Typologie(s)

hôtel

Intervenant(s)

Michel POLAKarchitecte1925-1929

Alfred HOCHarchitecte1925-1929

Styles

Art Déco

Inventaire(s)

  • Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 33217
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Description

Datant de 1925-1929, édifice d’inspiration Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs., élevé sur les plans des architectes M. Polak et A. Hoch.

Premier d’une série d’hôtels conçus par les architectes du «Résidence Palace», sur l’axe place De Brouckère - gare du Nord, comme I’« Hôtel Plaza» (voir no 118-126) et I’« Hôtel Albert Ier» (place Rogier, n° 20, à Saint-Josse-ten-Noode).

Sur plan en L, édifice de neuf niveaux dont trois étages-attiques en retrait. Comptant six travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. inégalement réparties, façade principale parementée de pierre blanche, s’intégrant dans l’alignement du boulevard. Rez-de-chaussée revêtu de marbre et ajouré d’arcades cintrées, sous un balcon continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. à balustrade. Étages liés par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. d’ordre colossalUn pilastre, une colonne ou un autre support est dit colossal lorsqu’il s’élève sur plusieurs niveaux ou sur la plus grande partie de la hauteur du bâtiment., plus larges et cannelés pour les travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. latérales. Au-dessus du cinquième niveau, entablement classique surmonté d’un vaste pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. masquant les niveaux d’attique, comptant deux registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. cantonnés d’ailerons et sommés d’un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. courbe. Riche ornementation sculptée caractéristique, entre autres médaillonsCartouche rond ou ovale. de part et d’autre de l’entrée, et quatre figures en pied et demi-relief sur les pilastres au-dessus de la corniche; ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. ouvragée pour les balcons.

Façade arrière rue Saint-Michel, n° 15-25 : élévation plus sobre comptant sept travées, devanture similaire, étages en saillie et niveau d’attique scandé de vases ornementaux. Le projet initial prévoyait une liaison avec la rue Neuve par un passage couvert. En 1969, installation d’une salle de restaurant sur le toit selon les plans de l’architecte P.L. Hanotte.

Sources

Archives
AVB/TP 51363-51364 et 50935 (1925-1929), 84132 (1969).