Anciens couvent et église des Pères Récollets (actuellement église Saint-Nicolas de Myre)
Rue des Palais 181-183
Rue Vanderlinden 13a-15a-15b, 15-17
Typologie(s)
église/cathédrale/basilique
monastère/abbaye/couvent
monastère/abbaye/couvent
Intervenant(s)
M. CELS – architecte – 1891-1892
C. fils ALMAIN (-DE HASE) – architecte – 1868-1871
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Néogothique
Néo-roman
Inventaire(s)
- Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)
- Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
- Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Schaerbeek (Apeb - 2010-2015)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem), l’authenticité (idem + qualité d’exécution) et l’intégrité (état de conservation, éléments d’origine). Un bien possède également un intérêt artistique s’il intègre des œuvres d’art (sculptures, reliefs conçus pour le bien, etc.) ou des éléments décoratifs originaux ou particulièrement qualitatifs (vitraux signés, sgraffites, claire-voie, etc.).
- Esthétique Historiquement, cet intérêt était utilisé pour désigner des espaces verts de valeur et des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur. Mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. Une prise en compte d’autres intérêts s’impose : l’intérêt artistique, l’intérêt paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain et/ou naturel, les panoramas) et l’intérêt urbanistique (ensembles urbains spontanés ou organisés). Les critères de sélection suivants lui sont généralement associés : la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle.
- Historique Le bien présente un intérêt historique : - s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune ; - s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.) ; - s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold) ; - s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte) ; - s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès) ; - s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies) ; - s’il est représentatif de l’œuvre d’un architecte important dans l’histoire de l’architecture à l’échelle internationale, nationale, régionale ou locale (cela concerne à la fois des architectes connus comme V. Horta, V. Bourgeois, M. Polak mais aussi des architectes secondaires, liés localement à une commune, notamment Fernand Lefever à Koekelberg ou Emile Hoebeke à Berchem-Sainte-Agathe).
- Paysager Un paysage est un espace, tel que perçu par l’homme, dont le caractère est le résultat de l’action et de l’interaction de facteurs naturels et/ou humains. Il s’agit d’une notion d’échelle qui est composée de divers éléments (patrimoniaux), dont chacun peut avoir ou non une valeur intrinsèque, mais qui se combinent pour créer un ensemble plus vaste de valeur ajoutée et sont perçus comme tels à une certaine distance. Les vastes panoramas urbains constituent le paysage par excellence, comme la vue sur la ville basse de Bruxelles depuis la place Royale, mais de tels sites composés de différents éléments peuvent également exister à plus petite échelle.
- Social Cet intérêt est difficile à distinguer de l’intérêt folklorique et généralement insuffisante pour justifier une sélection à elle seule. Il peut s’agir d’un : - lieu de mémoire d’une communauté ou d’un groupe social (par exemple, la chapelle de pèlerinage située place de l’Église à Berchem-Sainte-Agathe, le Vieux Tilleul de Boondael à Ixelles) ; - lieu relevant d’une symbolique populaire (par exemple, le café «?La Fleur en Papier Doré?» situé rue des Alexiens) ; - lieu de regroupement ou de structuration d’un quartier (par exemple, les immeubles du Fer à Cheval dans la cité du Floréal) ; - bien faisant partie ou comprenant des équipements collectifs (écoles, crèches, salles communales/paroissiales, salles de sport, stades, etc.) ; - bien ou ensemble (de logements sociaux ou non) conçu de manière à stimuler les interactions sociales, l’entraide et la cohésion de quartier (par exemple les quartiers résidentiels construits après la Seconde Guerre mondiale à Ganshoren ou les quartiers spécifiquement destinés aux aînés) ; - bien faisant partie d’un complexe industriel ayant engendré une activité importante au sein de la commune où il se situe ou pour la Région.
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont historiquement joué un rôle prépondérant dans l’aménagement de l’espace bâti et urbain. Ils définissent généralement d’autres formes d’urbanisme (plan) de manière à créer une interaction entre l’espace bâti et l’espace non bâti (ou ouvert). Cet aménagement inclut également la cohérence entre les différentes échelles. Un bien immobilier a un intérêt urbanistique lorsqu’il y joue un rôle, par exemple : - les immeubles d'angle, - les places cohérentes et les enfilades d’immeubles (suite de façades formant un ensemble homogène de même style, même époque et/ou même gabarit), - les cités-jardins, - les tours (immeubles de grande hauteur) et la qualité de leur relation avec leur environnement immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, - les vestiges de concepts urbanistiques et la façon dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme, par exemple, les palais urbains éclectiques et/ou les hôtels particuliers du quartier Léopold qui sont encore préservés.
