Hôtel Continental
Place De Brouckère 41
Boulevard Emile Jacqmain 1-1a-1b-3-5-7-9-11-13-15-19
Boulevard Adolphe Max 6-10-12-22-26
Rue Saint-Michel 1-5
Typologie(s)
hôtel
Intervenant(s)
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Néo-Renaissance
Néo-baroque
Éclectisme
Inventaire(s)
- Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)
- Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
- Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
- Paysager Un paysage est une zone, telle que perçue par l’homme, dont le caractère est le résultat de l’action et de l’interaction de facteurs naturels et/ou humains. Il s’agit d’une notion d’échelle qui est composée de divers éléments (patrimoniaux), pouvant avoir ou non une valeur intrinsèque propre, mais formant un ensemble plus vaste de valeur ajoutée, et qui est également perçue comme telle à une certaine distance. Les vastes panoramas urbains constituent le paysage par excellence, comme la vue sur la ville basse de Bruxelles depuis la place Royale, mais de tels paysages composés de différents éléments peuvent également se former à plus petite échelle.
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont joué un rôle prépondérant dans la planification urbaine par le passé. Ils suivent généralement d’autres formes (plans) urbanistiques, entraînant une interaction entre les espaces bâtis et non bâtis (ou ouverts). Cet aménagement comprend également la cohérence entre les différents niveaux d’échelle. Un bien immobilier possède un intérêt urbanistique lorsqu’il joue un rôle dans ce domaine. En voici quelques exemples : les bâtiments d’angle, les places ou les enfilades d’immeubles présentant une certaine cohérence, les tours (immeubles de grande hauteur) habilement implantées et leur relation avec leur environnement qualitatif immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, ainsi que les vestiges de concepts urbanistiques et la manière dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme les palais urbains et/ou les maisons de maître éclectiques encore préservés dans le quartier Léopold.
Recherches et rédaction
2016
id
Urban : 32410
Description
Imposante
construction isolée, en style éclectique, conçue par l’architecte E. Carpentier
en 1874, comprenant, à l’avant, un bâtiment monumental et richement orné et, à
l’arrière, des ailes plus modestes.
Planté dans l’axe du boulevard Anspach, à la naissance de la fourche formée par les boulevards Adolphe Max et Emile Jacqmain et limité au nord par la rue Saint-Michel, il devient un immeuble-phare après la disparition de l’église des Augustins en 1893. Rénové en 1979-1982 par les architectes M. Lambrichs, C. Grochowski, P. De Lavaleye et B. Czys, qui ont restauré les façades et vidé l’intérieur, réaménagé ensuite en appartements, bureaux et magasins.
Bâtiment principal fortement inspiré, jusque dans les détails, par l’extension-pastiche du palais du Louvre réalisée à Paris en 1852-1857 par les architectes L.T.J. Visconti et H. Lefuel. Quatre niveaux plus entresol et trois façades de trois larges travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., revêtues de pierre blanche et surchargées de sculptures par L. Samain. À l’origine, toiture très élevée en pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. tronqué, couverte d’ardoises, ajourée de lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. et d’un double rang d’œils-de-bœuf et sommée d’un groupe en cuivre repoussé et doré, « Le Festin » ; incendiée en 1901 et remontée en réduisant fortement sa hauteur.
Disposition symétrique des trois façades par rapport au ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. axial et division horizontale en trois registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. continus.
Rez-de-chaussée en partie reconstruit, séparé de l’entresol par un cordonCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. et lié à lui par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. sur soclesMassif surélevant un support ou une statue. à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages. qui soutiennent une forte corniche sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. doubles. Deux étages liés par un ordre corinthien colossal, formé de colonnes dans l’axe, de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. aux angles et latéralement et couronné par un puissant entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. superposant une architraveMoulure inférieure de l’entablement, située sous la frise. à fasces, une friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. ornée de guirlandes et de rinceauxOrnements végétaux disposés en enroulements. emmêlant des putti et une corniche denticulée sur modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche.. Un étage en attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement. coiffé par une friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de feuilles d’acanthe sous la corniche terminale à balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. en pierre que scandent des piédestaux ornés d’un vase aux angles.
