Typologie(s)
établissement scolaire
Intervenant(s)
Alexis DUMONT – architecte – 1924-1928
Styles
Néo-baroque
Inventaire(s)
- Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)
- Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
- Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
- Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Extension Sud (Apeb - 2005-2008)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont joué un rôle prépondérant dans la planification urbaine par le passé. Ils suivent généralement d’autres formes (plans) urbanistiques, entraînant une interaction entre les espaces bâtis et non bâtis (ou ouverts). Cet aménagement comprend également la cohérence entre les différents niveaux d’échelle. Un bien immobilier possède un intérêt urbanistique lorsqu’il joue un rôle dans ce domaine. En voici quelques exemples : les bâtiments d’angle, les places ou les enfilades d’immeubles présentant une certaine cohérence, les tours (immeubles de grande hauteur) habilement implantées et leur relation avec leur environnement qualitatif immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, ainsi que les vestiges de concepts urbanistiques et la manière dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme les palais urbains et/ou les maisons de maître éclectiques encore préservés dans le quartier Léopold.
Recherches et rédaction
2006-2007
id
Urban : 15749
Description
Facultés de Droit et de Philosophie et Lettres, bibliothèque et administration de l'Université
À front de l'avenue Franklin Roosevelt, trois corps de bâtiment de style néo-baroqueLe style néo-baroque (de 1860 à 1914 environ) se réfère à l’art baroque (XVIIe et 1er quart du XVIIIe siècle) et en reprend certains éléments décoratifs : pignon à volutes, pilastres colossaux, décor emprunt d’une certaine vigueur et d’un fort relief (bossages, harpes, encadrements en saillie)., s'échelonnant en retrait l'un de l'autre et signalés par une tour, sont conçus par l'architecte Alexis DUMONT en 1924-1928.
La construction des est réalisée grâce à la générosité d'une fondation américaine, la Commission for Relief in Belgium Educational Foundation. En 1923, un programme détaillé et exigeant, établi par l'architecte-conseil de la fondation, M. J. M. HOWELLS, est remis à cinq architectes présélectionnés : A. DUMONT, A. PUISSANT, E. JASPAR, J. VAN NECK et E. DHUICQUE. Malade, ce dernier abandonna la compétition. Outre les modalités pratiques du concours, ce programme comportait un certain nombre de contraintes : lieu d'implantation, types de locaux (facultés de Droit et de Philosophie et Lettres, bibliothèque et administration) et répartition les uns par rapport aux autres, caractère architectural de l'ensemble obligatoirement inspiré d'un style national, etc. C'est le projet de DUMONT qui fut retenu, inspiré selon ses dires de l'architecture des Pays-Bas de 1650 à 1750.
Le bâtiment mêle curieusement enveloppe historiciste, déjà déconcertante dans les années 1920, et modernité de plans (facilité et rationalité des circulations, pénétration de la lumière, etc.) et de détails (châssis métalliques, rampes en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. et carrelages, etc.).
Plus monumental que les deux corps latéraux, le corps central est marqué, à droite, par une tour-campanile. La façade principale mêle deux types de pierre blanche, rehaussée de briques pour les lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres.. Symétrique, elle compte deux niveaux et treize travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. inégales, les plus larges, aux extrémités, coiffées chacune d'un pignon à gradinsPignon dont les rampants sont étagés en escalier, à la manière de gradins. à double registreAlignement horizontal de baies sur un pignon., garni d'allégories féminines. Fenêtres à double croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit.. Travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiale un peu plus large, percée de la porte d'entrée métallique, cintrée, fl anquée de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. annelés et surmontée d'un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. brisé. Ce dernier exalte un balconnet, au deuxième niveau, de plan trapézoïdal et à balustresPetits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire, constituant une balustrade.. Diverses inscriptions ponctuent les pleins de travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. et le dispositif d'entrée : scientia vincere tenebras, botanica, zoologia, ULB, 1928, chemica, ratione et diligentia, entre des blasons de style auriculaire avec symboles maçonniques ou putti. Cinq lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. en maçonnerie ponctuent l'entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. ; six autres, en pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon., rehaussent la toiture en bâtièreToit à deux versants. recouverte d'ardoises.
Façade arrière, en briques et pierre blanche, comptant 23 travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. et trois niveaux de hauteur inégale. Étages scandés de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau.. Double registreAlignement horizontal de baies sur un pignon. de lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. en pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon..
Porte métallique à encadrement annelé sous frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. brisé.
