Typologie(s)

maison bourgeoise
maison d’architecte

Intervenant(s)

Jean MAELSCHALCKarchitecte1898

Jean MAELSCHALCKarchitecte1897

Styles

Néo-Renaissance flamande

Inventaire(s)

  • Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
  • Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
  • Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)
  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Saint-Gilles (DMS-DML - 1997-2004)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

1997-2004

id

Urban : 8965
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Description

Ensemble de deux maisons différenciées d'inspiration néo-Renaissance flamandeLe style Renaissance flamande (XVIe s.) mêle des éléments inspirés de la Renaissance italienne à l’héritage architectural médiéval local. Le style néo-Renaissance flamande (de 1860 à 1914 environ) cherche à ressusciter cette architecture, à la faveur de l’émergence du nationalisme belge. Il se caractérise par des élévations en briques et pierres et des formes caractéristiques (pignons, tourelles, logettes)., de resp. 1898 et 1897, portant chacune, au r.d.ch., la signature de l'arch. Jean Maelschalck. Cet arch. deviendra le propriétaire du no 233 v. 1924.

Façades d'excellente facture, remarquablement bien conservées. ÉlévationDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. de composition asymétriqueDans l'inventaire, une façade est dite de composition asymétrique lorsqu’elle compte deux travées inégales. À Bruxelles, ce type de façade s’élève souvent sur trois niveaux. La travée principale est d’ordinaire mise en évidence par un ressaut, par un ou plusieurs balcons et par un décor plus élaboré. Les caves, d’ordinaire à demi enterrées, se marquent en façade par un soubassement élevé., en briques rouges, rehaussée de pierre bleue et blanche de Savonnières.

Au no 231, travée principaleTravée la plus large de l’élévation, marquée par un ressaut et une décoration plus abondante. Les façades de composition asymétrique comportent d'ordinaire une travée principale. marquée aux étages par des balcons sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. étirées, à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux., à désÉléments de pierre de section sensiblement carrée ou rectangulaire, disposés généralement aux angles d’un balcon. au 1er étage. Toiture mansardée devancée d'une vaste lucarne-pignonLucarne dont le devant triangulaire évoque un pignon. en travée principaleTravée la plus large de l’élévation, marquée par un ressaut et une décoration plus abondante. Les façades de composition asymétrique comportent d'ordinaire une travée principale.. Les baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. sont de formes variées, sous arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. ou sous linteau métalliquePoutrelle métallique de profil en I, utilisée comme linteau, souvent agrémentée de rosettes en tôle découpée.. La plupart sont sommées d'un couronnement ouvragé : un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. ou une corniche sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console.. Les piédroitsLes piédroits sont les éléments verticaux latéraux de l’encadrement d’une baie, portant son couvrement. portent des décors variés : demi-sphères, fuseauxOrnement de style Renaissance flamande, en forme de tournage engagé, rétrécissant régulièrement vers le bas.. FriseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de l'entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. animée de bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. de différents matériaux. PignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. percé d'un tripletGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. sommées d'arcs de déchargeArc noyé dans un mur plein, qui surmonte généralement un linteau ou un autre couvrement et sert à le soulager. ménageant un tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. sculpté. Le pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. est, en outre, frappé d'ancresPièce métallique apparente ou noyée dans l’enduit de façade, fixée à l’extrémité d’un tirant en fer pour solidariser les murs et les planchers. Il existe des ancres purement décoratives, non reliées à des tirants. de part et d'autre d'un oculusJour de forme circulaire, ovale ou polygonale. encadré de pierre bleue et est amorti par un petit édicule sous frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. courbe. La travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d'accès est marquée d'un petit balconnet sur culot au 2e niveau, reproduit devant la lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres.. Devant le brisis, une petite lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. en pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon.. Belle porte à vantailLe mot vantail désigne le battant d’une porte ou d’une fenêtre. ajouré ; fenêtre en dessus de porteUne fenêtre est dite en dessus de porte lorsqu’elle surmonte une porte sans être directement en contact avec elle : la porte est séparée de la fenêtre par un petit pan de mur ou par un entablement ; porte et fenêtre possèdent chacune un encadrement propre. sous frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches., munie d'un vitrail à motif floral. Beaux châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. d'origine, à traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie. denticulée et à imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. à petits-bois en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. pour la plupart.

Chaussée de Waterloo 231, porte-fenêtre du 3e niveau (photo 2004).

Au no 233, soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. soigné, ajouré de trois baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. jumelées, séparées par des consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console.. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle., sauf celles du dern. niveau, sous linteau métalliquePoutrelle métallique de profil en I, utilisée comme linteau, souvent agrémentée de rosettes en tôle découpée. et arc de déchargeArc noyé dans un mur plein, qui surmonte généralement un linteau ou un autre couvrement et sert à le soulager.. Les arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. sont surlignés d'une archivolteMouluration disposée sur le front de l’arc. Le corps de moulures qui compose l’archivolte est de faible ampleur, moins complexe que celui de la corniche. continue. À dr., au r.d.ch., deux fenêtres. Au 2e niveau, en travée principaleTravée la plus large de l’élévation, marquée par un ressaut et une décoration plus abondante. Les façades de composition asymétrique comportent d'ordinaire une travée principale. : fenêtres jumelées séparées par un meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. en pilastreÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau., devancées d'un balcon de plan chantournéUn élément est dit chantourné lorsque sa forme alterne courbe et contre-courbe., reposant sur trois consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. inégales. Au 3e niveau, en travée principaleTravée la plus large de l’élévation, marquée par un ressaut et une décoration plus abondante. Les façades de composition asymétrique comportent d'ordinaire une travée principale., balconnet rect. Bel entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. enduitL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc., paré d'une friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. d'arceaux. Corniche de bois ornée d'étoiles. Très belle porte marquetée, à vantailLe mot vantail désigne le battant d’une porte ou d’une fenêtre. vitré et haute imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. à petits-bois géométriques munis d'un vitrail vert et jaune. Remarquables châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. d'origine. Garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion..

Sources

Archives
ACSG/Urb. 231 : 1379 (1898) ; 233 : 961 (1897), 64 (1924).