En façade principale, portail axial cintré à bossages, orné de génies dans les écoinçons ; de part et d’autre, une arcadeBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. cintrée surmontée d’un oculus entouré des figures allégoriques de la Peinture, la Sculpture, la Musique et l’Architecture ; couronnant chaque travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., un trophéeDécor composé d’un regroupement d’objets divers, attributs d’un métier ou d’un art. Trophée de musique, de guerre, etc. symbolisant les Arts, le Commerce ou la Science.
Ressaut axial limité, aux deux premiers étages, par deux paires de colonnes au fût cannelé décoré de feuillages dans le bas, se poursuivant au niveau de l’attique, puis de la toiture par un portique de deux cariatidesStatue féminine jouant le rôle d’une colonne ou d’une console et portant une corniche, un entablement, un chapiteau ou un balcon. jumelées, figurant les Saisons, qui soutiennent un entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. et un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. triangulaire au tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. orné de génies et de putti entourant un oculusJour de forme circulaire, ovale ou polygonale. central, au-dessus d’une fenêtre similaire à celles du deuxième étage. Ouvertures rectangulaires. Au bel étage, portes-fenêtres très élevées, prises dans un encadrement très ouvragé, orné notamment d’entrelacs et d’oves, surmontées d’entablements et de frontons sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. — un courbe entre deux triangulaires — au tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. rehaussé d’une tête féminine et de feuillages. Liées aux inférieures, petites fenêtres du deuxième étage à appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. saillant et larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. profilé sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console.. Garde-corps en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage.. Étage en attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement., ajouré, entre des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. trapus panneautés en creux, par des fenêtres à encadrement profilé à crossettesRessauts décoratifs situés aux angles d’un élément tel qu’un encadrement., surmontées d’un larmier rehaussé d’une tête et de feuillages.
Même ordonnance des façades latérales, rythmées par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. au-dessus de l’entresol ajouré de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. carrées.
Bâtiment arrière formé d’ailes plus basses, de quatre niveaux plus entresol, de dix-neuf travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. vers chaque boulevard et douze vers la rue Saint-Michel, sous toiture mansardée couverte d’ardoises. Façades enduites, celle de l’ouest coudée, celle de l’est largement tronquée au nord. Divisions horizontales exprimées par l’entablement du rez-de-chaussée, les cordonsCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. continus, les appuis saillants des fenêtres rectangulaires, la friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de rinceauxOrnements végétaux disposés en enroulements. qui couronne le bel étage et l’entablement terminal. Rez-de-chaussée à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages. à l’origine, occupé par une alternance de portes et vitrines de magasins, en grande partie modifié aujourd’hui. Entresol ajouré par une alternance de fenêtres étroites et larges. Aux étages, fenêtres rectangulaires à encadrement mouluré, de hauteur dégressive. Alternance de travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. plus riches et plus décorées — balcons en ferronnerie sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. des premier et deuxième étages, frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. courbe à tympan sculpté du deuxième, larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. profilé et rehaussé d’un masque et de feuillage du troisième et, dans la toiture, une lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. à pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau., entablement et frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. courbe orné — et de travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. plus simples — encadrement à crossettes des premier et troisième, simple larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. du deuxième. Couronnement par corniche sur friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de feuilles d’acanthe.
AVB/TP 3592 (1874).
AVB/P.P. 967.
Planté dans l’axe du boulevard Anspach, à la naissance de la fourche formée par les boulevards Adolphe Max et Emile Jacqmain et limité au nord par la rue Saint-Michel, il devient un immeuble-phare après la disparition de l’église des Augustins en 1893. Rénové en 1979-1982 par les architectes M. Lambrichs, C. Grochowski, P. De Lavaleye et B. Czys, qui ont restauré les façades et vidé l’intérieur, réaménagé ensuite en appartements, bureaux et magasins.
Bâtiment principal fortement inspiré, jusque dans les détails, par l’extension-pastiche du palais du Louvre réalisée à Paris en 1852-1857 par les architectes L.T.J. Visconti et H. Lefuel. Quatre niveaux plus entresol et trois façades de trois larges travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., revêtues de pierre blanche et surchargées de sculptures par L. Samain. À l’origine, toiture très élevée en pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. tronqué, couverte d’ardoises, ajourée de lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. et d’un double rang d’œils-de-bœuf et sommée d’un groupe en cuivre repoussé et doré, « Le Festin » ; incendiée en 1901 et remontée en réduisant fortement sa hauteur.
