Typologie(s)
sculpture et monument commémoratif
Intervenant(s)
Jean-Baptiste VAN HEFFEN – sculpteur – 1869
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
Recherches et rédaction
2009-2010
id
Urban : 18714
Description
Située dans l’angle sud-ouest du parc, sculpture en bronze, fondue suivant un modèle de plâtre conçu en 1869 par le sculpteur Jean-Baptiste Van Heffen. Représentant un dogue en position de guet, elle est également dénommée Le Chien ou encore Le Chien vert.
D’abord conservée aux Musées royaux des Beaux-ArtsStyle Beaux-Arts (de 1905 à 1930 environ). Courant architectural puisant son inspiration dans les grands styles français du XVIIIe siècle. Riche et ornementé, il se caractérise souvent par des élévations en (simili-)pierre blanche et/ou brique orangée ainsi que par l’usage du fer forgé pour les garde-corps et la porte. de Belgique, l’œuvre est placée dans le parc en 1896, sur un socleMassif surélevant un support ou une statue. en petit granit. À l’occasion d’une exposition de sculptures organisée pour le 75e anniversaire de l’Indépendance de la Belgique, elle sera provisoirement déplacée à l’entrée du parc de la Woluwe, le long de l’avenue de Tervueren. La sculpture y a donné son nom à une auberge voisine, aujourd’hui démolie.
Classement 18.11.1976.
D’abord conservée aux Musées royaux des Beaux-ArtsStyle Beaux-Arts (de 1905 à 1930 environ). Courant architectural puisant son inspiration dans les grands styles français du XVIIIe siècle. Riche et ornementé, il se caractérise souvent par des élévations en (simili-)pierre blanche et/ou brique orangée ainsi que par l’usage du fer forgé pour les garde-corps et la porte. de Belgique, l’œuvre est placée dans le parc en 1896, sur un socleMassif surélevant un support ou une statue. en petit granit. À l’occasion d’une exposition de sculptures organisée pour le 75e anniversaire de l’Indépendance de la Belgique, elle sera provisoirement déplacée à l’entrée du parc de la Woluwe, le long de l’avenue de Tervueren. La sculpture y a donné son nom à une auberge voisine, aujourd’hui démolie.
Classement 18.11.1976.
Sources
Ouvrages
BOAS, S., CORTEN, I., Inventaire du petit patrimoine du parc du Cinquantenaire, étude inédite réalisée pour la Fondation Roi Baudouin, 2002-2003.
DEROM, P., Les sculptures de Bruxelles. Catalogue raisonné, Galerie Patrick Derom, Bruxelles, 2002, p. 79.
FALKENBACK, P., Historique de Woluwe-Saint-Pierre, Commune de Woluwe-Saint-Pierre, Bruxelles, 1984.
MEIRSSCHAUT, P., Les sculptures de plein air à Bruxelles. Guide explicatif, Bruxelles, éd. E. Bruylant, 1900, p. 182.