Recherches et rédaction
2013-2014
id
Urban : 23241
Description
Implantée sur une parcelle comprise entre les rues des Palais et Vanderlinden, église de style néogothiqueLe style néogothique (à partir de 1860 environ) est une tendance architecturale mettant à l’honneur les formes ogivales et verticales issues du moyen-âge gothique. Le style néo-Tudor s’inspire plus particulièrement du style gothique teinté de Renaissance qui fleurit en Angleterre sous le règne des Tudors. construite de 1868 à 1871 et en 1891-1892. À front de la rue Vanderlinden, couvent d'inspiration néo-romaneLe style néo-roman (à partir de 1850 environ) est une tendance architecturale mettant à l’honneur les formes inspirées du moyen-âge roman., érigé en 1874 et 1886. Plans dressés par l'architecte Constant Almain-de Hase, à qui succède l'architecte M. Cels en 1891.
Historique
Absents de Bruxelles depuis la fin du XVIIIe siècle, les Franciscains s'y réimplantent par l'achat d'une parcelle rue des Palais en octobre 1867 suite à un don financier. La conception de l'église et du couvent attenant est confiée à l'architecte Constant Almain-de Hase. Les travaux d'édification de l'église commencent le 05.02.1868. Ils sont arrêtés par manque de fonds en 1871. Bien que seuls le chœur, les deux chapelles latérales, le transept et une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de la nef sont alors achevés (A), l'église est bénie solennellement en octobre de cette année-là. En 1871 également, la sacristie érigée à gauche du chœur (rue Vanderlinden no15b) est surélevée d'un étage pour servir de logement provisoire aux pères (B). L'édification des bâtiments conventuels, implantés à droite du chœur à front de la même rue Vanderlinden, commencent en 1874 par l'érection d'un premier corps au no15 (C). Un second corps s'y accole au no17 en 1886 (D).

Le 19.10.1888, un vol avec profanation des hosties a lieu dans l'église. Le scandale qu'il provoque permet de relancer avec succès une souscription pour l'achèvement de l'édifice. L'architecte Almain-de Hase est rappelé afin de terminer son œuvre, mais il décède en janvier 1891. C'est finalement l'architecte M. Cels qui parachève l'église (E), dont le chantier se termine le 11.12.1892. Consacré le 16.04.1894, l'édifice est dédié à Notre-Dame des Sept Douleurs. Il est également dénommé église des Pères Récollets.
Entre 1899 et 1907, le no15 est agrandi vers l'arrière (F) et les pères annexent une maison (G) attenante au couvent, qu'ils dotent d'un bâtiment arrière (H).
Détruits par le bombardement du 11.05.1944, la dernière travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. du couvent, la maison annexée et son bâtiment arrière sont reconstruits en 1947 dans le style du couvent, suivant les plans de l'architecte Frans de Keuleneer (G, H). En 1957, une chapelle d'hiver est accolée à la chapelle latérale nord (I). Devenue paroissiale en 1961, l'église prend le nom de Saint-François d'Assise. Les vitraux du chœur et du transept sont probablement placés entre 1958 et 1963.
Suite à la diminution du nombre de Franciscains dans le couvent, l'église est désacralisée et vendue en 1986 au Sint-Lukas Instituut pour être utilisée comme dépôt d'archives. En 2006, elle est rachetée par une communauté orthodoxe roumaine. À cette époque, la toiture du chœur s'effondre, entraînant dans sa chute ses fausses voûtes. L'ensemble de la toiture de l'église est alors refait, le chœur est couvert d'un plancher et la nef aménagée en lieu de culte dédié à Saint-Nicolas de Myre.

Description
Église
Plan
Implantée en léger retrait de la rue des Palais et orientée est-nord-est, église de plan basilical sous toitures en bâtièreToit à deux versants.. Nef de cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., flanquée de bas-côtés. Chœur à chevet polygonal, flanqué de chapelles. La chapelle nord est doublée d'une seconde, d'hiver (1957). Rue Vanderlinden, une tourellePetite tour engagée dans un bâtiment, généralement sur un de ses angles. d'escalier prend place dans l'angle entre le bras du transept et la chapelle latérale sud.
