Typologie(s)
hôtel
Intervenant(s)
Marcel CHABOT – architecte – 1932
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Art Déco
Inventaire(s)
- Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
- Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Saint-Josse-ten-Noode (DMS-DML - 1994-1997)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont joué un rôle prépondérant dans la planification urbaine par le passé. Ils suivent généralement d’autres formes (plans) urbanistiques, entraînant une interaction entre les espaces bâtis et non bâtis (ou ouverts). Cet aménagement comprend également la cohérence entre les différents niveaux d’échelle. Un bien immobilier possède un intérêt urbanistique lorsqu’il joue un rôle dans ce domaine. En voici quelques exemples : les bâtiments d’angle, les places ou les enfilades d’immeubles présentant une certaine cohérence, les tours (immeubles de grande hauteur) habilement implantées et leur relation avec leur environnement qualitatif immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, ainsi que les vestiges de concepts urbanistiques et la manière dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme les palais urbains et/ou les maisons de maître éclectiques encore préservés dans le quartier Léopold.
Recherches et rédaction
1993-1995
id
Urban : 10297
Description
Hôtel de style Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs. érigé en 1932 d'après les plans de l'arch. Marcel CHABOT, pour le compte de la Société immobilière rurale et urbaine.
Important programme de restauration en 1989-1990 visant particulièrement à moderniser l'intérieur selon un concept original d'hôtel-musée, chaque chambre et le restaurant étant décorés par un artiste belge, peintre ou sculpteur, toutes tendances confondues. Au total ce sont plus de 130 artistes, souvent représentatifs du mouvement de La Jeune Peinture belge ou dessinateurs de bandes dessinées, qui ont déjà collaboré à ce projet dynamique et en perpétuelle élaboration, parmi lesquels R. SOMEVILLE, R. RAVEEL, F. SCHUITEN, SWEETLOVE.
En façade, la restauration a consisté à couvrir la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d'angle d'un dômeToit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart de cercle ou d'ovale. identique à celui d'origine, mais avec ajout d'un décor au néon dû au sculpteur F. FLAUCH.
En 1994, adjonction et reconstruction du no 4 r. des Croisades (anc. hôtel Rogier).
Élévation d'origine de huit niveaux, le r.d.ch. intégrant un entresol, six travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. r. du Progrès, cinq à l'angle de la r. des Croisades, treize dont les quatre dern. de cinq niveaux plus trois en retrait à l'attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement.. Façade en simili-pierreEnduit dont la couleur et la texture imitent la pierre de manière très convaincante, avec généralement des joints factices remplis de mortier gris. peinte, percée de séries de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rect. Jeux de pleins et de creux formés par les oriels continus sur les niveaux supérieurs, de section rect. ou triangulaire, et montant au-delà de la corniche. Chaque oriel couronné par un élément terminal caractéristique à étendard sous couverture de plomb laminé, à l'exception de celui surplombant la travée biaiseTravée d’angle, située de biais, généralement à quarante-cinq degrés, par rapport au reste de l’élévation., initialement à structure de verre et métal et portant l'enseigne « Nord-Hôtel ». FriseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. terminale à gouttes sous toit plat d'origine en zinc, à tasseaux et bande cannelée sous le dômeToit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart de cercle ou d'ovale..
Important programme de restauration en 1989-1990 visant particulièrement à moderniser l'intérieur selon un concept original d'hôtel-musée, chaque chambre et le restaurant étant décorés par un artiste belge, peintre ou sculpteur, toutes tendances confondues. Au total ce sont plus de 130 artistes, souvent représentatifs du mouvement de La Jeune Peinture belge ou dessinateurs de bandes dessinées, qui ont déjà collaboré à ce projet dynamique et en perpétuelle élaboration, parmi lesquels R. SOMEVILLE, R. RAVEEL, F. SCHUITEN, SWEETLOVE.
En façade, la restauration a consisté à couvrir la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d'angle d'un dômeToit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart de cercle ou d'ovale. identique à celui d'origine, mais avec ajout d'un décor au néon dû au sculpteur F. FLAUCH.
En 1994, adjonction et reconstruction du no 4 r. des Croisades (anc. hôtel Rogier).
Élévation d'origine de huit niveaux, le r.d.ch. intégrant un entresol, six travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. r. du Progrès, cinq à l'angle de la r. des Croisades, treize dont les quatre dern. de cinq niveaux plus trois en retrait à l'attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement.. Façade en simili-pierreEnduit dont la couleur et la texture imitent la pierre de manière très convaincante, avec généralement des joints factices remplis de mortier gris. peinte, percée de séries de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rect. Jeux de pleins et de creux formés par les oriels continus sur les niveaux supérieurs, de section rect. ou triangulaire, et montant au-delà de la corniche. Chaque oriel couronné par un élément terminal caractéristique à étendard sous couverture de plomb laminé, à l'exception de celui surplombant la travée biaiseTravée d’angle, située de biais, généralement à quarante-cinq degrés, par rapport au reste de l’élévation., initialement à structure de verre et métal et portant l'enseigne « Nord-Hôtel ». FriseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. terminale à gouttes sous toit plat d'origine en zinc, à tasseaux et bande cannelée sous le dômeToit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart de cercle ou d'ovale..
Sources
Archives
ACSJ/Urb./TP 11765 (1932).