Typologie(s)

immeuble à appartements
rez-de-chaussée commercial
cinéma

Intervenant(s)

Edgard COSYNSarchitecte1955

Marcel CHABOTarchitecte1955

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Modernisme

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 33535
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Description

Immeuble d’appartements construit sur les plans des architectes Marcel Chabot et Edgard Cosyns de 1955 — identifié et daté en façade de 1957 —, à l’emplacement de l’ancien hôtel d’Hoogvorst, hôtel de maître réputé, constitué de trois ailes symétriquement disposées autour d’une cour intérieure fermée à rue par un portail, en style Louis XIV vers 1725, démoli en 1955 en dépit d’un projet d’immeuble pour cette parcelle déjà conçu en 1939 par l’architecte L. Guiannotte.

Sur plan en U, complexe comptant neuf niveaux dont un en entresol et deux formant attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement. à retraits successifs et comportant au rez-de-chaussée une galerie commerciale et, depuis l’origine, le cinéma «Piccadilly», de 480 places en sous-sol et à l’arrière, cette dernière partie supprimée, après scission, en 1981.

Façades caractéristiques pourvues d’un recouvrement polychrome associant briques, pierre de taille et pavés vernissés verts et beiges, pour les parties planes, les bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. et les allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre., dont celles du troisième niveau décorées d’étoiles et des signes du zodiaque. Partie inférieure — trois niveaux — sous épaisse corniche posant sur de massifs piliersSupport vertical de plan carré., occupée au centre des deux niveaux inférieurs par le portique menant à la galerie commerciale par deux colonnes cannelées sous entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne.; de part et d’autre, vitrines et fenêtres oblongues. Aux six niveaux supérieurs et de chaque côté du portique d’entrée, élévation de deux larges travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., rythmées sous corniche par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. en éperon et ajourée de fenêtres à châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. métallique; les flanquant aux extrémités, une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de chaque côté abritant entre autres l’entrée de service, extérieurement traitée plus sobrement grâce à un revêtement de briques et des baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. simplement encadrées de pierre bleue, de même que les façades donnant sur l’espace intérieur. Dans la galerie, vitrines et entrées privées rectangulaires en vis-à-vis, avec inscriptions datées mentionnant architectes et entrepreneur; couverture en terrasse, en béton et dalles opalines.

Sources

Archives
AVB/TP 68053 (1955).