Typologie(s)

maison bourgeoise
atelier (artisanat)
rez-de-chaussée commercial

Intervenant(s)

Albert ROOSENBOOMarchitecte1930

INCONNU - ONBEKEND1859

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Néoclassicisme

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

1997-2004

id

Urban : 1737
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Description

Ensemble de trois maisons néoclassiqueLe style néoclassique (de la fin du XVIIIe siècle à 1914 environ) est un courant architectural mû par un idéal d’ordre et de symétrie, caractérisé par des élévations enduites et blanches, uniformisant l’image de la ville. Le style connaît une grande longévité, évoluant dans ses proportions et son ornementation au cours du temps., de 1859, de composition symétriqueDans l'inventaire, une façade est dite de composition symétrique lorsqu’elle compte trois travées égales. À Bruxelles, ce type de façade s’élève souvent sur trois niveaux de hauteur dégressive. La travée axiale est d’ordinaire mise en évidence par un ressaut, par un ou plusieurs balcons et par un décor plus élaboré..

R.d.ch. commerciaux établis postérieurement, entre 1892 et 1930, et transformés à plusieurs reprises. Étages percés de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à encadrement mouluré ; en arc dépriméArc dont le tracé est une droite raccordée à ses extrémités par deux quarts de cercle. L’arc déprimé est relativement haut : le rayon de ses quarts de cercle doit faire au moins un cinquième de la portée de l’arc. aux nos 35 et 37, timbrées d'une large clefClaveau central d’un arc ou d’une plate-bande. Il s’agit d’un élément architectonique. Le terme s'utilise également pour des éléments purement décoratifs qui évoquent une clef à rôle structurel., particulièrement ouvragées au 2e niveau ; rect. au no 39. Travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiale devancée de balcons, amputés pour la plupart. EntablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. à friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. alternant tablesPetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau. et hauts modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche. soutenant la cornicheCorniche. Élément de couronnement d’un entablement, d’une élévation ou d’un élément d’élévation comme une baie ou une lucarne. La corniche se compose de moulures en surplomb les unes par rapport aux autres. La cimaise est la moulure supérieure de la corniche, située au-dessus du larmier. denticuléeLes gouttes et denticules sont des éléments répétés sur les moulurations ou décorations. La goutte est tronconique. Elle se distingue du denticule qui est en forme de petit cube..
Le no 39 présente au-dessus des baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. un décor peint en arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. de cercle, réalisé par la décoratrice Agnès Emery en 1992, qui restaure également la vitrine à l'anc. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. conservés au nos 37 et 39.

En 1930, une teinturerie est édifiée à l'arrière sur les plans de l'arch. Albert Roosenboom.

Sources

Archives
ACSG/Urb. 52 (1859) ; 35 : 50 (1905) ; 37 : 487 (1928), 10 (1930) ; 39 : 3194 (1892), 191 (1992).