Boulevard Adolphe Max 139-141

Datée 1873, maison de style néo-Renaissance flamandeLe style Renaissance flamande (XVIe s.) mêle des éléments inspirés de la Renaissance italienne à l’héritage architectural médiéval local. Le style néo-Renaissance flamande (de 1860 à 1914 environ) cherche à ressusciter cette architecture, à la faveur de l’émergence du nationalisme belge. Il se caractérise par des élévations en briques et pierres et des formes caractéristiques (pignons, tourelles, logettes)., comptant cinq niveaux dont un en entresol et trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade..

Abondamment décorée, façade en briques et pierre blanche animée de bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade.; travée axiale couronnée par une grande lucarne passanteUne lucarne est dite passante lorsqu'elle est située dans le plan de la façade et interrompt la corniche ou l’entablement terminal du bâtiment. sous larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. courbe. Initialement, devanture commerciale à portes latérales entre colonnettes, étage entresolé ajouré de fenêtres surbaissées, précédées de balcons semi-circulaires dans les travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. latérales; aujourd’hui transformés. Étages à l’origine tous précédés de balcons continus, axial et se prolongeant latéralement par une balustrade au dernier niveau. Au centre du bel étage privé de son balcon, porte-fenêtre au cintre mouluré frappé d’une clé, flanquée latéralement de fenêtres rectangulaires à impostesUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. prolongées horizontalement, accostées de pilastres formant consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. destinées à soutenir le balcon du quatrième niveau. Fenêtres respectivement rectangulaires et cintrées, à encadrement bagué aux étages supérieurs; consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. ornées de mascaronDécor sculpté figurant un visage humain ou un masque. sous le balcon axial du dernier niveau. Accostée de balustradesGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. d’attique et d’ailerons, lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. percée d’un oculus ovale, compris dans un cartoucheDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale. entre l’inscription «ANNO 1873», et un mufle de lion en guise de clé.