Extérieur
Élévation en briques rouges, rehaussée de pierre bleue et scandée de contreforts. Façades-pignons de la nef et du transept, ainsi que celles des bas-côtés, marquées par une arcadeStructure métallique suspendue aux câbles de traction portant la cabine ou le contrepoids. briséeUn élément est dit brisé, en ogive ou ogival lorsqu’il est composé de deux arcs de cercle se rejoignant en pointe.. RampantsAdjectif indiquant qu’un élément d’élévation n’est ni horizontal ni vertical. Par extension, nom donné aux éléments situés de biais d’un pignon ou d’un fronton. côté rue des Palais animés de redentsUn élément est dit en redent lorsqu'il est disposé de biais et fait saillie en petit éperon. Un élément animé de saillies de ce type est dit redenté ou à redents. de briques. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. briséUn élément est dit brisé, en ogive ou ogival lorsqu’il est composé de deux arcs de cercle se rejoignant en pointe. et rosacesRosace. Ornement symétrique circulaire évoquant une fleur stylisée ou d’autres végétaux. Se dit également d’une baie circulaire à remplage et/ou vitrail, analogue à cet ornement. La rosette est une rosace de petite taille., la plupart à remplages. Portes à penturesLongues bandes de fer fixées à plat sur le battant d'une porte ou d'un volet, de manière à en soutenir les gonds. Les pentures sont souvent décoratives. Elles participent également à l'assemblage des planches du vantail. conservées.
Façade principale percée d'un portailPorche. Hall d’entrée en avant-corps d’un bâtiment ou espace couvert devançant une porte en renfoncement. Portail. Porte monumentale à embrasure profonde. à ébrasementCôtés convergents de l’embrasure d’une baie. à colonnettesUne colonne est un support vertical formé d’un fût de plan circulaire ou polygonal et souvent d’un chapiteau et d’une base. Une colonnette désigne une petite colonne. et voussures; tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. orné d'un médaillonCartouche rond ou ovale. figurant les bras du Christ et de saint François sur fond de croix rayonnante. Au-dessus, arcatureFrise d’arcatures ou d’arceaux. Suite de petits arcs décoratifs ou de petites baies aveugles couvertes d’un arc. aveugleUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre. surmontée d'une rosaceRosace. Ornement symétrique circulaire évoquant une fleur stylisée ou d’autres végétaux. Se dit également d’une baie circulaire à remplage et/ou vitrail, analogue à cet ornement. La rosette est une rosace de petite taille.. PignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. percé d'un tripletGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. à colonnettesUne colonne est un support vertical formé d’un fût de plan circulaire ou polygonal et souvent d’un chapiteau et d’une base. Une colonnette désigne une petite colonne. et ponctué de trous de boulinTrou de boulin. Trou ménagé dans la maçonnerie, d’ordinaire dans l’entablement, afin d’y loger des boulins. Le boulin est une pièce de bois servant à accrocher un échafaudage à la façade. Le cache-boulin est le nom donné au couvercle qui ferme le trou de boulin. Celui-ci peut porter un décor comme une pointe de diamant, une étoile, une tête de lion, une rosace. décoratifs. Croix d'amortissementAmortissement. Élément décoratif placé au sommet d’une élévation.Amorti. Sommé d'un amortissement..
Bas-côtés percés d'une entrée secondaire similaire à la principale, sous rosaceRosace. Ornement symétrique circulaire évoquant une fleur stylisée ou d’autres végétaux. Se dit également d’une baie circulaire à remplage et/ou vitrail, analogue à cet ornement. La rosette est une rosace de petite taille..
Façades du transept percées d'une imposante fenêtre, sous pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. percé d'une plus petite. Croix d'amortissementAmortissement. Élément décoratif placé au sommet d’une élévation.Amorti. Sommé d'un amortissement..
Lanternon octogonal à flèche à la croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit. du transept.
