Recherches et rédaction

1997-2004

 

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Longue artère reliant Bruxelles à Waterloo, elle part de la porte de Hal et traverse tout le territoire de Saint-Gilles, du nord au sud. Sur ce territoire, la chaussée se compose de deux tronçons se raccordant en angle obtus à hauteur de la Barrière.

Avant le XVIIIe s., la ch. de Waterloo ne passait pas à Saint-Gilles. Elle partait alors de la porte de Namur et reliait Bruxelles au Namurois et au Hainaut. Ce n'est que sous le gouvernement autrichien que l'on décida d'établir la chaussée sur Saint-Gilles, partant de la porte de Hal et rejoignant l'ancienne chaussée à Vleurgat. De 1725 à 1727, des travaux d'aménagement sont effectués et deux tronçons pavés sont établis sur le territoire saint-gillois. Le 1er correspond approximativement à celui situé entre la porte de Hal et l'act. Barrière. Il est établi sur l'assiette d'une anc. voie de communication, appelée vieux chemin d'Uccle (Wegh naer Ukkel) ou encore route de Bruxelles vers Trèves, entre les Xe et XIIIe s. Le second tronçon, partant de la Barrière vers Ixelles, est nouvellement créé et rectiligne. Jusqu'à la fin du XIXe s., la ch. de Waterloo constitue l'une des plus importantes voies commerciales de Bruxelles et une source de développement des quartiers qu'elle traverse.

La partie de la chaussée comprise entre la porte de Hal et l'actuel parvis apparaît déjà urbanisée sur le plan de Jacques de Deventer, vers 1555. Sur le plan cadastral de Ph. Vandermaelen de 1837, le côté est, entre le parvis et l'actuelle Barrière, est également urbanisé. La partie comprise entre la porte de Hal et la Barrière sera ensuite redressée par l'AR du 21.02.1869. Elle conserve encore aujourd'hui quelques maisons simples, de petit gabarit et à façade enduite, certaines probablement très anc. Le second tronçon de la chaussée, entre la Barrière et Ixelles ne connaîtra une urbanisation qu'avec la réalisation du Quartier Sud, à partir des années 1890. Ces maisons, souvent plus soignées que les précédentes, sont pour la plupart de trois niveaux. Parmi celles-ci, nombreuses sont celles édifiées par l'arch. et promoteur Émile Bogaers et son frère Théodore.

Le commerce est florissant sur la chaussée depuis le XIXe s. Les maisons dévolues uniquement à l'habitat ysont rares, surtout dans le bas de la chaussée. Elle sont rapidement transformées en commerce. Les devantures, aménagements plutôt éphémères dans les rues commerçantes, connaissent au cours du temps de multiples transformations. Certaines conservent cependant un petit air d'autrefois.

Fabrique Vander Elst, dessin v. 1865 (CHDStG).

À vocation essentiellement commerciale, la ch. de Waterloo ne possède que peu d'industries et de bureaux. Parmi les premières industries, du milieu du XIXe s., figure une série de concessions de briqueteries. Parallèlement se développe une activité textile, ce qui explique la présence de la boutonnerie Vandermeiren en 1858 et, à hauteur de l'av. de la Porte de Hal, de la « Fabrique de Lames et Lisses Métalliques pour métiers à tisser Franz De Wolf ». Entre 1835 et 1874, la fabrique de produits chimiques des Frères Vander Elst s'établit à hauteur de l'actuel carrefour avec la r. Saint-Bernard, à un endroit où la chaussée est alors très peu urbanisée.

De 1871 à 1879, un service d'omnibus desservait la chaussée. En 1896, une ligne de tramway électrique y est aménagée et relie la gare du Midi à Uccle.

La chaussée est aujourd'hui ponctuée de quelques constructions récentes, pour la plupart à usage de bureaux.

