Typologie(s)

hôtel particulier

Intervenant(s)

Barnabé GUIMARD1776

J.B.V. BARRÉarchitecte1776

Oscar FLANNEAUarchitecte1907-1908

Oscar FLANNEAUarchitecte1926

Statut juridique

Classé depuis le 22 décembre 1951

Styles

Néoclassicisme

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 30523
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Description

Ancien Hôtel de Belle-Vue, abritant actuellement le Musée de Belle-Vue. Pavillon disposant trois ailes en U, comptant cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. à gauche, huit au centre et sept à droite Construit en 1776-1777 par le négociant en vins Ph. de Proft, qui désirait y ouvrir un luxueux hôtel pour voyageurs. Avait alors son entrée principale sur la place Royale et, vers la rue de Belle-Vue (actuelle place des Palais), une cour fermée par un mur couronné d’une balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire., similaire à ceux du quartier du Parc. Parcelle grevée de servitudes : obligation d’élever, vers l’impasse du Borgendael, une clôture dont la hauteur ne dépasserait pas celle de la corniche du rez-de-chaussée du pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon.; respect de cette hauteur pour les dépendances des arrières. Cette dernière prescription fut modifiée en 1827 et on permit un niveau supplémentaire. Dans la deuxième moitié du XIXe siècle, les annexes du pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. donnant impasse du Borgendael comprenaient un bâtiment de neuf travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. et trois niveaux et demi attenant à un autre, de trois niveaux et sept travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., comme l’indiquent des vues du XIXe siècle et des documents d’archives relatifs à des transformations et embellissements (1862, 1865, 1871, 1884). En 1902, le pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. fut acheté à la demande de Léopold II par la Fondation de la Couronne pour être englobé dans le Palais royal et servir de résidence à la princesse Clémentine : en 1906, démolition des annexes de l’impasse du Borgendael, renouvellement partiel de la balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. et des corniches et surélévation de la toiture du pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. par l’architecte O. Flanneau; en 1907-1908, aménagement intérieur (entre autres ajout de cloisons et de faux-plafonds) et construction, vers la place des Palais, d’un corps d’entrée avec passage et d’une cage d’escalier d’honneur. Hôtel à nouveau transformé en 1926 par O. Flanneau, comme résidence du futur Léopold III et de la princesse Astrid. Après 1934, il accueillit encore des réfugiés; depuis 1978, il abrite une annexe des Musées Royaux d’Art et d’Histoire.

Intérieur de style Louis XVILe style néo-Louis XVI se développe à partir de 1910 environ. Il reprend des éléments typiques du néoclassicisme contemporain du règne de Louis XVI : noeud de ruban, médaillons ovales, lauriers, faisceau de licteurs, etc. datant en général des remaniements du début du XXe siècle et conservant ou intégrant probablement des éléments primitifs.


Sources

Archives
AVB/TP 8042 (1776-1827), 1258 (1862, 1865), 8043 et 4881 (1871), 1260 (1884), 34 (1906), 2771 (1907). 
KCML, dossier 4778.

Périodiques
GUBBELS-THYS, M.-A., Le Musée de Belle-Vue, son histoire, dans Liber Memorialis 1835-1895, Bruxelles, 1985, p. 71-73.