Typologie(s)

garage (show room)
grande surface

Intervenant(s)

Maurice VAN NIEUWENHUYSEarchitecte1951

Fernand PETITarchitecte1929

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Modernisme

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

1997-2004

id

Urban : 1918
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Description

Vaste complexe commercial édifié en style moderniste sur parcelle traversante, signé et millésimé en façade « F(ernand). Petit arch. 1929 », à la place de la propriété Tournay, vaste demeure ceinte de murs, construite en 1872 et agrandie au cours des décennies suivantes.

Aujourd'hui transformé en grand magasin (1985), cet espace servait jadis à un concessionnaire automobile de marques américaines, les établissements Paul Cousin.

Ch. de Charleroi, bâtiment en béton paré de pierre reconstituée s'organisant en deux corps distincts, édifiés suivant des permis de bâtir de 1928, 1932 et 1934. Corps de g. composé d'un r.d.ch. et d'un entresol (1932) formant ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. dans l'axe et rythmé par six colonnes monumentales soutenant un entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. à large friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. nue sous corniche à gorge. Entrecolonnements garnis de vastes châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. métalliques, dont les impostesUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. sont rehaussées de vitraux géométriques de couleur. À g., entrée carrossable menant au parking. À dr., sur soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. en travertin, baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. faisant retour jumelée à une porte en retrait. Ce dispositif est surmonté de deux fenêtres rect. Au-dessus du r.d.ch. et de l'entresol, trois étages composés de dix travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. égales (1934) ; trumeauxPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau. et travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de plan légèrement triangulaire imprimant à la façade un rythme particulier. Ce rythme s'étend jusqu'aux formes des châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre., des appuisAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas., des allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. et de l'entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne., horizontalement animé de trois ressautsSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général.. Corniche galbée en large gorge, en béton. Toit plat.

Corps de droite (1928) composé de trois larges travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. et deux niveaux. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rect. en bandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade., divisé par deux colonnes. EntablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. constitué d'un large bandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général.. Toit plat. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. métalliques d'origine.

No 24-30 r. Moris. Long bâtiment de deux niveaux, édifié en 1951 dans le même style que les façades ch. de Charleroi par l'arch. Maurice Van Nieuwenhuyse. R.d.ch. percé de larges baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rect., séparées entre elles par des colonnes ou des pans de murs courbes. Étage en léger encorbellementUne partie d'élévation est dite en encorbellement lorsqu'elle s’avance en surplomb., percé de trois baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. inégales en bandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade.. À dr., petit corps de bâtiment comprenant trois niveaux et percé de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rect. Toits plats. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. métalliques ou en aluminium.

Sources

Archives
ACSG/Urb. 2298 (1874), 2874 (1875), 2028 (1880), 1388 (1898), 320 (1928), 229 (1932), 27(1934), 146 (1951), 153 (1985).

Ouvrages
BURNIAT, P., PUTTEMANS, P., VANDENBREEDEN, J., L'Architecture moderne à Bruxelles, éd. de l'Octogone, Bruxelles et Louvain-la-Neuve, 2000, p. 175.