Intérieur
Intérieur en mauvais état de conservation. À l'origine, espace entièrement sous fausses voûtes à croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit. d'ogivesUn élément est dit brisé, en ogive ou ogival lorsqu’il est composé de deux arcs de cercle se rejoignant en pointe.. Nef, transept et chœur rythmés par des arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. brisées à piliersSupport vertical de plan carré. fasciculés et chapiteauxCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. à crochets, surmontées par un triforium et des fenêtres hautes. Liernes et tiercerons à la croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit.. Chapelles latérales surmontées d'une tribune.

Carrelage en céramique anthracite pour la nef et le transept, à damier noir et blanc pour le chœur.
Tambour d'entrée en bois conservé. Maître- autel supprimé. Restes de mobilier en bois, dont des stalles, entreposés dans le transept.
Les vitraux du transept et du chœur proviennent de l'atelier du maître-verrier Ri. Coëme de Saint-Trond, dessinés en collaboration avec le frère mineur P. Geroen. En partie figuratifs, ils reprennent les thèmes propres aux Franciscains. Le vitrail central du chœur représente saint François d'Assise et le Cantique du Soleil, les quatre vitraux qui l'entourent figurent des animaux et des plantes stylisées. Ceux des bras du transept représentent, à gauche, Notre-Dame des Sept Douleurs, la présentation de Marie au temple et les instruments de la Passion du Christ, à droite, saint Antoine, Notre-Dame des Affligés, des poissons, des pains et du vin.

Sacristie, bâtiment annexe et ancien couvent
À front de la rue Vanderlinden, enfilade de quatre corps de bâtiments de différents gabarits. Façades d'inspiration romaneLe style néo-roman (à partir de 1850 environ) est une tendance architecturale mettant à l’honneur les formes inspirées du moyen-âge roman., en briques rouges à arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. enduitesL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc.. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. pour la plupart à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle..
Au no15b (B), sacristie de deux niveaux sous toit plat et sept travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. PortailPorche. Hall d’entrée en avant-corps d’un bâtiment ou espace couvert devançant une porte en renfoncement. Portail. Porte monumentale à embrasure profonde. à ébrasementCôtés convergents de l’embrasure d’une baie. à deux colonnettesUne colonne est un support vertical formé d’un fût de plan circulaire ou polygonal et souvent d’un chapiteau et d’une base. Une colonnette désigne une petite colonne.. Au rez-de-chaussée, fenêtre de la sixième travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. aveugleUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre., occupée par un bas-relief de la Vierge, vraisemblablement placé après-guerre. Porte à penturesLongues bandes de fer fixées à plat sur le battant d'une porte ou d'un volet, de manière à en soutenir les gonds. Les pentures sont souvent décoratives. Elles participent également à l'assemblage des planches du vantail. et châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. à imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. à petits-boisPetit-bois, petit-fer. Petit élément en bois ou en fer subdivisant le vitrage d’un châssis. cintrés conservés.
Au no15a (J), bâtiment annexe d'un seul niveau sous toit plat. Quatre fenêtres à l'origine, la dernière remplacée par une porte en 1985.
Aux nos15 (C, F) et 17 (D, G, H), anciens bâtiments conventuels. HuisserieMenuiseries qui s’ouvrent et se ferment, c’est-à-dire les portes et les fenêtres. Par extension, le terme désigne également les fenêtres à châssis dormants. remplacée.
Au no15, corps de trois niveaux sous toiture à croupesUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux.. Façade à rue de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Partie arrière (entre 1899 et 1907) à façade à ancresPièce métallique apparente ou noyée dans l’enduit de façade, fixée à l’extrémité d’un tirant en fer pour solidariser les murs et les planchers. Il existe des ancres purement décoratives, non reliées à des tirants. et friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. d'entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. à arceauxFrise d’arcatures ou d’arceaux. Suite de petits arcs décoratifs ou de petites baies aveugles couvertes d’un arc..
Au no17, corps de deux niveaux sous toit en bâtièreToit à deux versants., marqué à l'arrière par un avant-corps à trois pans, à usage de chapelle à l'origine. En façade avant, onze travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., les trois dernières de 1947. Entrée à la huitième travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. à l'origine, aujourd'hui à la cinquième, à l'emplacement de la cage d'escalierEspace à l'intérieur duquel se développe un escalier. originelle. En façade arrière, partie droite sous toiture mansardéeUne toiture est dite mansardée lorsqu'elle présente deux pentes différentes sur le même versant. Le brisis est le pan inférieur de la toiture mansardée. Le pan supérieur se nomme le terrasson.. À gauche, ancienne chapelle à contreforts avec absidiole semi-circulaire ultérieure.
