Typologie(s)

hôtel particulier
dépendances

Intervenant(s)

Jules BRUNFAUTarchitecte1899

Styles

Éclectisme
Néo-Renaissance
Empire

Inventaire(s)

  • Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
  • Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
  • Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)
  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Saint-Gilles (DMS-DML - 1997-2004)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

1997-2004

id

Urban : 1810
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Description

Hôtel de maître d'inspiration néo-RenaissanceLe style néo-Renaissance (de 1860 à 1914 environ) puise son inspiration dans l'architecture de la Renaissance, un courant artistique né en Italie au XVe siècle qui cherchait à ressusciter l’architecture de l'Antiquité gréco-romaine. vénitienne, de 1899, signé en façade « J(ules) Brunfaut archte ».

Élévation symétrique en pierre blanche, de trois niveaux de hauteur dégressive et quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle., dont les dimensions s'amenuisent aux étages. Au r.d.ch., vastes baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. surlignées par un encadrement à bossages ; à g., porte cochère panneautée à jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants., timbrée d'une large clefClaveau central d’un arc ou d’une plate-bande. Il s’agit d’un élément architectonique. Le terme s'utilise également pour des éléments purement décoratifs qui évoquent une clef à rôle structurel. avec blason du commanditaire, Henri Torley. 1er étage devancé d'une balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. continue qui sert de socleMassif surélevant un support ou une statue. à des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. latéraux et des colonnes adossées. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. jumelées sous arc de déchargeArc noyé dans un mur plein, qui surmonte généralement un linteau ou un autre couvrement et sert à le soulager. cintré ménageant un tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. avec oculusJour de forme circulaire, ovale ou polygonale. aveugleUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre.. EntablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne., à friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de métopesDans une frise d’entablement, surface nue ou ornementée qui alterne avec les triglyphes. à motif de tête de lion, séparant les étages. Dern. niveau rythmé par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. et percé de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. jumelées. Tous les pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. et les colonnes sont dotés de chapiteauxCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. composites. EntablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. terminal à médaillonsCartouche rond ou ovale. ovales, nœuds de ruban et guirlandes de fleurs. Corniche en pierre denticulée à modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche.. BalustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. d'attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement..

Passage cocher décoré de tablesPetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau., donnant accès à la cour. Pièces en enfilade, le long d'un corridor donnant accès à l'escalier en chêne, éclairé d'un vitrail néo-RenaissanceLe style néo-Renaissance (de 1860 à 1914 environ) puise son inspiration dans l'architecture de la Renaissance, un courant artistique né en Italie au XVe siècle qui cherchait à ressusciter l’architecture de l'Antiquité gréco-romaine., figurant putti et roses. Sol en tesselles de mosaïque, à motifs antiquisants. Parquet en chêne à points de Hongrie. La pièce à rue ouvre sur un exèdre et donne accès à la pièce centrale. Pièce centrale décorée de lambrisLe lambris est un revêtement de menuiserie, de marbre ou de stuc couvrant la partie inférieure ou l'entièreté des murs d’une pièce. en marqueterie (érable moucheté, chêne) à décor de style EmpireStyle Empire (de 1800 à 1850 environ). Tendance particulière du néoclassicisme caractérisée par un décor d’inspiration archéologique (palmettes, sphinx, griffons, etc.), issu de l’Antiquité grecque, romaine ou égyptienne., dotée d'une cheminée en marbre rouge-rosé.

Pièce principale du r.d.ch., cheminée à <a href='/fr/glossary/214' class='info'>manteau<span>Manteau de cheminée. Construction d’ordinaire en marbre, renfermant le foyer d’une cheminée.</span></a> de marbre rouge avec <a href='/fr/glossary/29' class='info'>hotte<span>La hotte d'une cheminée est le départ de son conduit, au-dessus du manteau.</span></a> garnie d'une toile marouflée (photo 2004).

Hotte de cheminée garnie d'une toile marouflée figurant une fillette avec un ara, entourés de pivoines. Deux colonnes en marbre brun rosé séparent la pièce centrale de la pièce arrière.

Façade arrière de trois niveaux, en briques à décor de simili. Deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. percées de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à encadrement partiellement en pierre bleue. TripletsGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. à g., en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. au r.d.ch. et rect. à l'étage. 3e niveau en retrait avec partie arrondie dans l'angle à dr. donnant sur la terrasse.

Chaussée de Charleroi 127, anciennes écuries (photo 2004).

En fond de parcelle, magnifiques écuries et remise, de style éclectique, édifiées par Jules Brunfaut resp. en 1901 et 1903 et affectées en logement en 1993 (arch. De Smedt et Ramon). Elles se composent de trois bâtiments distincts réunis en U autour d'un élégant préau, sur charpente en fer et verrières, surmonté d'un épi de faîtage et de deux acrotèresAmortissement composé d’un socle sur lequel repose un élément décoratif. en vase. Ces bâtiments empiètent sur la parcelle du no 129. À g., bâtiment néo-RenaissanceLe style néo-Renaissance (de 1860 à 1914 environ) puise son inspiration dans l'architecture de la Renaissance, un courant artistique né en Italie au XVe siècle qui cherchait à ressusciter l’architecture de l'Antiquité gréco-romaine., non attenant : sur soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. en pierre blanche, élévation en briques à décor de simili-pierreEnduit dont la couleur et la texture imitent la pierre de manière très convaincante, avec généralement des joints factices remplis de mortier gris. blanche (bandeaux, linteauxÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. délardés), de deux niveaux et deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. À dr., tripletGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. rect. harpé avec porte axiale ; montants en pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau.. À g., baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à double meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie.. Étage percé de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie.. Corniche en bois, surmontée dans l'axe d'un édicule sommé d'un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. brisé. Façade latérale percée de portes d'écuries et de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. aux étages. Petit bâtiment fermant le U, de deux niveaux en briques et simili, le reste en fer et verre, édifié dans le même style et devancé à l'étage d'une passerelle en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. reliant tous les bâtiments entre eux. Au centre de la passerelle s'ouvre une porte en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. sous entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne..

Sources

Archives
ACSG/Urb. 1868 (1899), 42 (1901), 220 (1903), 174 (1993).

Ouvrages
BONNET, D., Jules Brunfaut 1852-1942, (Mémoire) Institut supérieur d'architecture de l'état La Cambre, Bruxelles, 1985, pp. 196-202.

Périodiques
« Hôtel, chaussée de Charleroi, à Bruxelles, architecte J. Brunfaut », L'Émulation, 1902, pl. 1-2.