Typologie(s)

maison bourgeoise

Intervenant(s)

Ernest ACKERarchitecte1892

INCONNU - ONBEKEND1873

Styles

Néoclassicisme

Inventaire(s)

  • Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
  • Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
  • Inventaire des sgraffites (GERPM)
  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Saint-Gilles (DMS-DML - 1997-2004)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Technique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

1997-2004

id

Urban : 1914
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Description

Maison d'inspiration néoclassique, de composition asymétriqueDans l'inventaire, une façade est dite de composition asymétrique lorsqu’elle compte deux travées inégales. À Bruxelles, ce type de façade s’élève souvent sur trois niveaux. La travée principale est d’ordinaire mise en évidence par un ressaut, par un ou plusieurs balcons et par un décor plus élaboré. Les caves, d’ordinaire à demi enterrées, se marquent en façade par un soubassement élevé., édifiée en 1873 en ensemble avec le no 227 et remodelée en 1892 sur les plans de l'arch. Ernest Acker.

Travée principale devancée au niveau médian d'une logette en bois établie en 1892. R.d.ch. commercial établi en 1926 et transformé en 1937 avec vitrine rect. parementée de marbriteCommercialisée au début des années 1920, la marbrite est un verre opacifié et coloré dans la masse, de teintes variées, parfois veiné.. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rect., à encadrement plat au r.d.ch. et mouluré aux étages. BaieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. principale du 3e niveau flanquée de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. soutenant le bandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. d'architraveMoulure inférieure de l’entablement, située sous la frise.. Étages intégralement décorés de sgraffitesTechnique de décoration murale consistant à recouvrir d’une mince couche d’enduit clair une première couche de ton sombre. Un dessin est ensuite créé en grattant partiellement l’enduit clair, alors qu’il est encore frais, pour mettre à jour l’enduit foncé sous-jacent. Les traits des dessins apparaissent ainsi en creux et en foncé. En outre, la couche d’enduit clair peut être mise en couleur. noirs et blancs datant de 1892 et formant l'un des ensembles les plus anc. de la capitale ; décor d'inspiration RenaissanceLe style néo-Renaissance (de 1860 à 1914 environ) puise son inspiration dans l'architecture de la Renaissance, un courant artistique né en Italie au XVe siècle qui cherchait à ressusciter l’architecture de l'Antiquité gréco-romaine. italienne ; frisesBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. horizontales continues à postesOrnement répétitif formant une frise qui ressemble à de petites vagues recourbées en volute., friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. à grecques séparant les étages, médaillonCartouche rond ou ovale. avec visage féminin coiffé d'un casque dans l'allègePartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. de la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d'accès, putti tenant des guirlandes et encadrant un cartoucheDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale. au-dessus de la baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. principale du niveau supérieur, palmettesOrnement symétrique dont la forme est proche de celle d’une palme. La palmette est parfois composée de feuilles d’acanthe., rinceauxOrnements végétaux disposés en enroulements., etc. BandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. d'entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. ayant perdu son décor de sgraffitesTechnique de décoration murale consistant à recouvrir d’une mince couche d’enduit clair une première couche de ton sombre. Un dessin est ensuite créé en grattant partiellement l’enduit clair, alors qu’il est encore frais, pour mettre à jour l’enduit foncé sous-jacent. Les traits des dessins apparaissent ainsi en creux et en foncé. En outre, la couche d’enduit clair peut être mise en couleur.. Corniche denticulée à mutulesModillons de l’ordre dorique. Éléments décoratifs en forme de dé assez plat, répétés sous une corniche.. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. d'origine à petits-bois.

Sources

Archives
ACSG/Urb. 2124 (1873), 3004 (1892), 300 (1926), 127 (1937).

Ouvrages
DEMANET, M., HENNAUT, E., LIESENS, L., et al., Les sgraffites à Bruxelles, Fondation Roi Baudouin, Bruxelles, 1996 (L'Art dans la rue), pp. 42-43.
Inventaire des sgraffites. Saint-Gilles, GERPM-SC asbl, s.l., s.d., fiche 95.

Périodiques
FLOUQUET, P.-L., « Sur le même thème…Une interview de M. Victor Bourgeois, professeur à l'Institut Supérieur des Arts Décoratifs, membre de la Libre Académie Picard », Bâtir, 39, 1936, p. 545.
« Maison, chaussée de Charleroi, 193, à Bruxelles (1892), architecte M. Ernest Acker », L'Émulation, 1895, col. 184-185, pl. 11-12.