Typologie(s)

hôtel

Intervenant(s)

E. CARPENTIERarchitecte1874

Marcel LAMBRICHSarchitecte1979-1982

Louis SAMAINsculpteur

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Néo-Renaissance
Néo-baroque
Éclectisme

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 32410
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Description

Imposante construction isolée, en style éclectique, conçue par l’architecte E. Carpentier en 1874, comprenant, à l’avant, un bâtiment monumental et richement orné et, à l’arrière, des ailes plus modestes.

Planté dans l’axe du boulevard Anspach, à la naissance de la fourche formée par les boulevards Adolphe Max et Emile Jacqmain et limité au nord par la rue Saint-Michel, il devient un immeuble-phare après la disparition de l’église des Augustins en 1893. Rénové en 1979-1982 par les architectes M. Lambrichs, C. Grochowski, P. De Lavaleye et B. Czys, qui ont restauré les façades et vidé l’intérieur, réaménagé ensuite en appartements, bureaux et magasins.

Bâtiment principal fortement inspiré, jusque dans les détails, par l’extension-pastiche du palais du Louvre réalisée à Paris en 1852-1857 par les architectes L.T.J. Visconti et H. Lefuel. Quatre niveaux plus entresol et trois façades de trois larges travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., revêtues de pierre blanche et surchargées de sculptures par L. Samain. À l’origine, toiture très élevée en pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. tronqué, couverte d’ardoises, ajourée de lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. et d’un double rang d’œils-de-bœuf et sommée d’un groupe en cuivre repoussé et doré, « Le Festin » ; incendiée en 1901 et remontée en réduisant fortement sa hauteur.
Disposition symétrique des trois façades par rapport au ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. axial et division horizontale en trois registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. continus.
Rez-de-chaussée en partie reconstruit, séparé de l’entresol par un cordonCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. et lié à lui par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. sur soclesMassif surélevant un support ou une statue. à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages. qui soutiennent une forte corniche sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. doubles. Deux étages liés par un ordre corinthien colossal, formé de colonnes dans l’axe, de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. aux angles et latéralement et couronné par un puissant entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. superposant une architraveMoulure inférieure de l’entablement, située sous la frise. à fasces, une friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. ornée de guirlandes et de rinceauxOrnements végétaux disposés en enroulements. emmêlant des putti et une corniche denticulée sur modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche.. Un étage en attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement. coiffé par une friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de feuilles d’acanthe sous la corniche terminale à balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. en pierre que scandent des piédestaux ornés d’un vase aux angles.
En façade principale, portail axial cintré à bossages, orné de génies dans les écoinçons ; de part et d’autre, une arcadeBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. cintrée surmontée d’un oculus entouré des figures allégoriques de la Peinture, la Sculpture, la Musique et l’Architecture ; couronnant chaque travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., un trophéeDécor composé d’un regroupement d’objets divers, attributs d’un métier ou d’un art. Trophée de musique, de guerre, etc. symbolisant les Arts, le Commerce ou la Science.
Ressaut axial limité, aux deux premiers étages, par deux paires de colonnes au fût cannelé décoré de feuillages dans le bas, se poursuivant au niveau de l’attique, puis de la toiture par un portique de deux cariatidesStatue féminine jouant le rôle d’une colonne ou d’une console et portant une corniche, un entablement, un chapiteau ou un balcon. jumelées, figurant les Saisons, qui soutiennent un entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. et un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. triangulaire au tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. orné de génies et de putti entourant un oculusJour de forme circulaire, ovale ou polygonale. central, au-dessus d’une fenêtre similaire à celles du deuxième étage. Ouvertures rectangulaires. Au bel étage, portes-fenêtres très élevées, prises dans un encadrement très ouvragé, orné notamment d’entrelacs et d’oves, surmontées d’entablements et de frontons sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. — un courbe entre deux triangulaires — au tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. rehaussé d’une tête féminine et de feuillages. Liées aux inférieures, petites fenêtres du deuxième étage à appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. saillant et larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. profilé sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console.. Garde-corps en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage.. Étage en attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement., ajouré, entre des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. trapus panneautés en creux, par des fenêtres à encadrement profilé à crossettesRessauts décoratifs situés aux angles d’un élément tel qu’un encadrement., surmontées d’un larmier rehaussé d’une tête et de feuillages.
Même ordonnance des façades latérales, rythmées par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. au-dessus de l’entresol ajouré de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. carrées.
Bâtiment arrière formé d’ailes plus basses, de quatre niveaux plus entresol, de dix-neuf travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. vers chaque boulevard et douze vers la rue Saint-Michel, sous toiture mansardée couverte d’ardoises. Façades enduites, celle de l’ouest coudée, celle de l’est largement tronquée au nord. Divisions horizontales exprimées par l’entablement du rez-de-chaussée, les cordonsCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. continus, les appuis saillants des fenêtres rectangulaires, la friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de rinceauxOrnements végétaux disposés en enroulements. qui couronne le bel étage et l’entablement terminal. Rez-de-chaussée à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages. à l’origine, occupé par une alternance de portes et vitrines de magasins, en grande partie modifié aujourd’hui. Entresol ajouré par une alternance de fenêtres étroites et larges. Aux étages, fenêtres rectangulaires à encadrement mouluré, de hauteur dégressive. Alternance de travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. plus riches et plus décorées — balcons en ferronnerie sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. des premier et deuxième étages, frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. courbe à tympan sculpté du deuxième, larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. profilé et rehaussé d’un masque et de feuillage du troisième et, dans la toiture, une lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. à pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau., entablement et frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. courbe orné — et de travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. plus simples — encadrement à crossettes des premier et troisième, simple larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. du deuxième. Couronnement par corniche sur friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de feuilles d’acanthe.

AVB/TP 3592 (1874).
AVB/P.P. 967.