Typologie(s)
maison bourgeoise
atelier d'artiste
atelier d'artiste
Intervenant(s)
INCONNU - ONBEKEND – 1887
Rodolphe WYTSMAN – peintre – 1901
Juliette TRULLEMANS – peintre
Paul HAMESSE – architecte – 1929
Charles SAMUEL – sculpteur – 1929
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Éclectisme
Inventaire(s)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Ixelles (DMS-DML - 2005-2015)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem), l’authenticité (idem + qualité d’exécution) et l’intégrité (état de conservation, éléments d’origine). Un bien possède également un intérêt artistique s’il intègre des œuvres d’art (sculptures, reliefs conçus pour le bien, etc.) ou des éléments décoratifs originaux ou particulièrement qualitatifs (vitraux signés, sgraffites, claire-voie, etc.).
- Esthétique Historiquement, cet intérêt était utilisé pour désigner des espaces verts de valeur et des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur. Mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. Une prise en compte d’autres intérêts s’impose : l’intérêt artistique, l’intérêt paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain et/ou naturel, les panoramas) et l’intérêt urbanistique (ensembles urbains spontanés ou organisés). Les critères de sélection suivants lui sont généralement associés : la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle.
- Historique Le bien présente un intérêt historique : - s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune ; - s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.) ; - s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold) ; - s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte) ; - s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès) ; - s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies) ; - s’il est représentatif de l’œuvre d’un architecte important dans l’histoire de l’architecture à l’échelle internationale, nationale, régionale ou locale (cela concerne à la fois des architectes connus comme V. Horta, V. Bourgeois, M. Polak mais aussi des architectes secondaires, liés localement à une commune, notamment Fernand Lefever à Koekelberg ou Emile Hoebeke à Berchem-Sainte-Agathe).
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont historiquement joué un rôle prépondérant dans l’aménagement de l’espace bâti et urbain. Ils définissent généralement d’autres formes d’urbanisme (plan) de manière à créer une interaction entre l’espace bâti et l’espace non bâti (ou ouvert). Cet aménagement inclut également la cohérence entre les différentes échelles. Un bien immobilier a un intérêt urbanistique lorsqu’il y joue un rôle, par exemple : - les immeubles d'angle, - les places cohérentes et les enfilades d’immeubles (suite de façades formant un ensemble homogène de même style, même époque et/ou même gabarit), - les cités-jardins, - les tours (immeubles de grande hauteur) et la qualité de leur relation avec leur environnement immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, - les vestiges de concepts urbanistiques et la façon dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme, par exemple, les palais urbains éclectiques et/ou les hôtels particuliers du quartier Léopold qui sont encore préservés.
Recherches et rédaction
2007-2009
id
Urban : 19234
Description
Ancien atelier d'artiste du couple de peintres luministes Rodolphe Wytsman (Termonde, 1860 – Linkebeek, 1927) et Juliette Trullemans (Bruxelles, 1866 – Ixelles, 1925), et plus tard du sculpteur Charles Samuel (Bruxelles, 1862 – Cannes, 1938).
Sobre maison bourgeoise à l'origine néoclassique, de composition asymétriqueDans l'inventaire, une façade est dite de composition asymétrique lorsqu’elle compte deux travées inégales. À Bruxelles, ce type de façade s’élève souvent sur trois niveaux. La travée principale est d’ordinaire mise en évidence par un ressaut, par un ou plusieurs balcons et par un décor plus élaboré. Les caves, d’ordinaire à demi enterrées, se marquent en façade par un soubassement élevé., 1887.

La propriété fait l'objet d'une importante rénovation en 1901 par le peintre Rodolphe Wytsman; la travée principaleTravée la plus large de l’élévation, marquée par un ressaut et une décoration plus abondante. Les façades de composition asymétrique comportent d'ordinaire une travée principale. perd son balcon, les fenêtres sont agrandies par le placement de poutrelles métalliques et la façade est cimentée. Le deuxième étage est partiellement intégré au grenier pour former un atelier avec lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres.. Dans le jardin à l'arrière, un grand volume rectangulaire est édifié, comprenant deux ateliers. Sa toiture en bâtièreToit à deux versants. est percée de puits de lumière orientés au nord. À côté des ateliers, pièce de stockage et «galerie des tableaux» sous toit plat. Un passage, également sous toit plat, relie entre eux les bâtiments avant et arrière.

Le sculpteur Charles Samuel fit transformer en 1929 la propriété par l'architecte Paul Hamesse: l'atelier de peinture fut agrandi à l'entièreté du deuxième étage et du grenier; la façade principale fut percée sur toute sa largeur d'une lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres.. L'ancien lieu de stockage fut transformé en atelier de moulage.
Sobre maison bourgeoise à l'origine néoclassique, de composition asymétriqueDans l'inventaire, une façade est dite de composition asymétrique lorsqu’elle compte deux travées inégales. À Bruxelles, ce type de façade s’élève souvent sur trois niveaux. La travée principale est d’ordinaire mise en évidence par un ressaut, par un ou plusieurs balcons et par un décor plus élaboré. Les caves, d’ordinaire à demi enterrées, se marquent en façade par un soubassement élevé., 1887.

La propriété fait l'objet d'une importante rénovation en 1901 par le peintre Rodolphe Wytsman; la travée principaleTravée la plus large de l’élévation, marquée par un ressaut et une décoration plus abondante. Les façades de composition asymétrique comportent d'ordinaire une travée principale. perd son balcon, les fenêtres sont agrandies par le placement de poutrelles métalliques et la façade est cimentée. Le deuxième étage est partiellement intégré au grenier pour former un atelier avec lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres.. Dans le jardin à l'arrière, un grand volume rectangulaire est édifié, comprenant deux ateliers. Sa toiture en bâtièreToit à deux versants. est percée de puits de lumière orientés au nord. À côté des ateliers, pièce de stockage et «galerie des tableaux» sous toit plat. Un passage, également sous toit plat, relie entre eux les bâtiments avant et arrière.

Le sculpteur Charles Samuel fit transformer en 1929 la propriété par l'architecte Paul Hamesse: l'atelier de peinture fut agrandi à l'entièreté du deuxième étage et du grenier; la façade principale fut percée sur toute sa largeur d'une lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres.. L'ancien lieu de stockage fut transformé en atelier de moulage.
Sources
Archives
ACI/Urb. 186-39.
ACI/Urb. 186-39.