Typologie(s)
hôtel particulier
Intervenant(s)
Barnabé GUIMARD – 1776
J.B.V. BARRÉ – architecte – 1776
Oscar FLANNEAU – architecte – 1907-1908
Oscar FLANNEAU – architecte – 1926
Styles
Néoclassicisme
Inventaire(s)
- Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
- Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
- Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique
- Esthétique
- Historique
- Urbanistique
Recherches et rédaction
2016
id
Urban : 30523
Description
Ancien Hôtel de Belle-Vue, abritant actuellement
le Musée de Belle-Vue. Pavillon disposant trois ailes en U, comptant
cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. à gauche, huit au centre et sept à droite Construit en 1776-1777
par le négociant en vins Ph. de Proft, qui désirait y ouvrir un luxueux hôtel
pour voyageurs. Avait alors son entrée principale sur la place Royale et, vers
la rue de Belle-Vue (actuelle place des Palais), une cour fermée par un mur
couronné d’une balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire., similaire à ceux du quartier du Parc. Parcelle
grevée de servitudes : obligation d’élever, vers l’impasse du Borgendael, une
clôture dont la hauteur ne dépasserait pas celle de la corniche du
rez-de-chaussée du pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon.; respect de cette hauteur pour les dépendances des
arrières. Cette dernière prescription fut modifiée en 1827 et on permit un
niveau supplémentaire. Dans la deuxième moitié du XIXe siècle, les
annexes du pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. donnant impasse du Borgendael comprenaient un bâtiment de
neuf travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. et trois niveaux et demi attenant à un autre, de trois niveaux et
sept travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., comme l’indiquent des vues du XIXe siècle et des
documents d’archives relatifs à des transformations et embellissements (1862,
1865, 1871, 1884). En 1902, le pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. fut acheté à la demande de Léopold II
par la Fondation de la Couronne pour être englobé dans le Palais royal et
servir de résidence à la princesse Clémentine : en 1906, démolition des annexes
de l’impasse du Borgendael, renouvellement partiel de la balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. et des
corniches et surélévation de la toiture du pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. par l’architecte O.
Flanneau; en 1907-1908, aménagement intérieur (entre autres ajout de cloisons
et de faux-plafonds) et construction, vers la place des Palais, d’un corps
d’entrée avec passage et d’une cage d’escalier d’honneur. Hôtel à nouveau
transformé en 1926 par O. Flanneau, comme résidence du futur Léopold III et de
la princesse Astrid. Après 1934, il accueillit encore des réfugiés; depuis
1978, il abrite une annexe des Musées Royaux d’Art et d’Histoire.
Intérieur de style Louis XVILe style néo-Louis XVI se développe à partir de 1910 environ. Il reprend des éléments typiques du néoclassicisme contemporain du règne de Louis XVI : noeud de ruban, médaillons ovales, lauriers, faisceau de licteurs, etc. datant en général des remaniements du début du XXe siècle et conservant ou intégrant probablement des éléments primitifs.
Intérieur de style Louis XVILe style néo-Louis XVI se développe à partir de 1910 environ. Il reprend des éléments typiques du néoclassicisme contemporain du règne de Louis XVI : noeud de ruban, médaillons ovales, lauriers, faisceau de licteurs, etc. datant en général des remaniements du début du XXe siècle et conservant ou intégrant probablement des éléments primitifs.
Sources
Archives
AVB/TP 8042 (1776-1827), 1258 (1862, 1865), 8043 et 4881 (1871), 1260 (1884), 34 (1906), 2771 (1907).
KCML, dossier 4778.
Périodiques
GUBBELS-THYS, M.-A., Le Musée de Belle-Vue, son histoire, dans Liber Memorialis 1835-1895, Bruxelles, 1985, p. 71-73.