Complexe Generali
Avenue Louise 521-523-525
Avenue Legrand 2-4-6-8-10-12-14-16-18
Avenue Louise 539
Typologie(s)
immeuble à appartements
immeuble de bureaux
rez-de-chaussée commercial
immeuble de bureaux
rez-de-chaussée commercial
Intervenant(s)
Philippe DUMONT – architecte – 1972-1980
Yves DUMONT – architecte – 1972-1980
José VANDENBOSSCHE – architecte – 1972-1980
Henry LARDO – architecte – 1972-1980
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Postmodernisme
Fonctionnalisme
Inventaire(s)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Extension Sud (Apeb - 2005-2008)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
Recherches et rédaction
2005-2006
id
Urban : 16049
Description
Vaste complexe de bureaux, de magasins et d'appartements de composition modulaire, conçu à partir de 1972 à l'initiative de la compagnie Generali par les architectes Philippe et Yves Dumont, José Vandenbossche et Henry Lardo, aux angles formés par les avenues Louise et Legrand.
Cet ensemble est constitué de quatre corps de bâtiments distincts, différenciés au point de vue de leur architecture et de leur gabarit et savamment imbriqués les uns dans les autres. Le traitement en béton architectonique, les châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. en aluminium anodisé couleur bronze et les vitrages de couleur sombre servent de leitmotivs à l'ensemble, d'une belle plasticité et à placer parmi les réalisations architecturales majeures des années 1970 à Bruxelles.
Generali reçoit le permis de bâtir pour les nos 521-527 avenue Louise et avenue Legrand 2-18 dès 1972, tandis que l'immeuble situé clos du Bois (avenue Louise 539) ne recevra le feu vert de l'administration qu'en 1980, après plusieurs projets présentés.
Au no 2-18 avenue Legrand (A), immeuble de bureaux de plan rectangulaire, comptant cinq niveaux, le dernier en retrait, et 28 travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. R.d.ch. à usage de commerces. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. aux angles arrondis et à montants et allègePartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. traités en creux. Couronnement en merlons stylisés.
Au no 521-525 avenue Louise (B), immeuble de bureaux sur plan rectangulaire de dix niveaux. C'est le bâtiment qui, de tous, offre la structure la moins opaque. La structure en béton architectonique, faite de rectangles couchés, ne se prolonge pas jusqu'au sol. Elle semble ainsi « flotter » au-dessus du r.d.ch. entresolé dévolu aux commerces.
Au no 527 avenue Louise (C), immeuble de cinq niveaux, épousant la forme semi-circulaire de l'avenue Louise devant le bois de La Cambre. Ce volume tranche par rapport au bâtiment principal de par ses proportions trapues et son grand pan de mur aveugleUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre.. Seule la façade côté bois est ajourée de fenêtres et compte cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. aux étages sur un r.d.ch. commercial. Même plastique architecturale qu'au no 2-18 avenue Legrand (A). Baies aux angles arrondis et à montants et allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. traités en creux. L'élévation est couronnée par un muret d'attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement. qui reprend la composition des allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. des étages, induisant l'idée que le module peut se répéter à l'infini.
Au no 539 avenue Louise, situé clos du bois (D), immeuble à appartements de style post-moderniste sur un projet de 1980 par les mêmes architectes. ÉlévationDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. à caractère plus classique, en diverses pierres blanches, de huit travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. aux étages et de cinq niveaux, le dernier en retrait. R.d.ch. à bossages. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. des étages devancées chacune d'un balconnet à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. et dotées d'un encadrement en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général., aux angles supérieurs frappés d'un carré.
Cet ensemble est constitué de quatre corps de bâtiments distincts, différenciés au point de vue de leur architecture et de leur gabarit et savamment imbriqués les uns dans les autres. Le traitement en béton architectonique, les châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. en aluminium anodisé couleur bronze et les vitrages de couleur sombre servent de leitmotivs à l'ensemble, d'une belle plasticité et à placer parmi les réalisations architecturales majeures des années 1970 à Bruxelles.
Generali reçoit le permis de bâtir pour les nos 521-527 avenue Louise et avenue Legrand 2-18 dès 1972, tandis que l'immeuble situé clos du Bois (avenue Louise 539) ne recevra le feu vert de l'administration qu'en 1980, après plusieurs projets présentés.
Au no 2-18 avenue Legrand (A), immeuble de bureaux de plan rectangulaire, comptant cinq niveaux, le dernier en retrait, et 28 travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. R.d.ch. à usage de commerces. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. aux angles arrondis et à montants et allègePartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. traités en creux. Couronnement en merlons stylisés.
Au no 521-525 avenue Louise (B), immeuble de bureaux sur plan rectangulaire de dix niveaux. C'est le bâtiment qui, de tous, offre la structure la moins opaque. La structure en béton architectonique, faite de rectangles couchés, ne se prolonge pas jusqu'au sol. Elle semble ainsi « flotter » au-dessus du r.d.ch. entresolé dévolu aux commerces.
Au no 527 avenue Louise (C), immeuble de cinq niveaux, épousant la forme semi-circulaire de l'avenue Louise devant le bois de La Cambre. Ce volume tranche par rapport au bâtiment principal de par ses proportions trapues et son grand pan de mur aveugleUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre.. Seule la façade côté bois est ajourée de fenêtres et compte cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. aux étages sur un r.d.ch. commercial. Même plastique architecturale qu'au no 2-18 avenue Legrand (A). Baies aux angles arrondis et à montants et allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. traités en creux. L'élévation est couronnée par un muret d'attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement. qui reprend la composition des allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. des étages, induisant l'idée que le module peut se répéter à l'infini.
Au no 539 avenue Louise, situé clos du bois (D), immeuble à appartements de style post-moderniste sur un projet de 1980 par les mêmes architectes. ÉlévationDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. à caractère plus classique, en diverses pierres blanches, de huit travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. aux étages et de cinq niveaux, le dernier en retrait. R.d.ch. à bossages. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. des étages devancées chacune d'un balconnet à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. et dotées d'un encadrement en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général., aux angles supérieurs frappés d'un carré.
Sources
Archives
AVB/TP 89761 (1972) ; 539 : 90362 (1973), 90363 (1974), 90364 (1977), 90365 (1978), 90473 (1979), 90474 (1980).
Périodiques
« Vu avenue Louise », A+, 25, 1976, publicité.