Typologie(s)
hôtel particulier
immeuble de bureaux
immeuble de bureaux
Intervenant(s)
INCONNU - ONBEKEND – 1775-1800
Philippe DUMONT – architecte – 1966-1968
J. VANDEN BOSSCHE – architecte – 1966-1968
Idel IANCHELEVICI – sculpteur
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Classicisme
Néo-traditionnel
Inventaire(s)
- Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
- Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont joué un rôle prépondérant dans la planification urbaine par le passé. Ils suivent généralement d’autres formes (plans) urbanistiques, entraînant une interaction entre les espaces bâtis et non bâtis (ou ouverts). Cet aménagement comprend également la cohérence entre les différents niveaux d’échelle. Un bien immobilier possède un intérêt urbanistique lorsqu’il joue un rôle dans ce domaine. En voici quelques exemples : les bâtiments d’angle, les places ou les enfilades d’immeubles présentant une certaine cohérence, les tours (immeubles de grande hauteur) habilement implantées et leur relation avec leur environnement qualitatif immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, ainsi que les vestiges de concepts urbanistiques et la manière dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme les palais urbains et/ou les maisons de maître éclectiques encore préservés dans le quartier Léopold.
Recherches et rédaction
2016
id
Urban : 33700
Description
Conservant un noyau
ancien, maison parallèle de trois niveaux et cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., jadis sous toiture à
croupes aiguë.
Façade de style classique tardif remontant au dernier quart du XVIIIe siècle, initialement enduite et peinte, aujourd’hui décapée et montrant l’appareil de briques et de grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice. lédien. En 1966-1968, restauration de la façade, transformations intérieures et nouvelle couverture d’ardoises dues aux architectes Ph. Dumont et J. Vanden Bossche. Étages animés par les travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de baies à encadrement continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. et en saillie, en grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice.. Au bel étage, hautes fenêtres rectangulaires à larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche., presque carrées au troisième niveau moins élevé; garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. à motif de flèches croiséesBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit.. Entablement terminal à cordonCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition., friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. et corniche saillante à mutulesModillons de l’ordre dorique. Éléments décoratifs en forme de dé assez plat, répétés sous une corniche.. Rez-de-chaussée transformé : porte cintrée jusqu’en 1877, fenêtres rectangulaires et accès à l’impasse Saint-Sébastien.
Façade arrière conservant les vestiges d’un portail cintré à impostesUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. et à encadrement en grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice. lédien creusé en cavet; au tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge., armoiries pontificales de l’ancienne imprimerie Goemaere (XIXe siècle).
Donnant sur l’impasse Saint-Sébastien, façade latérale percée d’ancres en I, ajourée de fenêtres à croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit. à montants chaînés, transformées.
Actuellement, dans la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. gauche, accès à la «Résidence Centrale» (1943, architecte E. Linssen) : immeuble à appartements organisé autour d’un patio embelli d’une fontaine réalisée par le sculpteur I. Janchelevici. Façades donnant sur la rue des Bouchers, nos 58-62 et 66-66A.
Façade de style classique tardif remontant au dernier quart du XVIIIe siècle, initialement enduite et peinte, aujourd’hui décapée et montrant l’appareil de briques et de grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice. lédien. En 1966-1968, restauration de la façade, transformations intérieures et nouvelle couverture d’ardoises dues aux architectes Ph. Dumont et J. Vanden Bossche. Étages animés par les travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de baies à encadrement continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. et en saillie, en grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice.. Au bel étage, hautes fenêtres rectangulaires à larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche., presque carrées au troisième niveau moins élevé; garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. à motif de flèches croiséesBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit.. Entablement terminal à cordonCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition., friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. et corniche saillante à mutulesModillons de l’ordre dorique. Éléments décoratifs en forme de dé assez plat, répétés sous une corniche.. Rez-de-chaussée transformé : porte cintrée jusqu’en 1877, fenêtres rectangulaires et accès à l’impasse Saint-Sébastien.
Façade arrière conservant les vestiges d’un portail cintré à impostesUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. et à encadrement en grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice. lédien creusé en cavet; au tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge., armoiries pontificales de l’ancienne imprimerie Goemaere (XIXe siècle).
Donnant sur l’impasse Saint-Sébastien, façade latérale percée d’ancres en I, ajourée de fenêtres à croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit. à montants chaînés, transformées.
Actuellement, dans la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. gauche, accès à la «Résidence Centrale» (1943, architecte E. Linssen) : immeuble à appartements organisé autour d’un patio embelli d’une fontaine réalisée par le sculpteur I. Janchelevici. Façades donnant sur la rue des Bouchers, nos 58-62 et 66-66A.
Sources
Archives
AVB/TP 75404 (1966-1968), 14356 (1877), 57350 (1943).
Sites internet
BALat KIK-IRPA