Typologie(s)
immeuble de bureaux
Intervenant(s)
Luc KONIOR – architecte – 1994
St. FIJAKOWSKI – architecte – 1994
MONTOIS AND PARTNERS – bureau d'architectes – 1994
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Postmodernisme
Inventaire(s)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Woluwe-Saint-Pierre (DMS-DML - 2002-2009, 2014)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
Recherches et rédaction
2004
id
Urban : 17405
Description
Immeuble de bureau post-moderne, dessiné en 1994 par l'architecte Luc Konior du bureau Montois, en collaboration avec l'architecte St. Fijakowski de Varsovie.
À cet emplacement s'élevaient deux remarquables villas éclectiques jumelées, conçues en 1903 par l'architecte Louis Hamaide. De ces bâtiments ne subsistent que les grilles de clôture du jardinet : l'une de style Art nouveauStyle Art nouveau (de 1893 à 1914 environ). Mouvement international, avec de fortes variantes locales, né en réaction aux styles « néo ». En Belgique, ce courant connaît deux tendances : d’un côté, sous l’égide de Victor Horta, l'Art nouveau « floral », aux lignes organiques ; de l’autre, l'Art nouveau géométrique, influencé par l'art de Paul Hankar ou la Sécession viennoise. géométrique, dessinée en 1911 par l'architecte Eugène Rocher, l'autre de 1914, d'esprit Beaux-ArtsStyle Beaux-Arts (de 1905 à 1930 environ). Courant architectural puisant son inspiration dans les grands styles français du XVIIIe siècle. Riche et ornementé, il se caractérise souvent par des élévations en (simili-)pierre blanche et/ou brique orangée ainsi que par l’usage du fer forgé pour les garde-corps et la porte..
Imposant bâtiment à quatre façades parées de granit blanc rehaussé de granit gris, de trois niveaux sous toiture mansardée recouverte de zinc. Gabarit inspiré de celui des deux villas voisines. Façade principale discrètement asymétrique. Porte d'entrée dans l'axe, abritée sous un massif auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. saillant orné de motifs découpés en forme de vagues. La surmontant, vaste baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. vitrée de plan bombé, montant jusqu'au sommet du brisis. Les parties latérales présentent des baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. analogues, montant sur deux niveaux, enserrant deux châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. séparés par un panneau-miroir foncé. La partie latérale gauche est en avant-corps sur ses deux 1ers niveaux. Celle de droite est marquée par un pan de mur galbé en quart de cylindre, ajouré d'une vaste baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rectangulaire. Dernier niveau marqué par deux vastes lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. passantes à mur-rideauParoi extérieure non portante d’un bâtiment d’architecture moderne, le mur-rideau est généralement en grande partie ou entièrement vitré., montant jusqu'au sommet du brisis.
À cet emplacement s'élevaient deux remarquables villas éclectiques jumelées, conçues en 1903 par l'architecte Louis Hamaide. De ces bâtiments ne subsistent que les grilles de clôture du jardinet : l'une de style Art nouveauStyle Art nouveau (de 1893 à 1914 environ). Mouvement international, avec de fortes variantes locales, né en réaction aux styles « néo ». En Belgique, ce courant connaît deux tendances : d’un côté, sous l’égide de Victor Horta, l'Art nouveau « floral », aux lignes organiques ; de l’autre, l'Art nouveau géométrique, influencé par l'art de Paul Hankar ou la Sécession viennoise. géométrique, dessinée en 1911 par l'architecte Eugène Rocher, l'autre de 1914, d'esprit Beaux-ArtsStyle Beaux-Arts (de 1905 à 1930 environ). Courant architectural puisant son inspiration dans les grands styles français du XVIIIe siècle. Riche et ornementé, il se caractérise souvent par des élévations en (simili-)pierre blanche et/ou brique orangée ainsi que par l’usage du fer forgé pour les garde-corps et la porte..
Imposant bâtiment à quatre façades parées de granit blanc rehaussé de granit gris, de trois niveaux sous toiture mansardée recouverte de zinc. Gabarit inspiré de celui des deux villas voisines. Façade principale discrètement asymétrique. Porte d'entrée dans l'axe, abritée sous un massif auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. saillant orné de motifs découpés en forme de vagues. La surmontant, vaste baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. vitrée de plan bombé, montant jusqu'au sommet du brisis. Les parties latérales présentent des baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. analogues, montant sur deux niveaux, enserrant deux châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. séparés par un panneau-miroir foncé. La partie latérale gauche est en avant-corps sur ses deux 1ers niveaux. Celle de droite est marquée par un pan de mur galbé en quart de cylindre, ajouré d'une vaste baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rectangulaire. Dernier niveau marqué par deux vastes lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. passantes à mur-rideauParoi extérieure non portante d’un bâtiment d’architecture moderne, le mur-rideau est généralement en grande partie ou entièrement vitré., montant jusqu'au sommet du brisis.
Sources
Archives
ACWSP/Urb. 102 (1903), 724 (1911), 18 (1914), 120 (1994).
ACWSP/SP carte-postale inv. 318.
ACWSP/Urb. 102 (1903), 724 (1911), 18 (1914), 120 (1994).
ACWSP/SP carte-postale inv. 318.