Typologie(s)

immeuble de bureaux

Intervenant(s)

J. DUIJNSTEEarchitecte1936-1838

Statut juridique

Classé depuis le 08 août 1988

Styles

Paquebot

Inventaire(s)

  • Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
  • Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
  • Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)
  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Saint-Josse-ten-Noode (DMS-DML - 1994-1997)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

1993-1995

id

Urban : 10927
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Description

A l'emplacement d'un important hôtel de maître conçu en 1863 par l'arch. G. HANSOTTE, immeuble de bureaux de style fonctionnaliste construit en phases successives, d'après permis de bâtir de 1936, 1937, 1938, signé sur le socleMassif surélevant un support ou une statue. par l'arch. J. DUIJNSTEE.

La 1re campagne vise la construction d'un immeuble r. Saint-François. Elle est suivie de l'édification du bâtiment principal à l'angle de la r. Royale qui, adoptant le même style, s'intègre parfaitement à la construction initiale. La 3e phase de construction a pour objet l'ajout au 4e étage d'une plate-forme, et d'une annexe à usage de cantine. Cet ensemble est agrandi en 1955, vers la r. St-François et la r. de la Poste, par la construction d'un nouvel immeuble de bureaux conçu d'après les plans de l'arch. Ch. VAN NUETEN .

Ayant été occupé quelques années par la Vlaamse Ekonomische Hogeschool, le bâtiment act. abandonné attend une nouvelle affectation. Il est classé par un AR du 08.08.1988.

L'élévation de style fonctionnaliste se caractérise par sa volumétrie, l'alignement des séries de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rect. larges ou étroites, les différences de niveaux des toitures en terrasses, l'élément d'angle formant étendard qui accentue l'élan vertical. La façade cimentée repose sur un important soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. de pierre bleue percé d'ouvertures de caves. Vers la r. Royale, l'édifice compte quatre niveaux, le r.d.ch. lié à un entresol, sur trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. aux niveaux inférieurs, quatre aux étages. Le r.d.ch. s'organise symétriquement de part et d'autre d'une large porte d'entrée sur emmarchement, à montant en pierre bleue en quart-de-rondMoulure pleine de profil en quart de cercle. Le quart-de-rond est une variété de tore.. Elle est agrémentée de liserés de mosaïques qui dessinent des bandes continues avec la ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. des battants de porte ; le linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. délardé formant auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. est frappé des initiales RVS.

Le traitement des étages se distingue par l'alternance des registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. vitrés et cimentés, les baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rect. séparées par des montants arrondis conservant des châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. d'origine qui accentuent les divisions tout comme le cordonCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. servant d'appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. et le balcon continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... maçonné qui devance les baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. du 2e niveau. À g., une gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  saillante vitrée et reposant sur un pendentif monte au-delà de la corniche ; elle est flanquée de deux sphères en pierre bleue à ce niveau et comportait initialement à son sommet une enseigne aux initiales RVS, l'angle arrondi fait la liaison avec la façade latérale.

R. Saint- François, le r.d.ch. et l'entresol sont inscrits en léger retrait sur les trois 1res travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Aux étages se succèdent de dr. à g.: trois séries de trois fenêtres, la gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  vitrée de la cage d'escalierEspace à l'intérieur duquel se développe un escalier. montant au-delà de la corniche, éclairée par une série de trois ouvertures munies de vitraux sablés liées sur les étages. Viennent ensuite les montants saillants de section triangulaire. Séries de sept baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rect. de dimensions modestes sur appuisAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. formant bandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. ajourant les travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. suivantes, elles-mêmes délimitées sur la g. par une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. aveugleUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre. aux étages. Marqué par un élément en saillie, le r.d.ch. est percé d'une porte d'entrée caractéristique. Les deux dern. niveaux en attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement. traités en retraits successifs. Cette travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. fait la liaison avec un corps de bâtiment plus bas, comportant deux niveaux et s'étendant sur cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. L'étage supérieur en encorbellementUne partie d'élévation est dite en encorbellement lorsqu'elle s’avance en surplomb. sur corbeauxPièce de pierre ou de bois partiellement engagée dans un mur et portant une charge. Le corbeau se distingue de la console par sa petite taille, il porte généralement un élément en faible saillie. D’autre part, sa section verticale est sensiblement carrée ou rectangulaire., est percé de larges ouvertures rect. réunies par un linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. unique, à meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. arrondis présentant une arête ; une annexe se dresse sur le toit en terrasse.

Classement 08.08.1988.

Sources

Archives
ACSJ/Urb./TP 58 (1863), 12674, 12847 (1936), 13015 (1937), 13132 (1938), 15034 (1955).