Typologie(s)

hôtel particulier

Intervenant(s)

Styles

Néoclassicisme

Inventaire(s)

  • Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
  • Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
  • Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)
  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Extension Sud (Apeb - 2005-2008)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2005-2006

id

Urban : 15987
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Description

Ensemble de deux hôtels particuliers d'inspiration néoclassique, conçus sur schéma répétitif en 1869.

Élévations de quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. égales et de trois niveaux sous toiture mansardée. R.d.ch. à bossages. Aux étages, baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à encadrements à crossettesRessauts décoratifs situés aux angles d’un élément tel qu’un encadrement., sous entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. en pierre bleue au 1er étage. Travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiales en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général., devancées d'un balcon. La balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. fermant le balcon se prolonge visuellement en allègePartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. des fenêtres latérales. Corniche denticulée à modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche., sur trois paires de consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console.. Deux lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. axiales, sous frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. et à aileronsÉlément décoratif ordinairement enroulé en S et terminé en volutes, qui s’inscrit dans un angle et forme un adoucissement.. Porte d'origine. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. remplacés « à l'identique ».

Intérieurs. Salons du r.d.ch. et des étages ayant conservé leur décor et cheminées. CariatidesStatue féminine jouant le rôle d’une colonne ou d’une console et portant une corniche, un entablement, un chapiteau ou un balcon. en stucs.

Aménagement récent d'un jardin/parking, en intérieur d'îlot, auquel on accède par l'entrée cochère rue de Livourne 132. Cette situation pérennise l'état d'origine : c'est la même propriétaire qui édifie en 1886 les nos 128 à 134 de la rue de Livourne (architecte Delbove).

Sources

Archives
AVB/TP 14475 (1869) ; 128 à 134 rue de Livourne : 13805 (1886).