Typologie(s)

maison bourgeoise
hôtel particulier

Intervenant(s)

MARÉCHALarchitecte1877

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Éclectisme
Néo-Renaissance

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2005-2006

id

Urban : 16031
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Description

Ensemble architectural de style éclectique, constitué d'un large hôtel particulier flanqué de deux maisons bourgeoises, architecte Maréchal, 1877.

Aux nos 410 et 414, maisons de composition symétriqueDans l'inventaire, une façade est dite de composition symétrique lorsqu’elle compte trois travées égales. À Bruxelles, ce type de façade s’élève souvent sur trois niveaux de hauteur dégressive. La travée axiale est d’ordinaire mise en évidence par un ressaut, par un ou plusieurs balcons et par un décor plus élaboré., d'inspiration néoclassique, identiques au départ, enduites et rehaussées de pierre bleue. Balcons axiaux de taille dégressive, à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion. au no 414. Logette en pierre bleue établie en 1901 au no 410.
Intérieur du no 410 partiellement transformé en 1930 par l'architecte Adrien Blomme. Portes et corniches anciennes, châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. partiellement remplacés au no 410. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. et porte du no 414 datant probablement du début du XXe siècle, avec vitrail à motif floral dans le jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. d'imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. de la porte.

Au no 412, élévation marquée par la RenaissanceLe style néo-Renaissance (de 1860 à 1914 environ) puise son inspiration dans l'architecture de la Renaissance, un courant artistique né en Italie au XVe siècle qui cherchait à ressusciter l’architecture de l'Antiquité gréco-romaine. italienne, de trois niveaux sous mansarde et quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Façade enduite et rehaussée d'un imposant décor en pierre bleue. R.d.ch. parementé de pierre bleue en 1911. Porte cochère métallique. Fenêtres du 1er étage sous frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. courbe, celles dans l'axe devancées d'un balcon continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées., à balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. prolongée en allègePartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. des fenêtres latérales. Fenêtres du dernier niveau sous entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne.. Lourde corniche à modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche. et consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console.. Mansarde percée de quatre lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. sous frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. à aileronsÉlément décoratif ordinairement enroulé en S et terminé en volutes, qui s’inscrit dans un angle et forme un adoucissement.. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. anciens doublés.
Intérieur ayant largement conservé un décor ancien et sa distribution d'origine : trois pièces en enfilade au r.d.ch. : pièce avant avec cheminée de style néo-Louis XVILe style néo-Louis XVI se développe à partir de 1910 environ. Il reprend des éléments typiques du néoclassicisme contemporain du règne de Louis XVI : noeud de ruban, médaillons ovales, lauriers, faisceau de licteurs, etc. et deux salons lambrissés néo-Régence. Grand escalier en pierre blanche menant au 1er étage. L'état actuel est également tributaire d'un réaménagement de style Beaux-ArtsStyle Beaux-Arts (de 1905 à 1930 environ). Courant architectural puisant son inspiration dans les grands styles français du XVIIIe siècle. Riche et ornementé, il se caractérise souvent par des élévations en (simili-)pierre blanche et/ou brique orangée ainsi que par l’usage du fer forgé pour les garde-corps et la porte. en 1923 (architecte Maurice Heyninx), par l'occupant de l'époque, le comte G. d'Oultremont, notamment pour la décoration du corridor et l'établissement d'une cage d'escalierEspace à l'intérieur duquel se développe un escalier. circulaire aux étages.

Sources

Archives
AVB/TP 14463 (1877) ; 410 : 14919 (1901), 50626 (1930) ; 412 : 14922 (1911), 31 800 (1923).