Typologie(s)

immeuble à appartements
rez-de-chaussée commercial

Intervenant(s)

Paul SANDELINarchitecte1927

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Beaux-Arts
Néo-Renaissance flamande

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2005-2006

id

Urban : 15930
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Description

À l'angle des rues de Livourne et Blanche, immeuble de style Beaux-ArtsStyle Beaux-Arts (de 1905 à 1930 environ). Courant architectural puisant son inspiration dans les grands styles français du XVIIIe siècle. Riche et ornementé, il se caractérise souvent par des élévations en (simili-)pierre blanche et/ou brique orangée ainsi que par l’usage du fer forgé pour les garde-corps et la porte. teinté de néo-Renaissance flamandeLe style Renaissance flamande (XVIe s.) mêle des éléments inspirés de la Renaissance italienne à l’héritage architectural médiéval local. Le style néo-Renaissance flamande (de 1860 à 1914 environ) cherche à ressusciter cette architecture, à la faveur de l’émergence du nationalisme belge. Il se caractérise par des élévations en briques et pierres et des formes caractéristiques (pignons, tourelles, logettes)., conçu par l'architecte Paul Sandelin en 1927, également demandeur.

R.d.ch. commercial établi dès l'origine. L'immeuble remplace trois maisons néoclassiques (architecte M. Chameau, 1870).

Façades de quatre niveaux sous mansarde, comprenant deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. inégales rue Blanche, la 1res, de cinq niveaux, ajoutée en 1946 (architecte Michel Polak), et quatre larges travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. rue de Livourne. ÉlévationDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. de briques, rehaussée de pierre blanche et de simili-pierreEnduit dont la couleur et la texture imitent la pierre de manière très convaincante, avec généralement des joints factices remplis de mortier gris. blanche, le tout actuellement peint aux étages. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. clavé au r.d.ch., à croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit. ou à meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. aux étages. Oriel sur deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., montant sur trois niveaux, dans l'axe de la rue de Livourne. Rue Blanche, balcons à balustresPetits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire, constituant une balustrade. au 1er étage. Oriel devançant les niveaux supérieurs. LucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. inégales, certaines traitées en pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc., sous frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches.. Décors des consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. à tête de lion. Portes piétonnes métalliques conservées. En 1991, surhausse d'un niveau en toiture.

Sources

Archives
AVB/TP 10147 (1870), 35112 (1927), 57472 (1946), 95019 (1991).