Typologie(s)

maison bourgeoise
hôtel particulier
dépendances

Intervenant(s)

Wynand JANSSENSarchitecte1871-1872

Styles

Néoclassicisme
Néo-Renaissance
Éclectisme

Inventaire(s)

  • Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
  • Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
  • Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)
  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Extension Sud (Apeb - 2005-2008)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2005-2006

id

Urban : 15968
voir plus

Description

Ensemble de quatre constructions différenciées ; trois hôtels particuliers et une maison bourgeoise, conçus par l'architecte Wynand Janssens pour l'agent de change Prosper Crabbe, en 1872 (nos 99, 101 avenue Louise) et 1871 (no 103 avenue Louise et no 1 rue Blanche).

Aux nos 99 et 101 avenue Louise, deux anciens hôtels particuliers d'inspiration néo-RenaissanceLe style néo-Renaissance (de 1860 à 1914 environ) puise son inspiration dans l'architecture de la Renaissance, un courant artistique né en Italie au XVe siècle qui cherchait à ressusciter l’architecture de l'Antiquité gréco-romaine. italienne, sur schéma en miroir, autrefois identiques. Élévations de cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. et de trois niveaux à l'origine. Surélévation de deux niveaux et d'un étage mansardé, celle du no 101 en 1909 par l'architecte Georges Delcoigne, celle du no 99 en 1948. Élévations enduites. Traitement à bossages au r.d.ch. 1er étage devancé en travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiales par un balcon à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... ; portes-fenêtres sous frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. en pierre bleue.
Corniches à modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche. et châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. conservés. Porte en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. ouvragé et garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... conservés au no 99.

Avenue Louise 101 et 99, <a href='/fr/glossary/183' class='info'>élévations<span>Dessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades.</span></a>, AVB/TP 14473 (1872).

Au no 103 avenue Louise, maison bourgeoise d'inspiration néoclassique et de composition symétriqueDans l'inventaire, une façade est dite de composition symétrique lorsqu’elle compte trois travées égales. À Bruxelles, ce type de façade s’élève souvent sur trois niveaux de hauteur dégressive. La travée axiale est d’ordinaire mise en évidence par un ressaut, par un ou plusieurs balcons et par un décor plus élaboré.. ÉlévationDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. enduite, caractérisée par un traitement à bossage au r.d.ch. ainsi que dans les trumeauxPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau. des étages. Toit mansardé ultérieurement. En 1950, la maison est intégrée au no 1 rue Blanche ; transformation de la porte d'entrée en fenêtre, suppression du balcon axial. Corniche à denticules conservée.

Avenue Louise 103 (photo 2005).

Au no 1 rue Blanche, à l'angle de l'avenue Louise, bel hôtel particulier de style éclectique, avec cour et dépendances. Le bâtiment comprend deux niveaux sous mansarde, et trois façades, les deux principales de quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. égales. La façade arrière donne sur la cour et compte trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Elle comprend l'entrée dans l'axe. Façades en pierre de Savonnières au décor soigné. Côté Louise, façade implantée en retrait d'une terrasse à balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. prenant appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. sur un haut soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue.. Façades raccordées à angles arrondis, accostés de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. à bossages vermiculés. Au r.d.ch., baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle. à clefClaveau central d’un arc ou d’une plate-bande. Il s’agit d’un élément architectonique. Le terme s'utilise également pour des éléments purement décoratifs qui évoquent une clef à rôle structurel. en mascaronDécor sculpté figurant un visage humain ou un masque.. Au 1er étage, baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. sous frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. ornementé de mascaronDécor sculpté figurant un visage humain ou un masque., celles dans l'axe devancées par des balcons à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux.. Corniche en pierre, sous balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. d'attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement.. Vastes lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. sous frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. courbe, à aileronsÉlément décoratif ordinairement enroulé en S et terminé en volutes, qui s’inscrit dans un angle et forme un adoucissement..

Rue Blanche 1, façades principales vues depuis l'avenue Louise (photo 2005).

Rue Blanche, cour ceinturée de muret et grilles, ouverte par deux portails. Entrée en façade arrière, formée par un emmarchement menant à un avant-corps sous terrasse à balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire., doté d'une marquiseAuvent métallique vitré. en verre et fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage..

Écuries et dépendances de style éclectique polychrome, en briques et pierre blanche, implantées en L. ÉlévationDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. d'un ou deux niveaux, sous toiture mansardée (velux ajoutés ultérieurement). BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle. au r.d.ch., trumeauxPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau. ornés de tablesPetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau.. LucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. à frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. courbe et aileronsÉlément décoratif ordinairement enroulé en S et terminé en volutes, qui s’inscrit dans un angle et forme un adoucissement.. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre., garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion. et grilles en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. conservés.
Intérieur partiellement conservé avec belle cage d'escalierEspace à l'intérieur duquel se développe un escalier. et pièce avec plafond peint, etc.

Sources

Archives
AVB/TP 99 et 101 : 14573 (1872) ; 99 : 60477 (1948) ; 101 : 4670 (1909) ; 103 et rue Blanche 1 : 14482 (1871) ; 103 : 59966 (1950).