Typologie(s)

restaurant
hôtel

Intervenant(s)

G. MAILLE1929

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Art Déco

Inventaire(s)

  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Anderlecht-Cureghem (Archistory - 2017-2019)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2019

id

Urban : 39702
voir plus

Description

Immeuble de style Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs. à usage d’hôtel-restaurant, conçu en 1929 par l’architecte Georges Maillé.

Fondé en 1905, le cabaret-restaurant Van Belle s’implante au no 41, une maison néoclassiqueLe style néoclassique (de la fin du XVIIIe siècle à 1914 environ) est un courant architectural mû par un idéal d’ordre et de symétrie, caractérisé par des élévations enduites et blanches, uniformisant l’image de la ville. Le style connaît une grande longévité, évoluant dans ses proportions et son ornementation au cours du temps. d’avant 1835, conçue en ensemble avec le bâtiment d’angle (no 37-39) longeant la Coupure de la Petite Senne. En 1929, l’architecte Maillé remplace le no 43, une maison de même époque, par un haut immeuble avec restaurant au rez-de-chaussée et chambres d’hôtel aux étages. Le complexe hôtelier fait l’objet de multiples agrandissements et transformations au cours du XXe siècle, dont une extension au no 3 de la rue Haberman en 1981 (architecte W. J. Capers). Il a été complètement reconfiguré en 2015-2016.

Bâtiment en béton armé, de cinq niveaux sous brisisUne toiture est dite mansardée lorsqu'elle présente deux pentes différentes sur le même versant. Le brisis est le pan inférieur de la toiture mansardée. Le pan supérieur se nomme le terrasson. et toit plat. Complètement transformé, rez-de-chaussée à l’origine parementéRevêtement de la face extérieure d’un mur. de marbre avec entrée menant aux étages à gauche et devanture à porte axiale pour la salle de restaurant à droite. Étages symétriques, traités en un vaste orielLa logette est un petit ouvrage en surplomb qui s’étend sur un seul étage, contrairement à l’oriel qui en compte plusieurs ou s’allonge sur plusieurs travées. Contrairement au bow-window, logette et oriel sont d’ordinaire de plan rectangulaire ou trapézoïdal et semblent appliqués sur la façade. de plan chantournéUn élément est dit chantourné lorsque sa forme alterne courbe et contre-courbe., en simili-pierreEnduit dont la couleur et la texture imitent la pierre de manière très convaincante, avec généralement des joints factices remplis de mortier gris. blanche rehaussée de pierre blanche. Cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., les latérales étroites, percées dans les pans concaves, les axiales flanquées de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. colossauxUn pilastre, une colonne ou un autre support est dit colossal lorsqu’il s’élève sur plusieurs niveaux ou sur la plus grande partie de la hauteur du bâtiment. à ressautsSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général.. PilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. latéraux à base et couronnement ornés d’un décor de fleurs stylisées; ils se prolongent en consolePièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. pour soutenir une cornicheCorniche. Élément de couronnement d’un entablement, d’une élévation ou d’un élément d’élévation comme une baie ou une lucarne. La corniche se compose de moulures en surplomb les unes par rapport aux autres. La cimaise est la moulure supérieure de la corniche, située au-dessus du larmier. de bois qui suit le tracé de l’oriel (terminaison prévue en pélican sculpté, non réalisée). AllègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. à tablesPetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau.. Au premier étage, porte-fenêtre axiale à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. figurant une corbeille de fleurs. BrisisUne toiture est dite mansardée lorsqu'elle présente deux pentes différentes sur le même versant. Le brisis est le pan inférieur de la toiture mansardée. Le pan supérieur se nomme le terrasson. percé de trois fenêtres. HuisserieMenuiseries qui s’ouvrent et se ferment, c’est-à-dire les portes et les fenêtres. Par extension, le terme désigne également les fenêtres à châssis dormants. remplacée; châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. à imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. à mise en plomb à l’origine.

Sources

Archives
ACA/Urb. 17033 (06.08.1923), 22544 (14.03.1930), 38693 (25.02.1958), 45565bis (03.03.1981).

Périodiques
Almanach du Commerce et de l’Industrie, «Mons (chaussée de)», 1906.

Cartes / plans
CRAAN, W. B., Plan géométrique de la Ville de Bruxelles, 1835.