Intérieur. Articulé autour de deux cours intérieures, ce corps abritait autrefois l'administration de l'Université au rez-de-chaussée ainsi que la bibliothèque à l'étage. Le hall d'apparat se présente comme une vaste salle rectangulaire, largement éclairée. L'un de ses longs côtés est occupé par une galerie sur deux niveaux, à colonnes et piliersSupport vertical de plan carré., dotée à l'étage d'un parapetUn parapet en maçonnerie est un muret servant de garde-corps. géométrisant à claire-voieUn élément est dit à claire-voie lorsqu’il est ajouré de petites ouvertures décoratives.. Les couleurs blanche et or sont à l'honneur.
Plafond à caissons, dont le module carré se répète dans le pavement en mosaïque.
Petits côtés percés chacun de deux portes en chêne et ornés de tablesPetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau.. D'un côté, inscription en grec, de l'autre, mémorial aux victimes des Première et Seconde Guerres mondiales, sous forme d'une Victoire ailée tenant des couronnes de laurier.
À gauche du hall, la salle du conseil est à l'imitation de celle du palais Granvelle, qui abritait autrefois l'université.
Tour-campanile : DUMONT conçoit la tour, imposée dans le programme par les Américains, comme un « Memorial Tower, destiné à commémorer les gestes généreux de l'Amérique ». Dès 1927, l'architecte modifi e légèrement ses plans pour y installer une station géodésique. Tour d'environ 50 mètres. de haut, en briques et pierre blanche, de cinq niveaux monumentalisés par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. et percés de jours1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. rectangulaires. Le dernier est traité en attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement. et porte une horloge. Couronnement final en lanternonPetite construction de plan centré, située au faîte du toit. oblong sous toiture en pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon..
Rez-de-chaussée à bossages.
Corps latéraux, identiques, abritant autrefois respectivement la faculté de Droit et celle de Philosophie et Lettres et articulés chacun autour d'une cour centrale. Plus basse que celle du bâtiment central, leur façade principale compte un seul niveau et neuf travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. inégales. Entrée axiale à encadrement de pierre bleue. Travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. plus larges sous pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. aux extrémités. Façade en briques et pierre blanche. Fenêtres à croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit.. Pignons à gradinsPignon dont les rampants sont étagés en escalier, à la manière de gradins. ajourés d'une fenêtre sous frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. en triangle rectangle. Trois lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. en maçonnerie ponctuent l'entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne..
Cour centrale inspirée d'un cloître, ornée d'une fontaine.
À front de l'avenue Franklin Roosevelt, trois corps de bâtiment de style néo-baroqueLe style néo-baroque (de 1860 à 1914 environ) se réfère à l’art baroque (XVIIe et 1er quart du XVIIIe siècle) et en reprend certains éléments décoratifs : pignon à volutes, pilastres colossaux, décor emprunt d’une certaine vigueur et d’un fort relief (bossages, harpes, encadrements en saillie)., s'échelonnant en retrait l'un de l'autre et signalés par une tour, sont conçus par l'architecte Alexis DUMONT en 1924-1928.
La construction des est réalisée grâce à la générosité d'une fondation américaine, la Commission for Relief in Belgium Educational Foundation. En 1923, un programme détaillé et exigeant, établi par l'architecte-conseil de la fondation, M. J. M. HOWELLS, est remis à cinq architectes présélectionnés : A. DUMONT, A. PUISSANT, E. JASPAR, J. VAN NECK et E. DHUICQUE. Malade, ce dernier abandonna la compétition. Outre les modalités pratiques du concours, ce programme comportait un certain nombre de contraintes : lieu d'implantation, types de locaux (facultés de Droit et de Philosophie et Lettres, bibliothèque et administration) et répartition les uns par rapport aux autres, caractère architectural de l'ensemble obligatoirement inspiré d'un style national, etc. C'est le projet de DUMONT qui fut retenu, inspiré selon ses dires de l'architecture des Pays-Bas de 1650 à 1750.
Le bâtiment mêle curieusement enveloppe historiciste, déjà déconcertante dans les années 1920, et modernité de plans (facilité et rationalité des circulations, pénétration de la lumière, etc.) et de détails (châssis métalliques, rampes en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. et carrelages, etc.).
Plus monumental que les deux corps latéraux, le corps central est marqué, à droite, par une tour-campanile. La façade principale mêle deux types de pierre blanche, rehaussée de briques pour les lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres.. Symétrique, elle compte deux niveaux et treize travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. inégales, les plus larges, aux extrémités, coiffées chacune d'un pignon à gradinsPignon dont les rampants sont étagés en escalier, à la manière de gradins. à double registreAlignement horizontal de baies sur un pignon., garni d'allégories féminines. Fenêtres à double croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit.. Travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiale un peu plus large, percée de la porte d'entrée métallique, cintrée, fl anquée de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. annelés et surmontée d'un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. brisé. Ce dernier exalte un balconnet, au deuxième niveau, de plan trapézoïdal et à balustresPetits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire, constituant une balustrade.. Diverses inscriptions ponctuent les pleins de travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. et le dispositif d'entrée : scientia vincere tenebras, botanica, zoologia, ULB, 1928, chemica, ratione et diligentia, entre des blasons de style auriculaire avec symboles maçonniques ou putti. Cinq lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. en maçonnerie ponctuent l'entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. ; six autres, en pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon., rehaussent la toiture en bâtièreToit à deux versants. recouverte d'ardoises.