Disposition symétrique des trois façades par rapport au ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. axial et division horizontale en trois registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. continus.
Rez-de-chaussée en partie reconstruit, séparé de l’entresol par un cordonCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. et lié à lui par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. sur soclesMassif surélevant un support ou une statue. à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages. qui soutiennent une forte corniche sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. doubles. Deux étages liés par un ordre corinthien colossal, formé de colonnes dans l’axe, de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. aux angles et latéralement et couronné par un puissant entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. superposant une architraveMoulure inférieure de l’entablement, située sous la frise. à fasces, une friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. ornée de guirlandes et de rinceauxOrnements végétaux disposés en enroulements. emmêlant des putti et une corniche denticulée sur modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche.. Un étage en attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement. coiffé par une friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de feuilles d’acanthe sous la corniche terminale à balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. en pierre que scandent des piédestaux ornés d’un vase aux angles.
En façade principale, portail axial cintré à bossages, orné de génies dans les écoinçons ; de part et d’autre, une arcadeBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. cintrée surmontée d’un oculus entouré des figures allégoriques de la Peinture, la Sculpture, la Musique et l’Architecture ; couronnant chaque travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., un trophéeDécor composé d’un regroupement d’objets divers, attributs d’un métier ou d’un art. Trophée de musique, de guerre, etc. symbolisant les Arts, le Commerce ou la Science.
Ressaut axial limité, aux deux premiers étages, par deux paires de colonnes au fût cannelé décoré de feuillages dans le bas, se poursuivant au niveau de l’attique, puis de la toiture par un portique de deux cariatidesStatue féminine jouant le rôle d’une colonne ou d’une console et portant une corniche, un entablement, un chapiteau ou un balcon. jumelées, figurant les Saisons, qui soutiennent un entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. et un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. triangulaire au tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. orné de génies et de putti entourant un oculusJour de forme circulaire, ovale ou polygonale. central, au-dessus d’une fenêtre similaire à celles du deuxième étage. Ouvertures rectangulaires. Au bel étage, portes-fenêtres très élevées, prises dans un encadrement très ouvragé, orné notamment d’entrelacs et d’oves, surmontées d’entablements et de frontons sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. — un courbe entre deux triangulaires — au tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. rehaussé d’une tête féminine et de feuillages. Liées aux inférieures, petites fenêtres du deuxième étage à appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. saillant et larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. profilé sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console.. Garde-corps en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage.. Étage en attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement., ajouré, entre des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. trapus panneautés en creux, par des fenêtres à encadrement profilé à crossettesRessauts décoratifs situés aux angles d’un élément tel qu’un encadrement., surmontées d’un larmier rehaussé d’une tête et de feuillages.
Même ordonnance des façades latérales, rythmées par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. au-dessus de l’entresol ajouré de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. carrées.
Bâtiment arrière formé d’ailes plus basses, de quatre niveaux plus entresol, de dix-neuf travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. vers chaque boulevard et douze vers la rue Saint-Michel, sous toiture mansardée couverte d’ardoises. Façades enduites, celle de l’ouest coudée, celle de l’est largement tronquée au nord. Divisions horizontales exprimées par l’entablement du rez-de-chaussée, les cordonsCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. continus, les appuis saillants des fenêtres rectangulaires, la friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de rinceauxOrnements végétaux disposés en enroulements. qui couronne le bel étage et l’entablement terminal. Rez-de-chaussée à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages. à l’origine, occupé par une alternance de portes et vitrines de magasins, en grande partie modifié aujourd’hui. Entresol ajouré par une alternance de fenêtres étroites et larges. Aux étages, fenêtres rectangulaires à encadrement mouluré, de hauteur dégressive. Alternance de travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. plus riches et plus décorées — balcons en ferronnerie sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. des premier et deuxième étages, frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. courbe à tympan sculpté du deuxième, larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. profilé et rehaussé d’un masque et de feuillage du troisième et, dans la toiture, une lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. à pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau., entablement et frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. courbe orné — et de travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. plus simples — encadrement à crossettes des premier et troisième, simple larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. du deuxième. Couronnement par corniche sur friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de feuilles d’acanthe.
AVB/TP 3592 (1874).
AVB/P.P. 967.