanche et/ou brique orangée ainsi que par l’usage du fer forgé pour les garde-corps et la porte., les adjonctions de Girault visent à minimiser le contraste existant entre son arcadeBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. et les halles d’aspect industriel de Bordiau. L’architecte étant peu présent sur le chantier, c’est son confrère Jean-Joseph Caluwaers qui dirige les travaux (HENNAUT, E., 2003, p. 93).
Au cours du XXe siècle, la halle sud accueille, tout comme son pendant nord, diverses manifestations, foires et expositions temporaires. En 1986, Autoworld s’y installe, suivant des plans d’aménagement signés en 1985 par l’architecte V. Van Zaelen. L’atelier de moulage des Musées royaux des Arts décoratifs et industriels, devenus en 1929 Musées royaux d’Art et d’Histoire, reste quant à lui établi au niveau inférieur.
Description
Tout comme son pendant nord, la grande halle sud présente une nef de 48 mètres de large, sous une toiture en bâtièreToit à deux versants. dans laquelle s’insère un long lanterneau à pans vitrés. Dotée d’une charpente métallique à arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. légèrement brisés, la nef de 120 mètres de long est flanquée de bas-côtés de 10 mètres de large sous toit en appentisToit à un seul versant., abritant une mezzanine. La halle est largement ajourée de verrières à châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. métalliques.
Vers l’esplanade, l’édifice est devancé par le portique conçu en 1908 par Girault. D’inspiration Beaux-ArtsStyle Beaux-Arts (de 1905 à 1930 environ). Courant architectural puisant son inspiration dans les grands styles français du XVIIIe siècle. Riche et ornementé, il se caractérise souvent par des élévations en (simili-)pierre blanche et/ou brique orangée ainsi que par l’usage du fer forgé pour les garde-corps et la porte., il s’orne de motifs décoratifs inspirés de modèles des sculpteurs parisiens Germain et Chatillon (HENNAUT, E., 2003, p. 93). Plus large et plus haute que les bas-côtés, la construction masque la composition tripartie du bâtiment de Bordiau. Bordé d’un emmarchement, le portique se compose de colonnes doriques sous entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. à friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. ornée de rameaux de laurier et haut muret d’attique alternant tablesPetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau. et guirlandes de fleurs. Dans l’axe s’ouvre, entre des colonnes jumelées, un haut porche à voûte en berceau. Les écoinçonsEspace de mur ménagé de part et d’autre d’un arc. sont garnis de reliefs de femmes alanguies. Sur ses petits côtés, le portique est marqué par deux colonnes sous entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. ponctué de vases.
À l’intérieur du portique, le sol est recouvert de deux types de marbre et le plafond composé de caissons de béton armé à enduitL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc. en simili-pierreEnduit dont la couleur et la texture imitent la pierre de manière très convaincante, avec généralement des joints factices remplis de mortier gris. bleue (HENNAUT, E., 2003, p. 93). Remplaçant le remplissage de briques du pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. originel, le mur du fond alterne niches et vastes portes à beaux vantauxLe mot vantail désigne le battant d’une porte ou d’une fenêtre. vitrés en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage.. Il est rehaussé d’une friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de grecques.
Au-dessus du portique émerge, sans transition, la partie supérieure du pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. dessiné par Bordiau. Entièrement vitré, à ferme apparente, il est quadrillé de poteaux et de poutrelles métalliques. Ces éléments sont composés de deux poutres reliées au moyen de pièces formant un treillis, un motif qui se retrouve dans les autres halles métalliques du site.
Les façades latérales de la halle sont structurées par des poteaux métalliques rivetés. Les fenêtres-hautes de la nef forment une verrière continue. Vers l’avenue de Tervueren, le bas-côté présente un soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. qui s’adapte progressivement à la dénivellation de l’avenue de la Chevalerie. En pierre bleue à bossages rustiques, il constitue une caractéristique commune à la plupart des constructions du site. Au-dessus de celui-ci, la façade alterne remplissages de briques rouges – celui du premier niveau percé de larges fenêtres – et bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. vitrés à petits-fers. À mi-hauteur court la poutrelle métallique soutenant la mezzanine.
Vers l’avenue des Nerviens, le pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. conçu par Bordiau en 1898 est moins soigné que celui vers l’esplanade. Le soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. à bossages devient un rez-de-chaussée percé de portes et de fenêtres éclairant l’atelier de moulage, certaines modifiées au cours du temps. Au-dessus d’un remplissage de briques, ultérieurement percé de vastes fenêtres à double croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit., s’étend une verrière plane, l’ossature de poteaux et de poutrelles étant cette fois reportée à l’intérieur. La charpente est en outre masquée par un parementRevêtement de la face extérieure d’un mur. de plaques de zinc.
À l’intérieur, les arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné., ancrés dans des soclesMassif surélevant un support ou une statue. en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion., sont distants de dix mètres. Les six premiers d’entre eux, correspondant à la partie originelle de 1888, présentent des écoinçonsEspace de mur ménagé de part et d’autre d’un arc. ornés d’un blason représentant le Lion belge ; certains sont aujourd’hui lacunaires. Tant les arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. que les poutres des toitures sont structurés d’un treillis. La mezzanine est bordée d’un garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... métallique à motif similaire.
Classement 22.04.2004.
Sources
Archives
Archives d’Architecture moderne.
Archives de Charles Girault, Musée royal de l’Afrique centrale.
Archives nationales de France.
AGR/Ministère des Travaux publics, Administration des Bâtiments, Cartes et plans des Bâtiments d’État, 27-40.
AVB/PP K16 (1906-1909).
AVB/TP 91980 (1985).
Ouvrages
DELTOUR-LEVIE, C., HANOSSET, Y., Le Cinquantenaire et son site, coll. Bruxelles, Ville d’Art et d’Histoire, 1, Ministère de la Région de Bruxelles-Capitale, Service des Monuments et Sites, Bruxelles, 1993.
HENNAUT, E. (dir.), Parc du Cinquantenaire, le complexe architectural dans ses relations avec le parc, étude réalisée pour la Fondation Roi Baudouin, Archives d’Architecture moderne, 2003.
Le Cinquantenaire, chronique d’un parc, 1880-1980, Fondation Roi Baudouin, Bruxelles, 1980.
RANIERI, L., Léopold II urbaniste, Hayez, Bruxelles, 1973, p. 138.
SNAET, J., De luchtvaarthal van het Koninklijk Museum van het Leger en van de Krijgsgschiedenis. Historische studie, Regie der Gebouwen, 2006.
Périodiques
Bruxelles Exposition 1897, organe officiel de l’Exposition internationale, Rossel, Bruxelles, 1897.
Bulletin des Musées royaux des Arts décoratifs et industriels, 1, 1901, pp. 1-3.
« Constructions du Grand Concours international », Journal illustré de l’Exposition universelle de Bruxelles 1888, pp. 59-63.