Typologie(s)
hôtel particulier
dépendances
dépendances
Intervenant(s)
Adrien BLOMME – architecte – 1924
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Néo-Renaissance flamande
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
Recherches et rédaction
2006-2007
id
Urban : 16108
Description
Sur parcelle coudée traversant l'îlot, ensemble d'inspiration néo-Renaissance flamandeLe style Renaissance flamande (XVIe s.) mêle des éléments inspirés de la Renaissance italienne à l’héritage architectural médiéval local. Le style néo-Renaissance flamande (de 1860 à 1914 environ) cherche à ressusciter cette architecture, à la faveur de l’émergence du nationalisme belge. Il se caractérise par des élévations en briques et pierres et des formes caractéristiques (pignons, tourelles, logettes)., conçu par l'architecte Adrien Blomme en 1924.
Il comprend un hôtel particulier (no 6) et un garage (no 13) avec habitation du chauffeur, reliés par une cour intérieure.
Au no 6 avenue Franklin Roosevelt, élévation de trois niveaux de hauteur différente et de deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. inégales aux étages, légèrement transformée en 1957. Travée principaleTravée la plus large de l’élévation, marquée par un ressaut et une décoration plus abondante. Les façades de composition asymétrique comportent d'ordinaire une travée principale. couronnée par un imposant pignon à gradinsPignon dont les rampants sont étagés en escalier, à la manière de gradins.. Façade en briques, rehaussée de pierre blanche. Au r.d.ch., porte axiale, à encadrement de style néo-baroqueLe style néo-baroque (de 1860 à 1914 environ) se réfère à l’art baroque (XVIIe et 1er quart du XVIIIe siècle) et en reprend certains éléments décoratifs : pignon à volutes, pilastres colossaux, décor emprunt d’une certaine vigueur et d’un fort relief (bossages, harpes, encadrements en saillie)., flanquée de part et d'autre de trois baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. jumelées. Au 1er étage, fenêtre de gauche légèrement modifiée (1957) et surmontée d'un relief. À droite, bow-windowDe l’anglais bow (arc dans le sens d’arqué, courbé) et window (fenêtre). Le bow-window apparaît avec l’Art nouveau. Il s’agit d’un élément en surplomb qui s’intègre par son plan cintré à la façade. Il se différencie de la logette, d’ordinaire de plan rectangulaire et qui paraît appliquée sur la façade. Le bow-window peut occuper plusieurs niveaux. de plan trapézoïdal, soutenant une logette de plan rectangulaire à pans de bois et allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. de briques. PignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. percé d'une fenêtre, modifiée, sous frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches.. Toit en bâtièreToit à deux versants. recouvert d'ardoises, percé d'une petite lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. en pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. (1957) et traversée par une imposante souche de cheminéePartie du conduit d’une cheminée émergeant du toit.. Belle porte panneautée en chêne. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. remplacés. Grilles du jardinet d'origine.
Intérieur ayant conservé son décor et sa distribution d'origine. Sous lanterneau, grand escalier en pierre blanche montant jusqu'au 1er étage puis relayé par un escalier de service dissimulé.
Au no 13 avenue du Congo, garage de deux niveaux sous bâtièreToit à deux versants. d'ardoise. ÉlévationDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. en briques rouges, rehaussée de pierre d'Euville. Trois portes, la 1re piétonne, à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle.. Étage percé de deux fenêtres et caractérisé par une haute friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de briques disposées en damier. Portes en chêne intégrant des ferronneriesÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. ouvragées. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. remplacés.
Il comprend un hôtel particulier (no 6) et un garage (no 13) avec habitation du chauffeur, reliés par une cour intérieure.
Au no 6 avenue Franklin Roosevelt, élévation de trois niveaux de hauteur différente et de deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. inégales aux étages, légèrement transformée en 1957. Travée principaleTravée la plus large de l’élévation, marquée par un ressaut et une décoration plus abondante. Les façades de composition asymétrique comportent d'ordinaire une travée principale. couronnée par un imposant pignon à gradinsPignon dont les rampants sont étagés en escalier, à la manière de gradins.. Façade en briques, rehaussée de pierre blanche. Au r.d.ch., porte axiale, à encadrement de style néo-baroqueLe style néo-baroque (de 1860 à 1914 environ) se réfère à l’art baroque (XVIIe et 1er quart du XVIIIe siècle) et en reprend certains éléments décoratifs : pignon à volutes, pilastres colossaux, décor emprunt d’une certaine vigueur et d’un fort relief (bossages, harpes, encadrements en saillie)., flanquée de part et d'autre de trois baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. jumelées. Au 1er étage, fenêtre de gauche légèrement modifiée (1957) et surmontée d'un relief. À droite, bow-windowDe l’anglais bow (arc dans le sens d’arqué, courbé) et window (fenêtre). Le bow-window apparaît avec l’Art nouveau. Il s’agit d’un élément en surplomb qui s’intègre par son plan cintré à la façade. Il se différencie de la logette, d’ordinaire de plan rectangulaire et qui paraît appliquée sur la façade. Le bow-window peut occuper plusieurs niveaux. de plan trapézoïdal, soutenant une logette de plan rectangulaire à pans de bois et allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. de briques. PignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. percé d'une fenêtre, modifiée, sous frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches.. Toit en bâtièreToit à deux versants. recouvert d'ardoises, percé d'une petite lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. en pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. (1957) et traversée par une imposante souche de cheminéePartie du conduit d’une cheminée émergeant du toit.. Belle porte panneautée en chêne. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. remplacés. Grilles du jardinet d'origine.
Intérieur ayant conservé son décor et sa distribution d'origine. Sous lanterneau, grand escalier en pierre blanche montant jusqu'au 1er étage puis relayé par un escalier de service dissimulé.
Au no 13 avenue du Congo, garage de deux niveaux sous bâtièreToit à deux versants. d'ardoise. ÉlévationDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. en briques rouges, rehaussée de pierre d'Euville. Trois portes, la 1re piétonne, à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle.. Étage percé de deux fenêtres et caractérisé par une haute friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de briques disposées en damier. Portes en chêne intégrant des ferronneriesÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. ouvragées. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. remplacés.
Sources
Archives
AVB/TP 31918 (1924), 64002 (1957).
Ouvrages
BLOMME, F., À la rencontre d'Adrien Blomme (1878-1940), CIVA, Bruxelles, 2004, pp. 153, 155.