Historique
Absents de Bruxelles depuis la fin du XVIIIe siècle, les Franciscains s'y réimplantent par l'achat d'une parcelle rue des Palais en octobre 1867 suite à un don financier. La conception de l'église et du couvent attenant est confiée à l'architecte Constant Almain-de Hase. Les travaux d'édification de l'église commencent le 05.02.1868. Ils sont arrêtés par manque de fonds en 1871. Bien que seuls le chœur, les deux chapelles latérales, le transept et une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de la nef sont alors achevés (A), l'église est bénie solennellement en octobre de cette année-là. En 1871 également, la sacristie érigée à gauche du chœur (rue Vanderlinden no15b) est surélevée d'un étage pour servir de logement provisoire aux pères (B). L'édification des bâtiments conventuels, implantés à droite du chœur à front de la même rue Vanderlinden, commencent en 1874 par l'érection d'un premier corps au no15 (C). Un second corps s'y accole au no17 en 1886 (D).

Le 19.10.1888, un vol avec profanation des hosties a lieu dans l'église. Le scandale qu'il provoque permet de relancer avec succès une souscription pour l'achèvement de l'édifice. L'architecte Almain-de Hase est rappelé afin de terminer son œuvre, mais il décède en janvier 1891. C'est finalement l'architecte M. Cels qui parachève l'église (E), dont le chantier se termine le 11.12.1892. Consacré le 16.04.1894, l'édifice est dédié à Notre-Dame des Sept Douleurs. Il est également dénommé église des Pères Récollets.
Entre 1899 et 1907, le no15 est agrandi vers l'arrière (F) et les pères annexent une maison (G) attenante au couvent, qu'ils dotent d'un bâtiment arrière (H).
Détruits par le bombardement du 11.05.1944, la dernière travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. du couvent, la maison annexée et son bâtiment arrière sont reconstruits en 1947 dans le style du couvent, suivant les plans de l'architecte Frans de Keuleneer (G, H). En 1957, une chapelle d'hiver est accolée à la chapelle latérale nord (I). Devenue paroissiale en 1961, l'église prend le nom de Saint-François d'Assise. Les vitraux du chœur et du transept sont probablement placés entre 1958 et 1963.
Suite à la diminution du nombre de Franciscains dans le couvent, l'église est désacralisée et vendue en 1986 au Sint-Lukas Instituut pour être utilisée comme dépôt d'archives. En 2006, elle est rachetée par une communauté orthodoxe roumaine. À cette époque, la toiture du chœur s'effondre, entraînant dans sa chute ses fausses voûtes. L'ensemble de la toiture de l'église est alors refait, le chœur est couvert d'un plancher et la nef aménagée en lieu de culte dédié à Saint-Nicolas de Myre.

Description
Église
Plan
Implantée en léger retrait de la rue des Palais et orientée est-nord-est, église de plan basilical sous toitures en bâtièreToit à deux versants.. Nef de cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., flanquée de bas-côtés. Chœur à chevet polygonal, flanqué de chapelles. La chapelle nord est doublée d'une seconde, d'hiver (1957). Rue Vanderlinden, une tourellePetite tour engagée dans un bâtiment, généralement sur un de ses angles. d'escalier prend place dans l'angle entre le bras du transept et la chapelle latérale sud.
Extérieur
Élévation en briques rouges, rehaussée de pierre bleue et scandée de contreforts. Façades-pignons de la nef et du transept, ainsi que celles des bas-côtés, marquées par une arcadeStructure métallique suspendue aux câbles de traction portant la cabine ou le contrepoids. briséeUn élément est dit brisé, en ogive ou ogival lorsqu’il est composé de deux arcs de cercle se rejoignant en pointe.. RampantsAdjectif indiquant qu’un élément d’élévation n’est ni horizontal ni vertical. Par extension, nom donné aux éléments situés de biais d’un pignon ou d’un fronton. côté rue des Palais animés de redentsUn élément est dit en redent lorsqu'il est disposé de biais et fait saillie en petit éperon. Un élément animé de saillies de ce type est dit redenté ou à redents. de briques. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. briséUn élément est dit brisé, en ogive ou ogival lorsqu’il est composé de deux arcs de cercle se rejoignant en pointe. et rosacesRosace. Ornement symétrique circulaire évoquant une fleur stylisée ou d’autres végétaux. Se dit également d’une baie circulaire à remplage et/ou vitrail, analogue à cet ornement. La rosette est une rosace de petite taille., la plupart à remplages. Portes à penturesLongues bandes de fer fixées à plat sur le battant d'une porte ou d'un volet, de manière à en soutenir les gonds. Les pentures sont souvent décoratives. Elles participent également à l'assemblage des planches du vantail. conservées.
