Typologie(s)

hôtel particulier
musée
ascenseur historique

Intervenant(s)

Barnabé GUIMARD1776

J.B.V. BARRÉarchitecte1776

Statut juridique

Classé depuis le 22 décembre 1951, 21 octobre 1993

Styles

Néoclassicisme

Inventaire(s)

  • Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
  • Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)
  • Inventaire des ascenseurs historiques (Homegrade - DPC)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Technique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 30519
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Description

Pavillon ne présentant à l’origine vers la rue de la Régence que trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Construit, après l’achat de l’hôtel de Merode en 1780, par la corporation des Brasseurs, il était en partie destiné au ministre de France, le comte d’Adhémar et de Montfalcon. J.B.V. Barré en conçu la disposition intérieure. Sous la Régime français, il fut divisé en deux et vendu à des particuliers en tant que bien national.

Bâtiment gauche (trois travées). Comprenait jadis une cour intérieure et, vers la rue de la Régence — d’après d’anciennes photos — une façade d’un niveau et cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., avec porte cochère centrale et pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. sommés de vases, dotée dans les deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. gauche d’un deuxième niveau légèrement en retrait, rythmé de lésènesLes lésènes sont des jambes saillantes en répétition sur un mur, réunies par un arc ou par une frise d’arceaux. Ce couronnement d’arc ou d’arceaux distingue la lésène du pilastre., formant la façade latérale d’une annexe parallèle; trois travées droite exhaussées, selon permis de bâtir de 1838, d’un niveau peu élevé conçu comme une galerie simulant une tente. Bâtiment vers la place Royale transformé intérieurement en 1909 pour la « Compagnie des Indes » et en 1912-1913 pour la « Taverne de la Régence ». En 1928, agrandissement des arrières pour la « Société de Textile Africaine », sur les plans des architectes G.C. Veraart et E. Richir : ajout de six travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d’ordonnance identique, également dotées d’une balustrade en attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement. et d’une entrée principale sous balcon ; devient ainsi un vaste bâtiment de plan rectangulaire sous toit mansardé, la nouvelle construction cachant une ossature en béton et un imposant escalier d’allure Art Déco, en marbre et granitoMatériau composé de mortier et de pierres colorées concassées présentant, après polissage, l’aspect d’un granit..

Bâtiment droite (quatre travées). Comprenait au XIXe siècle une cour intérieure; à l’arrière, une resserre et des écuries et, vers la rue du Musée, une annexe d’un niveau et deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., surélevée d’un niveau et allongée d’une travée selon un permis de bâtir de 1880 (état actuel). Profonde transformation pour « The Gresham Life Assurance » sur les plans de l’architecte Léon Govaerts et d’après des permis de bâtir de 1900-1901 : à l’arrière, construction d’une annexe de trois niveaux plus entresol, surélevée d’un niveau et d’un étage de mansardes. Outre l’aménagement de l’intérieur du pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. de la place Royale au rez-de-chaussée et aux étages, rénovation de l’entrée en style Art nouveauStyle Art nouveau (de 1893 à 1914 environ). Mouvement international, avec de fortes variantes locales, né en réaction aux styles « néo ». En Belgique, ce courant connaît deux tendances : d’un côté, sous l’égide de Victor Horta, l'Art nouveau « floral », aux lignes organiques ; de l’autre, l'Art nouveau géométrique, influencé par l'art de Paul Hankar ou la Sécession viennoise. : remarquable vestibule avec escalier central de plan courbe en marbre de Carrare; de part et d’autre, vitrages bombés à vitraux colorés décorés de motifs floraux sur panneaux d’allège à sgraffitesTechnique de décoration murale consistant à recouvrir d’une mince couche d’enduit clair une première couche de ton sombre. Un dessin est ensuite créé en grattant partiellement l’enduit clair, alors qu’il est encore frais, pour mettre à jour l’enduit foncé sous-jacent. Les traits des dessins apparaissent ainsi en creux et en foncé. En outre, la couche d’enduit clair peut être mise en couleur.; beaux sol en mosaïque et cage d’ascenseur; près du guichet, escalier ajouté en 1911. Plaque commémorative — jadis encadrée d’un décor stuqué — portant la date de fondation et un portrait de Th. Gresham (1519-1579), conseiller financier d’Henri VIII et fondateur de la « Royal Exchange ». Ailleurs subsistent des fragments de la décoration intérieure d’origine, comme des encadrements ou des plafonds stuqués.

Depuis les années 1965-1967, bâtiments occupés tous deux par le Musée d’Art Ancien et rénovation globale du Musée (voir rue de la Régence, n° 3), conçue par les architectes E. de Felici et R. Delers.


Sources

Archives
AVB/TP 20037 (1838), 2741 (1909), 5934 (1912-1913), 35791 (1928), 1355 (1880), 815 (1900-1901), 20638 (1911). 
KCML, dossier 4478. 
IRPA, clichés ACL 198897 B, 6749 E.