Nos ne figurant pas en notice : 2-4-6 : maison d'angle d'inspiration néoclassique, 1881 ; 3, 5 : deux petites maisons ; 7-9 : cinéma LeTivoli, existant déjà avant 1920, comportant une large fenêtre enserrant un vitrail ; 10 : maison, 1835 (selon De Keyser, G., 1996), act. couverte de briquettes ; 11 : maison dont la façade est modifiée en 1887 ; 12-14 : maison, 1909, arch. J. Janssens ; 16 : maison néoclassique, antérieure à 1877 ; 18, 20 : maison ; 19 : maison, 1871 ; 21-23 : maison reconstruite en 1836 ; 22 : petite maison exhaussée d'1 m en 1871 ; 24 : petite maison de 1827 (selon De Keyser, G., 1996) ; 24a : immeuble de 1958 par l'arch. Paul Doms (selon De Keyser, G., 1996), à l'angle de la r. de la Filature 2, remplace une maison d'angle de 1887 ; 25 : maison reconstruite par l'arch. Jos Van den Eng, 1952 ; 27 : maison reconstruite en 1858 puis en 1925 ; 30 : maison néoclassique de 1875 (selon De Keyser, G., 1996), exhaussée en 1884, recouverte de briquettes, vitrine act. de 1939 ; 42, 44 et r. de la Forge 2 : maison, 1875, exhaussée en 1952 ; 45, 47 :deuxmaisons néoclassiques jumelles, 1893 ; 46 : maison, 1875 (selon De Keyser, G., 1996), parementée de briques en 1946 ; 48 : maison d'angle néoclassique formant un ensemble avec les nos 2a et 2b r. de la Forge, 1881 ; 49, 51 : petites maisons néoclassiques jumelles, 1870 (selon De Keyser, G., 1996), ont gardé à l'étage leurs caractéristiques d'origine ; 52 : maison reconstruite en 1866 (selon De Keyser, G., 1996), exhaussée en 1938 ; 53 : maison reconstruite en 1884, exhaussée et dotée de balcons en 1911 ; 55, 57 : ensemble de deux maisons néoclassiques, dont une à l'angle avec le parvis Saint-Gilles, arch. Hubert De Kock, 1899 ; 56 : maison, 1868, magasin « Au Palais du cache-poussière » depuis 1928, façade modifiée en 1941 par Armand Cornut puis exhaussée en 1947 ; 58 : maison, 1901, recouverte de briquettes ; 61 à 65 : ensemble de trois maisons jumelles néoclassiques, probablement 1873 (selon De Keyser, G., 1996) ; 67 : maison néoclassique, arch. J. Janssens, 1912, r.d.ch. démoli pour l'aménagement d'un supermarché ; 69 : maison éclectique, 1898, construite suite à l'agrandissement du marché couvert (voir 71), r.d.ch. démoli pour l'aménagement d'un supermarché ; 70 : maison néoclassique, 1881, remplace une maison de 1840, a perdu sa mouluration ; 72, 74 : anc. distillerie Henri De Schoonen, 1890, arch. Henri Proveux, transformée en deux maisons en 1898 ; 73 : maison néoclassique, 1862 ; 75 : maison néoclassique, 1875, reconstruite en 1957 ; 76 : maison, 1841, reconstruite en 1860 ; 77 : maison néoclassique, 1874 ; 78 : maison d'angle, 1902, toit modifié et oriel ajouté en 1952, arch. Adolphe Staatje ; 78a : voir r. de Rome 1, 3 ; 79 : maison néoclassique, 1868, act. couverte de briquettes ; 80 :maison néoclassique, 1889, à l'emplacement d'une maison de 1837, le r.d.ch. servit jusqu'en 1918 d'entrée à l'impasse « Dewit » ; 81 : maison néoclassique, exhaussée en 1864, anc. Brasserie de la Couronne où se réunissaient l'association de la Libre Pensée (1914) et la Ligue ouvrière ; 82-84 : maison, 1870 (selon De Keyser, G., 1996), constituée probablement de deux habitations à l'origine ; 83, 85 : deux maisons néoclassiques, 1858, le no83 rhabillé en 1957 ; 86, 88 : deux petites maisons de 1840 (selon De Keyser, G., 1996) ; 87 : maison néoclassique, 1860 ; 89, 91 : maisons néoclassiques jumelles de 1857, la façade du no 91 refaite par l'arch. Robert Swaelens, 1950 ; 90 : maison, 1854 (selon De Keyser, G., 1996) ; 93 à 95 : maisons néoclassiques de 1871 (selon De Keyser, G., 1996) ; 98, 100 : deux maisons, 1894, arch. Desteinbachberick, act. couvertes d'un bardage et transformées en grand magasin ; 97, 101 : maisons, 1860 (selon De Keyser, G., 1996) ; 102 : maison reconstruite en 1868, r.d.ch. act. de 1962 ; 103 : petite maison néoclassique, 1858 ; 104 : maison, 1870, remplace un bâtiment plus anc., façade act. couverte de PVC ; 105, 107 : deux maisons jumelles de resp. 1885 et 1890 (selon De Keyser, G., 1996) ; 106 : maison parementée de briquettes et modernisée, arch. L. Demey, 1955 ; 108 : maison d'angle, arch. L. Vanderschelde, 1879, a perdu sa mouluration enduite ; 109, 111 : ensemble de deux maisons, 1858, dont une forme l'angle avec la r. Dethy 1, exhaussée ultérieurement et ayant abrité l'anc. magasin Hoguet (voir r. de Rome 24-28) ; 110 : maison d'angle néoclassique, 1880 (selon De Keyser, G., 1996) ; 112-114 : maison néoclassique, 1880 ; 113 à 119 : ensemble de quatre maisons néoclassiques, 1860, l'une formant l'angle avec la r. Dethy où elle porte le no 2, est bardée de PVC en 1981, les deux suivantes sont dérochées, la 3e est revêtue de briquettes en 1948 ; 116 : maison néoclassique, 1880, rhabillée d'un parement de briquettes ; 118 : maison néoclassique, 1882, r.d.ch. act. de 1981 ; 121 : maison néoclassique, 1877 (selon De Keyser, G., 1996) ; 122-124 : immeuble de rapport de style éclectique à façade polychrome, arch. François Kielbaey, 1904. R.d.ch. commercial modernisé en 1982 ; 123 : maison néoclassique, 1900 (selon De Keyser, G., 1996) ; 125-129 : maisons de 1863 (selon De Keyser, G., 1996) ; 126-128 : maison d'inspiration néoclassique, arch. François Kielbaey, 1904 ; 131 : maison néoclassique, 1860, r.d.ch. commercial depuis 1886 ; 133 : maison néoclassique, 1859, un atelier d'imprimerie est établi à l'arrière en 1893 ; 135, 137, 139 : ensemble de trois maisons, 1862, la 1re démolie et reconstruite en 1980, la 2e sous lucarne-pignon en bois de 1907, la 3e a perdu son balcon en 1937. Le no 137 conserve trois beaux panneaux de céramique, l'un dans la cour, à paysage à l'antique, les deux autres au r.d.ch. commercial, présentant chacun une femme à la cueillette. Celui de g. est estampillé « émaux ingerçables Orchies Nord » et signé « R D » ; 136, 138, 140, 142-144 : ensemble de quatre maisons analogues de style éclectique à façade polychrome, arch. François Kielbaey, 1904 ; 141 : maison néoclassique reconstruite en 1896, act. dérochée ; 143 : maison néoclassique, 1890 (selon De Keyser, G., 1996), balcons établis en 1897 ; 145 : maison néoclassique, 1888 (selon De Keyser, G., 1996) ; 147 : maison néoclassique, 1870 (selon De Keyser, G., 1996) ; 146-148 : maison reconstruite en 1910, arch. Pierre De Gieter ; 149-151 et r. des Fortifications 1 : maison d'angle, 1870 (selon De Keyser, G., 1996), exhaussée d'un étage en 1891 ; 150 : maison reconstruite en style néoclassique, arch. E. Leyten, 1900, anc. commerce de foyers et de cuisinières en majolique émaillée (v. 1927) ; 153, 155, 157 : ensemble de trois maisons, sur l'angle formé avec la r. des Fortifications 2, 1868, toutes trois dérochées après 1994 ; 154 : étroite maison de style Beaux-Arts, arch. Édouard Lodewyck, 1916, résultant du rhabillage d'une maison plus anc. ; 156 : petite maison, 1835 (selon De Keyser, G., 1996), lourdement transformée ; 158 : petite maison lourdement transformée en 1975 ; 159 : maison néoclassique, 1863 ; 160-162 : petite maison de 1840, act. divisée en deux, le no160 ayant gardé son aspect originel aux étages, le no162 lourdement modifié ; 161 : maison néoclassique, 1872 (selon De Keyser, G., 1996) ; 163 : maison néoclassique, 1872, en remplacement d'une maison de 1865 (selon De Keyser, G., 1996) ; 164, 166, 168 :petites maisons probablement du XIXe s. ; 165 : maison formant l'angle avec la r. Théodore Verhaegen où elle porte le no 1-3, 