Façade principale percée d'un portailPorche. Hall d’entrée en avant-corps d’un bâtiment ou espace couvert devançant une porte en renfoncement. Portail. Porte monumentale à embrasure profonde. à ébrasementCôtés convergents de l’embrasure d’une baie. à colonnettesUne colonne est un support vertical formé d’un fût de plan circulaire ou polygonal et souvent d’un chapiteau et d’une base. Une colonnette désigne une petite colonne. et voussures; tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. orné d'un médaillonCartouche rond ou ovale. figurant les bras du Christ et de saint François sur fond de croix rayonnante. Au-dessus, arcatureFrise d’arcatures ou d’arceaux. Suite de petits arcs décoratifs ou de petites baies aveugles couvertes d’un arc. aveugleUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre. surmontée d'une rosaceRosace. Ornement symétrique circulaire évoquant une fleur stylisée ou d’autres végétaux. Se dit également d’une baie circulaire à remplage et/ou vitrail, analogue à cet ornement. La rosette est une rosace de petite taille.. PignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. percé d'un tripletGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. à colonnettesUne colonne est un support vertical formé d’un fût de plan circulaire ou polygonal et souvent d’un chapiteau et d’une base. Une colonnette désigne une petite colonne. et ponctué de trous de boulinTrou de boulin. Trou ménagé dans la maçonnerie, d’ordinaire dans l’entablement, afin d’y loger des boulins. Le boulin est une pièce de bois servant à accrocher un échafaudage à la façade. Le cache-boulin est le nom donné au couvercle qui ferme le trou de boulin. Celui-ci peut porter un décor comme une pointe de diamant, une étoile, une tête de lion, une rosace. décoratifs. Croix d'amortissementAmortissement. Élément décoratif placé au sommet d’une élévation.Amorti. Sommé d'un amortissement..
Bas-côtés percés d'une entrée secondaire similaire à la principale, sous rosaceRosace. Ornement symétrique circulaire évoquant une fleur stylisée ou d’autres végétaux. Se dit également d’une baie circulaire à remplage et/ou vitrail, analogue à cet ornement. La rosette est une rosace de petite taille..
Façades du transept percées d'une imposante fenêtre, sous pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. percé d'une plus petite. Croix d'amortissementAmortissement. Élément décoratif placé au sommet d’une élévation.Amorti. Sommé d'un amortissement..
Lanternon octogonal à flèche à la croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit. du transept.
Intérieur
Intérieur en mauvais état de conservation. À l'origine, espace entièrement sous fausses voûtes à croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit. d'ogivesUn élément est dit brisé, en ogive ou ogival lorsqu’il est composé de deux arcs de cercle se rejoignant en pointe.. Nef, transept et chœur rythmés par des arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. brisées à piliersSupport vertical de plan carré. fasciculés et chapiteauxCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. à crochets, surmontées par un triforium et des fenêtres hautes. Liernes et tiercerons à la croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit.. Chapelles latérales surmontées d'une tribune.

Carrelage en céramique anthracite pour la nef et le transept, à damier noir et blanc pour le chœur.
Tambour d'entrée en bois conservé. Maître- autel supprimé. Restes de mobilier en bois, dont des stalles, entreposés dans le transept.
Les vitraux du transept et du chœur proviennent de l'atelier du maître-verrier Ri. Coëme de Saint-Trond, dessinés en collaboration avec le frère mineur P. Geroen. En partie figuratifs, ils reprennent les thèmes propres aux Franciscains. Le vitrail central du chœur représente saint François d'Assise et le Cantique du Soleil, les quatre vitraux qui l'entourent figurent des animaux et des plantes stylisées. Ceux des bras du transept représentent, à gauche, Notre-Dame des Sept Douleurs, la présentation de Marie au temple et les instruments de la Passion du Christ, à droite, saint Antoine, Notre-Dame des Affligés, des poissons, des pains et du vin.

