Hôtel Atlanta
Boulevard Adolphe Max 5-7-9
Rue Saint-Michel 15-19-21-23-27-29
Rue Neuve 48-52-52a
Typologie(s)
hôtel
Intervenant(s)
Michel POLAK – architecte – 1925-1929
Alfred HOCH – architecte – 1925-1929
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Art Déco
Inventaire(s)
- Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
- Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont joué un rôle prépondérant dans la planification urbaine par le passé. Ils suivent généralement d’autres formes (plans) urbanistiques, entraînant une interaction entre les espaces bâtis et non bâtis (ou ouverts). Cet aménagement comprend également la cohérence entre les différents niveaux d’échelle. Un bien immobilier possède un intérêt urbanistique lorsqu’il joue un rôle dans ce domaine. En voici quelques exemples : les bâtiments d’angle, les places ou les enfilades d’immeubles présentant une certaine cohérence, les tours (immeubles de grande hauteur) habilement implantées et leur relation avec leur environnement qualitatif immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, ainsi que les vestiges de concepts urbanistiques et la manière dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme les palais urbains et/ou les maisons de maître éclectiques encore préservés dans le quartier Léopold.
Recherches et rédaction
2016
id
Urban : 33217
Description
Datant de 1925-1929,
édifice d’inspiration Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs., élevé sur les plans des architectes M. Polak et
A. Hoch.
Premier d’une série d’hôtels conçus par les architectes du «Résidence Palace», sur l’axe place De Brouckère - gare du Nord, comme I’« Hôtel Plaza» (voir no 118-126) et I’« Hôtel Albert Ier» (place Rogier, n° 20, à Saint-Josse-ten-Noode).
Sur plan en L, édifice de neuf niveaux dont trois étages-attiques en retrait. Comptant six travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. inégalement réparties, façade principale parementée de pierre blanche, s’intégrant dans l’alignement du boulevard. Rez-de-chaussée revêtu de marbre et ajouré d’arcades cintrées, sous un balcon continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. à balustrade. Étages liés par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. d’ordre colossalUn pilastre, une colonne ou un autre support est dit colossal lorsqu’il s’élève sur plusieurs niveaux ou sur la plus grande partie de la hauteur du bâtiment., plus larges et cannelés pour les travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. latérales. Au-dessus du cinquième niveau, entablement classique surmonté d’un vaste pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. masquant les niveaux d’attique, comptant deux registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. cantonnés d’ailerons et sommés d’un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. courbe. Riche ornementation sculptée caractéristique, entre autres médaillonsCartouche rond ou ovale. de part et d’autre de l’entrée, et quatre figures en pied et demi-relief sur les pilastres au-dessus de la corniche; ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. ouvragée pour les balcons.
Façade arrière rue Saint-Michel, n° 15-25 : élévation plus sobre comptant sept travées, devanture similaire, étages en saillie et niveau d’attique scandé de vases ornementaux. Le projet initial prévoyait une liaison avec la rue Neuve par un passage couvert. En 1969, installation d’une salle de restaurant sur le toit selon les plans de l’architecte P.L. Hanotte.
Premier d’une série d’hôtels conçus par les architectes du «Résidence Palace», sur l’axe place De Brouckère - gare du Nord, comme I’« Hôtel Plaza» (voir no 118-126) et I’« Hôtel Albert Ier» (place Rogier, n° 20, à Saint-Josse-ten-Noode).
Sur plan en L, édifice de neuf niveaux dont trois étages-attiques en retrait. Comptant six travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. inégalement réparties, façade principale parementée de pierre blanche, s’intégrant dans l’alignement du boulevard. Rez-de-chaussée revêtu de marbre et ajouré d’arcades cintrées, sous un balcon continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. à balustrade. Étages liés par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. d’ordre colossalUn pilastre, une colonne ou un autre support est dit colossal lorsqu’il s’élève sur plusieurs niveaux ou sur la plus grande partie de la hauteur du bâtiment., plus larges et cannelés pour les travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. latérales. Au-dessus du cinquième niveau, entablement classique surmonté d’un vaste pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. masquant les niveaux d’attique, comptant deux registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. cantonnés d’ailerons et sommés d’un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. courbe. Riche ornementation sculptée caractéristique, entre autres médaillonsCartouche rond ou ovale. de part et d’autre de l’entrée, et quatre figures en pied et demi-relief sur les pilastres au-dessus de la corniche; ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. ouvragée pour les balcons.
Façade arrière rue Saint-Michel, n° 15-25 : élévation plus sobre comptant sept travées, devanture similaire, étages en saillie et niveau d’attique scandé de vases ornementaux. Le projet initial prévoyait une liaison avec la rue Neuve par un passage couvert. En 1969, installation d’une salle de restaurant sur le toit selon les plans de l’architecte P.L. Hanotte.
Sources
Archives
AVB/TP 51363-51364 et 50935 (1925-1929), 84132 (1969).