1861, exhaussée en 1900, garde sa devanture de 1905 ; 169 : immeuble de rapport néoclassique, 1913 ; 170, 172 : petites maisons, 1828, exhaussées en 1859 ; 173 : maison éclectique à façade polychrome, 1912 ; 175 à 183 : ensemble de cinq maisons néoclassiques anc. identiques, 1891 pour les deux 1res et 1892 pour les autres. R.d.ch. commerciaux modernisés. Au no 175, devanture de l'arch. Robert Lemaire de 1921 ; 182 : petite maison recouverte de briquettes en 1945 ; 185 : maison néoclassique, 1877 ; 186 :petite maison, 1880 (selon De Keyser, G., 1996) ; 187 à 195 : une école gardienne et trois maisons détruites en 1973 pour construire la station de prémétro Horta, ouverte en 1993, construction souterraine surmontée, en surface, d'un petit parc ; 188 : petite maison, 1890 (selon De Keyser, G., 1996), façade rhabillée en 1946 ; 190 : petite maison exhaussée en 1922 ; 192-194 : maison, 1885 (selon De Keyser, G., 1996), r.d.ch. aménagé en commerce en 1890, façade recouverte de briquettes en 1942 ; 196-198 : au carrefour de la Barrière, bâtiment d'angle, 1861, r.d.ch. commercial depuis 1916, façade act. rhabillée de briquettes ; 203, 205 : ensemble de deux maisons, arch. Émile Bogaers, 1898, le no205 act. recouvert de briquettes et exhaussé ; 206, 208, 210 : trois maisons néoclassiques, arch. Félix Belleflamme, 1887, act. revêtues de briquettes, la 1re transformée en commerce en 1920 (arch. Pierre De Gieter) puis exhaussée de deux niveaux en 1926, les deux suivantes remembrées depuis 1938 ; 207 : maison éclectique à façade polychrome, 1898, r.d.ch. transformé en commerce en 1923 ; 209 à 213 et av. Adolphe Demeur 1, 3, 5 : anc. ensemble de six maisons semblables, 1899, dont il ne subsiste, sur la chaussée, que le no 209, une maison néoclassique qui a perdu ses balcons et ses décors. Les deux autres maisons bâties sur la chaussée, ainsi que le no 1 av. Adolphe Demeur, ont été démolis en 1966, pour la construction d'une station d'essence ; 212, 214 : deux maisons néoclassiques, arch. Félix Belleflamme, 1885 ; 216, 218 : agence bancaire, bureau d'arch. Staatje et Associés, 1980, construite à l'emplacement de deux maisons néoclassiques de 1862, arch. Félix Belleflamme ; 220 : maison néoclassique, arch. C. Rifflart, 1905, récemment reconstruite en style post-moderne ; 222 : maison éclectique à façade polychrome, arch. Charles Crickx, 1907, r.d.ch. act. de 1968 ; 224 : maison éclectique à façade polychrome, 1906 ; 232, 234, 236, 238 : ensemble de quatre maisons néoclassiques, arch. Émile De Ligne, 1899, les deux 1res démolies pour la construction d'une bouche de la station de prémétro Horta. Les nos 236 et 238, qui subsitent act., ont été exhaussés d'un niveau et réenduits ; 240 : maison néoclassique, arch. Jean Van Hall, 1901, exhaussée d'un niveau en 1964, act. couverte de briquettes ; 242 : maison néoclassique, arch. Charles Mohonval, 1899, exhaussée et rhabillée en 1938 ; 243 : maison d'inspiration néoclassique, 1895. R.d.ch. commercial depuis 1949 (arch. Robert Lemaire), toiture mansardée en 1927 ; 244 : maison néoclassique, arch. Simav (selon De Keyser, G., 1996), 1900, logette supprimée en 1984 ; 249 : maison néoclassique, 1895 ; 255 : vaste immeuble de bureau, arch. A. et L. Van Den Berghe, 1966, édifié en remplacement de six maisons de 1896 (selon De Keyser, G., 1996) ; 275 : maison néoclassique, 1895, logette de 1937 ; 277, 279 : deux maisons analogues, de style éclectique à façade polychrome, 1895 ; 278, 280 : deux maisons à l'angle de la r. de Pologne 2, arch. Émile Bogaers, 1898 ; 282, 284, 286, 288 : ensemble de quatre maisons, arch. Émile Bogaers, 1897 ; 285, 287 : deux maisons analogues néoclassiques, 1896, le r.d.ch. du no 287 modifié en 1946 ; 289 : maison éclectique à façade polychrome, 1896, r.d.ch. commercial depuis 1902 ; 291 : maison néoclassique, arch. Jean Maelschalck, 1897, rhabillée de briquettes grises, établie sur parcelle traversante avec le no 3 r. Antoine Bréart ; 299 : maison néoclassique, 1895 ; 302, 304 et 316, 318 : quatre maisonsnéoclassiques, identiques à l'origine et réparties en deux groupes distants dans la rue, arch. Émile Bogaers, 1894 pour les deux 1res, 1897 pour les deux autres ; 310 : maison éclectique à façade polychrome, 1896, exhaussée d'un niveau en 1951 ; 320, 322 et r. Maurice Wilmotte 1 : ensemble de deux maisons, dont une d'angle, arch. Émile Bogaers, 1897 ; 323 : maison néoclassique, 1895 ; 324 : maison néoclassique, 1897 ; 325 : maison néoclassique, 1895 ; 327 et r. Ducpétiaux 37 : maison d'angle, 1895, exhaussée de deux niveaux en 1931 ; 329 et av. Ducpétiaux 34 : maison d'angle, arch. Jean Maelschalck, 1895 ; 331 : maison néoclassique, 1890, surélevée d'un 3e niveau en 1912 ; 333, 335 : deux maisons anc. identiques, de style éclectique à façade polychrome, arch. Hubert De Kock, resp. 1890 et 1891, le no 333 exhaussé d'un étage en 1929 et sa fenêtre du r.d.ch. transformée en vitrine en 1906, au no 335, devanture de bois établie en 1905 et toiture mansardée en 1895 ; 334 à 338 : anc.ensemble de trois maisons néoclassiques, 1885, dont seul subsiste le no 336, les autres maisons remplacées par deux immeubles, le no 334 de 1949, arch. A. Froidart et P. Van Eyck, le no 338 de 1956, arch. G. Heerebout, à l'angle de la r. Moris ; 337 et r. de la Glacière 2-2a : bâtiment d'angle néoclassique, 1875, qui a récemment fait l'objet d'une profonde rénovation intérieure ; 339-341 : immeuble, arch. Luc Lesage, 1973, à usage d'agence bancaire, construit à l'emplacement de deux maisons (1876 et 1881), d'un atelier de menuiserie (1894, arch. Jean Maelschalck) et d'un magasin de couleurs (1893). Cet immeuble est situé sur une parcelle traversante avec le no 4-6 r. de la Glacière ; 340, 342 : ensemble de deux maisons néoclassiques, 1897, dont l'une à l'angle de la r. Moris où elle porte le no 76 ; 344 : maison néoclassique, 1895 ; 346, 348 :deuxmaisons néoclassiques jumelles, 1894, l'une revêtue d'un parement de briquettes en 1946 ; 347 : maison néoclassique, arch. Léon Laureys, 1898, r.d.ch. commercial act. de 1961, atelier de taille de diamants en arrière-bâtiment, 1909 ; 350 : maison néoclassique, arch. L. Gille, 1894, r.d.ch. commercial composé d'une vitrine à verre courbe et ferronneries Art Déco ; 352 : maison éclectique à façade polychrome, 1894 ; 354, 356 : deux maisons jumelles de style éclectique, 1894, le no 356recouvert de briquettes ; 355, 357 : deux maisons néoclassiques jumelles, 1896 ; 359 : maison néoclassique, 1895 ; 362, 364 : ensemble de deux maisons néoclassiques, anc. identiques, 1894, le no 362 exhaussé d'un étage en 1928, au no 364, transformation de la fenêtre du r.d.ch. en vitrine en 1931 ; 368 : maison néoclassique, 1894, r.d.ch. aménagé en commerce en 1936 ; 370 : maison néoclassique, 1892, exhaussée d'un niveau et dotée d'une logette en 1899, r.d.ch. commercial depuis 1931, façade act. dérochée ; 374 : maison néoclassique, 1895, r.d.ch. commercial depuis 1926, étage ajouté en 1927 ; 378 : maison néoclassique, 1895, r.d.ch. transformé en station service en 1963 avec celui de la maison voisine no 32-32a av. Ducpétiaux ; 380 : maison néoclassique, 1892, r.d.ch. commercial établi en 1903, étage ajouté en 1899 ; 386 : voir nos 382, 384 ; 390 : immeuble à appartements avec r.d.ch. commercial, arch. Jean Darche, 1959, bâti à l'emplacement de deux anc. maisons de 1901 et 1907 (selon De Keyser, G., 1996) ; 404 : maison néoclassique, 1895.

