Typologie(s)
maison bourgeoise
Intervenant(s)
Paul HAMESSE – architecte – 1906
Styles
Art nouveau
Inventaire(s)
- Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Woluwe-Saint-Pierre (DMS-DML - 2002-2009, 2014)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
Recherches et rédaction
2004
id
Urban : 17380
Description
Maison de style Art nouveauStyle Art nouveau (de 1893 à 1914 environ). Mouvement international, avec de fortes variantes locales, né en réaction aux styles « néo ». En Belgique, ce courant connaît deux tendances : d’un côté, sous l’égide de Victor Horta, l'Art nouveau « floral », aux lignes organiques ; de l’autre, l'Art nouveau géométrique, influencé par l'art de Paul Hankar ou la Sécession viennoise. géométrique, dessinée en 1906 par l'architecte Paul Hamesse.
Ce bâtiment a défrayé la chronique au début des années 1990. Le 23.10.1991, la commune octroie un permis de démolir le bâtiment, en vue de son remplacement par un immeuble de commerce, bureau et logement de l'architecte Marc Corbiau. Afin de le protéger, l'arrêté du 26.03.1992 classe comme monument sa façade et sa toiture, mesure qui n'empêchera pas sa démolition à la sauvette. Le soir du vendredi 21.05.1993, la façade, poussée par une grue, choit sur un matelas de sable. Par la suite, les éléments de pierre bleue de la façade furent récupérés, en vue d'un remontage. Endommagés durant la démolition, ils durent être restaurés. Depuis lors, ils sont stockés dans un conteneur du magasin communal.
Élévation de composition asymétriqueDans l'inventaire, une façade est dite de composition asymétrique lorsqu’elle compte deux travées inégales. À Bruxelles, ce type de façade s’élève souvent sur trois niveaux. La travée principale est d’ordinaire mise en évidence par un ressaut, par un ou plusieurs balcons et par un décor plus élaboré. Les caves, d’ordinaire à demi enterrées, se marquent en façade par un soubassement élevé., sous toit plat. Façade de briques blanches, rehaussée de pierre bleue. En travée principaleTravée la plus large de l’élévation, marquée par un ressaut et une décoration plus abondante. Les façades de composition asymétrique comportent d'ordinaire une travée principale., oriel de pierre montant de fond, de plan trapézoïdal, sous terrasse à désÉléments de pierre de section sensiblement carrée ou rectangulaire, disposés généralement aux angles d’un balcon. enserrant une grille en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. à motifs géométriques. Cette dernière devance deux baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. jumelées. Porte et baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d'imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. à linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. denticulé. Fenêtres à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale., celles du r.d.ch. à traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie.. AppuisAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. à becPetite bouche par laquelle s’évacuent les eaux pluviales. Le terme désigne également un motif décoratif qui évoque un bec.. EntablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. en encorbellementUne partie d'élévation est dite en encorbellement lorsqu'elle s’avance en surplomb. sur friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. d'arceaux, marqué latéralement par deux consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. de pierre formant pinacleAmortissement élancé de plan carré ou polygonal.. Angles de l'oriel orné de motifs géométriques. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. à imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. à petits-bois. Porte à deux battants, à ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. géométrique.
Classement 26.03.1992.
Ce bâtiment a défrayé la chronique au début des années 1990. Le 23.10.1991, la commune octroie un permis de démolir le bâtiment, en vue de son remplacement par un immeuble de commerce, bureau et logement de l'architecte Marc Corbiau. Afin de le protéger, l'arrêté du 26.03.1992 classe comme monument sa façade et sa toiture, mesure qui n'empêchera pas sa démolition à la sauvette. Le soir du vendredi 21.05.1993, la façade, poussée par une grue, choit sur un matelas de sable. Par la suite, les éléments de pierre bleue de la façade furent récupérés, en vue d'un remontage. Endommagés durant la démolition, ils durent être restaurés. Depuis lors, ils sont stockés dans un conteneur du magasin communal.
Élévation de composition asymétriqueDans l'inventaire, une façade est dite de composition asymétrique lorsqu’elle compte deux travées inégales. À Bruxelles, ce type de façade s’élève souvent sur trois niveaux. La travée principale est d’ordinaire mise en évidence par un ressaut, par un ou plusieurs balcons et par un décor plus élaboré. Les caves, d’ordinaire à demi enterrées, se marquent en façade par un soubassement élevé., sous toit plat. Façade de briques blanches, rehaussée de pierre bleue. En travée principaleTravée la plus large de l’élévation, marquée par un ressaut et une décoration plus abondante. Les façades de composition asymétrique comportent d'ordinaire une travée principale., oriel de pierre montant de fond, de plan trapézoïdal, sous terrasse à désÉléments de pierre de section sensiblement carrée ou rectangulaire, disposés généralement aux angles d’un balcon. enserrant une grille en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. à motifs géométriques. Cette dernière devance deux baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. jumelées. Porte et baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d'imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. à linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. denticulé. Fenêtres à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale., celles du r.d.ch. à traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie.. AppuisAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. à becPetite bouche par laquelle s’évacuent les eaux pluviales. Le terme désigne également un motif décoratif qui évoque un bec.. EntablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. en encorbellementUne partie d'élévation est dite en encorbellement lorsqu'elle s’avance en surplomb. sur friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. d'arceaux, marqué latéralement par deux consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. de pierre formant pinacleAmortissement élancé de plan carré ou polygonal.. Angles de l'oriel orné de motifs géométriques. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. à imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. à petits-bois. Porte à deux battants, à ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. géométrique.
Classement 26.03.1992.
Sources
Archives
ACWSP/Urb. 323 (1906), 271 (1991).
AAM, Fonds Paul Hamesse.
Ouvrages
NEVEN, M.-N., JURION, F., SCHOONBROODT, B., Bruxelles. Monuments et sites classés, Région de Bruxelles-Capitale, 1994, p. 175.
Sites internet
Bruxelles, ville d'architectes - Paul Hamesse
ACWSP/Urb. 323 (1906), 271 (1991).
AAM, Fonds Paul Hamesse.
Ouvrages
NEVEN, M.-N., JURION, F., SCHOONBROODT, B., Bruxelles. Monuments et sites classés, Région de Bruxelles-Capitale, 1994, p. 175.
Sites internet
Bruxelles, ville d'architectes - Paul Hamesse
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