Typologie(s)

hôtel particulier

Intervenant(s)

Barnabé GUIMARD1776

J.B.V. BARRÉarchitecte1776

Statut juridique

Classé depuis le 22 décembre 1951

Styles

Néoclassicisme

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 30366
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Description

À l’angle de la rue de Namur, pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. construit contre l’église Saint-Jacques. Huit travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. et deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. — celle de gauche aveugle — sous bâtièresToit à deux versants. à croupeUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux. et à pentes inégales; vers la rue de Namur, accolées à droite, deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. en décrochement formant un angle, avec baies rectangulaires — certaines obturées — et toit plat. Construit comme les nos 7-8 par l’abbaye de Coudenberg, après un échange de terrain, en vertu de la lettre patente du 21.12.1775. Intérieur primitivement conçu par B. Guimard. Divisé et loué dès l’origine — la partie gauche dévolue à l’Hôtel Le Noble — puis vendu par l’abbaye : la partie gauche fut acquise en 1784 par l’amman F. Rapedius de Bergh, l’autre mise en vente publique en 1788.

Au n°5, occupé entre la deuxième moitié du XIXe et la première moitié du XXe siècle par la Taverne du Globe, trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. vers la place; construction à l’arrière, selon des pièces d’archives de 1888, d’une haute annexe sous bâtièreToit à deux versants. vitrée; latéralement, dans la partie en angle, transformation d’une fenêtre en porte menant à une nouvelle cage d’escalier, selon permis de bâtir de 1930.

La Taverne du Globe a régulièrement accueilli, de 1889 à 1912, le Cercle Africain. Ce cercle réunit des militaires, des administrateurs territoriaux, des fonctionnaires de l’État Indépendant du Congo (puis Congo belge) avec comme objectifs la promotion de l’entreprise coloniale et être une plateforme de rencontre (entre anciens et nouveaux colons, investisseurs intéressés par les possibilités qu’offrent l’Afrique, etc.). En 1912, le Cercle Africain s’installe dans le bâtiment de l’Union Coloniale Belge (voir rue de Stassart 34). En 1930, le roi Albert I autorise le cercle à prendre l’appellation de Cercle Royal Africain. Après l’Indépendance du Congo en 1960, le cercle n’est pas dissout. Il existe toujours actuellement sous le nom de Cercle Royal Africain et d’Outre-Mer et regroupe des personnes qui ont vécu ou exercé des activités professionnelles Outre-Mer, principalement en Afrique centrale.

Au n°6, cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. avec entrée axiale; jadis, cour intérieure et dépendances. Relèvement des linteauxÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. des fenêtres de cave selon permis de bâtir de 1930. Important réaménagement pour l’installation d’une succursale de la Banque de Commerce, sur les plans de 1929 de l’architecte H. Lacoste, avec renouvellement de la façade arrière et construction d’une aile sous verrière en bâtièreToit à deux versants. à la place de la cour; intégration du n° 5 et adaptation intérieure de tout le pavillon sur les plans de 1949 des architectes I. et J.-I. Renchion. Actuellement occupé par une extension de la Banque Bruxelles-Lambert.

Sources

Archives
AVB/TP 1917 (1888), 36525 (1930), 28600 (1920), 36526 (1920), 59415 (1949).