Typologie(s)

immeuble à appartements
immeuble de bureaux
rez-de-chaussée commercial

Intervenant(s)

Philippe DUMONTarchitecte1972-1980

Yves DUMONTarchitecte1972-1980

José VANDENBOSSCHEarchitecte1972-1980

Henry LARDOarchitecte1972-1980

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Postmodernisme
Fonctionnalisme

Inventaire(s)

  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Extension Sud (Apeb - 2005-2008)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2005-2006

id

Urban : 16049
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Description

Vaste complexe de bureaux, de magasins et d'appartements de composition modulaire, conçu à partir de 1972 à l'initiative de la compagnie Generali par les architectes Philippe et Yves Dumont, José Vandenbossche et Henry Lardo, aux angles formés par les avenues Louise et Legrand.

Cet ensemble est constitué de quatre corps de bâtiments distincts, différenciés au point de vue de leur architecture et de leur gabarit et savamment imbriqués les uns dans les autres. Le traitement en béton architectonique, les châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. en aluminium anodisé couleur bronze et les vitrages de couleur sombre servent de leitmotivs à l'ensemble, d'une belle plasticité et à placer parmi les réalisations architecturales majeures des années 1970 à Bruxelles.
Generali reçoit le permis de bâtir pour les nos 521-527 avenue Louise et avenue Legrand 2-18 dès 1972, tandis que l'immeuble situé clos du Bois (avenue Louise 539) ne recevra le feu vert de l'administration qu'en 1980, après plusieurs projets présentés.

Avenue Legrand 2-18 (photo 2006).

Au no 2-18 avenue Legrand (A), immeuble de bureaux de plan rectangulaire, comptant cinq niveaux, le dernier en retrait, et 28 travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. R.d.ch. à usage de commerces. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. aux angles arrondis et à montants et allègePartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. traités en creux. Couronnement en merlons stylisés.

Avenue Louise 521-525, à l'angle de l'avenue Legrand (photo 2005).

Au no 521-525 avenue Louise (B), immeuble de bureaux sur plan rectangulaire de dix niveaux. C'est le bâtiment qui, de tous, offre la structure la moins opaque. La structure en béton architectonique, faite de rectangles couchés, ne se prolonge pas jusqu'au sol. Elle semble ainsi « flotter » au-dessus du r.d.ch. entresolé dévolu aux commerces.

Avenue Louise 521-525, bâtiment à front de la place semi-circulaire devant le bois de La Cambre (photo 2005).

Au no 527 avenue Louise (C), immeuble de cinq niveaux, épousant la forme semi-circulaire de l'avenue Louise devant le bois de La Cambre. Ce volume tranche par rapport au bâtiment principal de par ses proportions trapues et son grand pan de mur aveugleUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre.. Seule la façade côté bois est ajourée de fenêtres et compte cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. aux étages sur un r.d.ch. commercial. Même plastique architecturale qu'au no 2-18 avenue Legrand (A). Baies aux angles arrondis et à montants et allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. traités en creux. L'élévation est couronnée par un muret d'attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement. qui reprend la composition des allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. des étages, induisant l'idée que le module peut se répéter à l'infini.

Avenue Louise 539 (photo 2005).

Au no 539 avenue Louise, situé clos du bois (D), immeuble à appartements de style post-moderniste sur un projet de 1980 par les mêmes architectes. ÉlévationDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. à caractère plus classique, en diverses pierres blanches, de huit travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. aux étages et de cinq niveaux, le dernier en retrait. R.d.ch. à bossages. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. des étages devancées chacune d'un balconnet à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. et dotées d'un encadrement en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général., aux angles supérieurs frappés d'un carré.

Sources

Archives
AVB/TP 89761 (1972) ; 539 : 90362 (1973), 90363 (1974), 90364 (1977), 90365 (1978), 90473 (1979), 90474 (1980).

Périodiques
« Vu avenue Louise », A+, 25, 1976, publicité.