Sacristie, bâtiment annexe et ancien couvent
À front de la rue Vanderlinden, enfilade de quatre corps de bâtiments de différents gabarits. Façades d'inspiration romaneLe style néo-roman (à partir de 1850 environ) est une tendance architecturale mettant à l’honneur les formes inspirées du moyen-âge roman., en briques rouges à arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. enduitesL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc.. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. pour la plupart à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle..
Au no15b (B), sacristie de deux niveaux sous toit plat et sept travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. PortailPorche. Hall d’entrée en avant-corps d’un bâtiment ou espace couvert devançant une porte en renfoncement. Portail. Porte monumentale à embrasure profonde. à ébrasementCôtés convergents de l’embrasure d’une baie. à deux colonnettesUne colonne est un support vertical formé d’un fût de plan circulaire ou polygonal et souvent d’un chapiteau et d’une base. Une colonnette désigne une petite colonne.. Au rez-de-chaussée, fenêtre de la sixième travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. aveugleUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre., occupée par un bas-relief de la Vierge, vraisemblablement placé après-guerre. Porte à penturesLongues bandes de fer fixées à plat sur le battant d'une porte ou d'un volet, de manière à en soutenir les gonds. Les pentures sont souvent décoratives. Elles participent également à l'assemblage des planches du vantail. et châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. à imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. à petits-boisPetit-bois, petit-fer. Petit élément en bois ou en fer subdivisant le vitrage d’un châssis. cintrés conservés.
Au no15a (J), bâtiment annexe d'un seul niveau sous toit plat. Quatre fenêtres à l'origine, la dernière remplacée par une porte en 1985.
Aux nos15 (C, F) et 17 (D, G, H), anciens bâtiments conventuels. HuisserieMenuiseries qui s’ouvrent et se ferment, c’est-à-dire les portes et les fenêtres. Par extension, le terme désigne également les fenêtres à châssis dormants. remplacée.
Au no15, corps de trois niveaux sous toiture à croupesUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux.. Façade à rue de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Partie arrière (entre 1899 et 1907) à façade à ancresPièce métallique apparente ou noyée dans l’enduit de façade, fixée à l’extrémité d’un tirant en fer pour solidariser les murs et les planchers. Il existe des ancres purement décoratives, non reliées à des tirants. et friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. d'entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. à arceauxFrise d’arcatures ou d’arceaux. Suite de petits arcs décoratifs ou de petites baies aveugles couvertes d’un arc..
Au no17, corps de deux niveaux sous toit en bâtièreToit à deux versants., marqué à l'arrière par un avant-corps à trois pans, à usage de chapelle à l'origine. En façade avant, onze travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., les trois dernières de 1947. Entrée à la huitième travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. à l'origine, aujourd'hui à la cinquième, à l'emplacement de la cage d'escalierEspace à l'intérieur duquel se développe un escalier. originelle. En façade arrière, partie droite sous toiture mansardéeUne toiture est dite mansardée lorsqu'elle présente deux pentes différentes sur le même versant. Le brisis est le pan inférieur de la toiture mansardée. Le pan supérieur se nomme le terrasson.. À gauche, ancienne chapelle à contreforts avec absidiole semi-circulaire ultérieure.
Sources
Archives
ACS/Urb. 259-17.
ACS/Urb. 259-17.
Périodiques
FRÈRE, B., «Mutations d'un siècle de présence franciscaine à Bruxelles», extrait de la Revue d'Histoire Ecclésiastique, 2001, vol. 96, 3-4, Louvain, 2001.
FRÈRE, B., «Mutations d'un siècle de présence franciscaine à Bruxelles», Scarenbeka, 25, mars 2000, pp. 4-35.
L'Émulation, 1875, pl. 27, 42.
FRÈRE, B., «Mutations d'un siècle de présence franciscaine à Bruxelles», extrait de la Revue d'Histoire Ecclésiastique, 2001, vol. 96, 3-4, Louvain, 2001.
FRÈRE, B., «Mutations d'un siècle de présence franciscaine à Bruxelles», Scarenbeka, 25, mars 2000, pp. 4-35.
L'Émulation, 1875, pl. 27, 42.