Typologie(s)

dépendances
hôtel particulier

Intervenant(s)

Oscar SIMONarchitecte1889

V. EVRARDarchitecte1903

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Éclectisme d'inspiration pittoresque

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2005-2006

id

Urban : 16048
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Description

À l'angle de l'avenue Louise et du boulevard de La Cambre, imposant hôtel particulier d'inspiration néo-médiévaleLe style néogothique (à partir de 1860 environ) est une tendance architecturale mettant à l’honneur les formes ogivales et verticales issues du moyen-âge gothique. Le style néo-Tudor s’inspire plus particulièrement du style gothique teinté de Renaissance qui fleurit en Angleterre sous le règne des Tudors.. Édifié en 1889 par l'architecte Oscar Simon (signature en façade), l'hôtel fut légèrement agrandi et transformé (logette sur l'angle, galerieUne galerie est un espace couvert dévolu au passage, d'ordinaire rythmé de supports. Un portique désigne plus particulièrement une galerie ouverte sur l’extérieur par un rang d’arcades ou de colonnes. Le portique se situe au rez-de-chaussée d’un bâtiment. Il peut également être indépendant. à l'arrière, intérieur) en 1903 (architecte V. Evrard), en 1904 (nouvelles écuries et remise, mur de clôture), en 1911 et dans les années 1930 avec notamment la couverture de la cour. Partiellement converti en restaurant et abîmé en 1989 par la perte de certaines menuiseriesÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC., par le gabarit modifié de certaines baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. et la construction d'un bâtiment de style postmoderneLe style postmoderne (à partir de 1980 environ) est un courant architectural né en réaction au modernisme, remettant au goût du jour certaines formes ornementales issues de l’architecture du passé (classicisme, Art Déco, etc.). dans la cour. Cet hôtel, dans un piteux état aujourd'hui, témoigne cependant encore du faste des anciennes constructions d'angle de l'avenue Louise.

Sous une imposante toiture en pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon., façades de deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. irrégulières avenue Louise, d'une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. à pan coupéPan de mur situé de biais sur l’angle d’un bâtiment. et, boulevard de La Cambre, de cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. irrégulières de hauteur dégressive, les deux dernières sous toiture en appentisToit à un seul versant.. L'élévationDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. compte trois niveaux, dans lesquels s'intercale parfois un demi-niveauÉtage dont la hauteur est nettement inférieure à celle de l’étage qui se trouve en dessous de lui. suivant les travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. ÉlévationDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. en pierre bleue, pierre de Gobertange et grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice. brun avenue Louise et enduiteL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc. à l'angle de l'avenue et du boulevard de La Cambre. La façade du côté de l'avenue Louise est la mieux conservée et offre une composition irrégulière, rehaussée d'une logetteLa logette est un petit ouvrage en surplomb qui s’étend sur un seul étage, contrairement à l’oriel qui en compte plusieurs ou s’allonge sur plusieurs travées. Contrairement au bow-window, logette et oriel sont d’ordinaire de plan rectangulaire ou trapézoïdal et semblent appliqués sur la façade., d'une bretèche et d'un balcon couvert. Fenêtres à croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit.. Travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d'angle abîmée, caractérisée par un auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. en bâtièreToit à deux versants. au 3e niveau. La toiture en pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. est sommée d'un épi de faîtageAmortissement d’ordinaire en fer, zinc ou terre cuite, situé au faîte du toit. et peuplée de lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. sous petits toits également en pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon.. Sa forme est particulièrement originale : ne suivant pas le plan de l'angle du bâtiment, elle fait saillie à angle droit. La dernière travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. boulevard de La Cambre abrite une galerieUne galerie est un espace couvert dévolu au passage, d'ordinaire rythmé de supports. Un portique désigne plus particulièrement une galerie ouverte sur l’extérieur par un rang d’arcades ou de colonnes. Le portique se situe au rez-de-chaussée d’un bâtiment. Il peut également être indépendant. à deux arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. sur colonnesUne colonne est un support vertical formé d’un fût de plan circulaire ou polygonal et souvent d’un chapiteau et d’une base. Une colonnette désigne une petite colonne. doriques, autrefois surmontée d'une terrasse à parapetUn parapet en maçonnerie est un muret servant de garde-corps., reliée à la rue par un emmarchement. Plus loin, un mur de clôture est percé d'un portailPorche. Hall d’entrée en avant-corps d’un bâtiment ou espace couvert devançant une porte en renfoncement. Portail. Porte monumentale à embrasure profonde. à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en mitreUn élément est dit en mitre lorsque son tracé se compose de deux droites se rejoignant en pointe.. CornichesCorniche. Élément de couronnement d’un entablement, d’une élévation ou d’un élément d’élévation comme une baie ou une lucarne. La corniche se compose de moulures en surplomb les unes par rapport aux autres. La cimaise est la moulure supérieure de la corniche, située au-dessus du larmier. largement débordantes à modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche..

Sources

Archives
AVB/TP 14431 (1889), 1998 (1903), 4739 (1904), 634, 25324 (1911), 49059 (1937), 50725 (1939), 93294 (1989).