Façade arrière, en briques et pierre blanche, comptant 23 travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. et trois niveaux de hauteur inégale. Étages scandés de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau.. Double registreAlignement horizontal de baies sur un pignon. de lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. en pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon..
Porte métallique à encadrement annelé sous frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. brisé.
Intérieur. Articulé autour de deux cours intérieures, ce corps abritait autrefois l'administration de l'Université au rez-de-chaussée ainsi que la bibliothèque à l'étage. Le hall d'apparat se présente comme une vaste salle rectangulaire, largement éclairée. L'un de ses longs côtés est occupé par une galerie sur deux niveaux, à colonnes et piliersSupport vertical de plan carré., dotée à l'étage d'un parapetUn parapet en maçonnerie est un muret servant de garde-corps. géométrisant à claire-voieUn élément est dit à claire-voie lorsqu’il est ajouré de petites ouvertures décoratives.. Les couleurs blanche et or sont à l'honneur.
Plafond à caissons, dont le module carré se répète dans le pavement en mosaïque.
Petits côtés percés chacun de deux portes en chêne et ornés de tablesPetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau.. D'un côté, inscription en grec, de l'autre, mémorial aux victimes des Première et Seconde Guerres mondiales, sous forme d'une Victoire ailée tenant des couronnes de laurier.
À gauche du hall, la salle du conseil est à l'imitation de celle du palais Granvelle, qui abritait autrefois l'université.
Tour-campanile : DUMONT conçoit la tour, imposée dans le programme par les Américains, comme un « Memorial Tower, destiné à commémorer les gestes généreux de l'Amérique ». Dès 1927, l'architecte modifi e légèrement ses plans pour y installer une station géodésique. Tour d'environ 50 mètres. de haut, en briques et pierre blanche, de cinq niveaux monumentalisés par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. et percés de jours1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. rectangulaires. Le dernier est traité en attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement. et porte une horloge. Couronnement final en lanternonPetite construction de plan centré, située au faîte du toit. oblong sous toiture en pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon..
Rez-de-chaussée à bossages.
Corps latéraux, identiques, abritant autrefois respectivement la faculté de Droit et celle de Philosophie et Lettres et articulés chacun autour d'une cour centrale. Plus basse que celle du bâtiment central, leur façade principale compte un seul niveau et neuf travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. inégales. Entrée axiale à encadrement de pierre bleue. Travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. plus larges sous pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. aux extrémités. Façade en briques et pierre blanche. Fenêtres à croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit.. Pignons à gradinsPignon dont les rampants sont étagés en escalier, à la manière de gradins. ajourés d'une fenêtre sous frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. en triangle rectangle. Trois lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. en maçonnerie ponctuent l'entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne..
Cour centrale inspirée d'un cloître, ornée d'une fontaine.
Sources
Archives
AVB/TP 84353 (1926).
Archives de l'ULB/B11.1/no 8 (CRB Educational Foundation Inc, 1923).
Ouvrages
AVB/TP 84353 (1926).
Archives de l'ULB/B11.1/no 8 (CRB Educational Foundation Inc, 1923).
Ouvrages
BROUWER, C. et al., Bibliothèques, Bibliothèques de l'Université libre de Bruxelles, Bruxelles, 1995, pp. 22-38.
Itinéraire de l'Université libre de Bruxelles, coll. Hommes et paysages, Société royale belge de Géographie, coédition Université libre de Bruxelles, Bruxelles, 2004, pp. 38-39.
Périodiques
« New buildings for the University of Brussels » The architectural Record, 1924, pp. 108-112.
Périodiques
« New buildings for the University of Brussels » The architectural Record, 1924, pp. 108-112.
« Les bâtiments universitaires du Solbosch », L'Émulation, 1924, pp. 81-90, pl. 21-24.
« Les nouveaux bâtiments universitaires du Solbosch », L'Émulation, 10, 1929, pp. 81-88.
« Destination et aménagement du campanile de la tour des nouveaux bâtiments de l'Université de Bruxelles », Revue de l'École polytechnique, 4, 1928, pp. 196-202.
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