Sources

Archives
Cercle d'histoire et de documentation de Saint-Gilles.

Ouvrages
Art dans le métro, STIB, Bruxelles, 1999.
Cent ans de vie dans le quartier Ma Campagne-Janson, Syndicat d'initiative de Saint-Gilles, Saint-Gilles Ma Découverte, [1999].
CRUNELLE, M., DEBLIECK, D., VAUTHIER, E., et al., Inventaire des salles de cinéma de la Région de Bruxelles, Service de Monuments et Sites, Bruxelles, 1994, fiche 153.
CRUNELLE, M., Histoire des cinémas bruxellois, Direction des Monuments et des Sites, Bruxelles, 2003 (Bruxelles, ville d'art et d'histoire, 35), pp. 22-23.
PIERRET, J., Le 7ème Art a cent ans…mais que sont nos cinés saint-gillois devenus, Syndicat d'Initiative de Saint-Gilles ASBL, Cercle d'Histoire et de Documentation Locale, Bruxelles, 1997.
VANDEWATTYNE, C., (dir.), Saint-Gilles : de la porte de Hal à la prison, Service des Monuments et Sites de la Région de Bruxelles-Capitale, Bruxelles, 1997 (Bruxelles, ville d'art et d'histoire, 21), p. 48.
Vie économique à Saint-Gilles…des origines à demain, Syndicat d'initiative de Saint-Gilles, 1993, pp. 34, 35, 41, 44-47, 93, 95-98, 177, 178, 200.

Périodiques
DONS, R., « Obbrussel-st-Gilles et son réseau de communications. Des origines à 1900 environ », Cahiers bruxellois, t. XXVIII, 1987, p. 28.
BERGHMANS, G., « Il y a plus d'un siècle à Saint-Gilles-lez-Bruxelles, un épineux problème de pollution et de dégradation de l'environnement : l'implantation contestée de l'usine de produits chimiques des frères Vander Elst », Ucclensia, 69, 1978, p. 1-7.
BERGHMANS, G., « Il y a plus d'un siècle à Saint-Gilles-lez-Bruxelles, un épineux problème de pollution et de dégradation de l'environnement : l'implantation contestée de l'usine de produits chimiques des frères Vander Elst », Ucclensia, 70, 1978, pp. 1-12.

Divers
Collection cartes postales Dexia Banque.
Inventaire visuel de l'architecture industrielle à Bruxelles. Saint-Gilles, Archives d'Architecture moderne, Bruxelles, 1980-1982, fiche 60.