Typologie(s)

établissement scolaire
hôtel particulier

Intervenant(s)

Pierre Victor JAMAERarchitecte1882-1884

INCONNU - ONBEKEND1825-1835

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Néoclassicisme

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 31187
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Description

A l’origine, deux maisons de maître néo-classiques et jumeléesDes éléments sont dits jumeaux, jumelés ou géminés lorsqu’ils sont répétés de manière identique. Ces éléments peuvent être plus nombreux que deux., vers 1830, comptant trois niveaux et huit travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. au total sous bâtièreToit à deux versants. de tuiles.

Situé à l’emplacement de l’ancien refuge de l’abbaye des Bénédictines de Forest, établi ici depuis 1634, suite à une acquisition de 1632. Il comprenait alors le Petit et le Grand Refuge, communiquant par les jardins avec le couvent attenant des Visitandines. Acquis par le marquis de Castanaga en 1686, il servit d’entrepôt du trésor de guerre sous la domination autrichienne, avant d’être vendu aux enchères en 1794. Noyau ancien préservé dans les deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. gauche, présentant les restes d’un ancrage et attesté par la forte inclinaison de la bâtièreToit à deux versants.; vestiges des dépendances du XVIIe siècle dans la cour intérieure des nos 109-113.
Jadis, maisons à corps simple à schéma répétitif marquées par des portes surbaisséesUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle. dans la première et la cinquième travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rectangulaires sur appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. saillant et entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. classique; voir les trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. droite. Porte cochère à pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. sous entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne., conservée au n° 107. Décor stuquéLe stuc est un enduit à base de chaux ou de plâtre et de colle, soit poli et imitant le marbre, soit mat, sculpté et mouluré. postérieur dans les cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. gauche : imitation de joints, encadrement des fenêtres se prolongeant dans l’entablement, larmiersMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. au deuxième niveau et clé au dernier étage. Rez-de-chaussée transformé pour le commerce.

Au n° 107 : entrée de l’École Communale n° 15. À l’origine, ancienne école primaire pour filles, construite sur les plans de l’architecte P.V. Jamaer datant de 1882-1884, achevée en 1887. Complexe de bâtiments scolaires formant les quatre côtés de la cour de récréation centrale, accessible par un passage vitré. Locaux de classe au Nord et au Sud ; ordonnance simple à travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d’accès axiale en léger ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. et fenêtres surbaisséesUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle., initialement sur deux niveaux; aile Nord exhaussée d’un troisième niveau et d’un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. triangulaire sur le ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. central. Cour de récréation couverte d’une structure en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion. et de fermesLa ferme est un assemblage de pièces généralement en forme de triangle, situé dans un plan perpendiculaire à celui des versants du toit, et constituant l’ossature de la charpente. La fermette est une ferme de petite dimension. PolonceauCharpente Polonceau. Charpente de halle rectangulaire dont les éléments en traction (entraits) sont des tirants en fer ou en acier, tandis que les éléments en compression (arbalétriers, poinçons) sont en fonte ou en bois. Brevet de l'ingénieur français Polonceau de 1836. à l’Est ; salle de gymnastique postérieure exhaussée à l’Ouest.

Aux nos 109-113, dans la cour intérieure : restes des dépendances du Refuge. Construction traditionnelleEn briques et en grèsLa maçonnerie en briques est combinée à des éléments en pierre blanche (par exemple pour la plinthe, l’encadrement des baies, la corniche, ...), alors que l’intérieur se compose d’éléments en bois. Ces immeubles sont couverts par une toiture en bâtière et affichent souvent un pignon à gradins (XVIe-XVIIIe siècles).En colombageUne construction en colombage se compose de terre glaise appliquée sur un squelette en bois, renforcé par un tressage (jusqu’au XIXe siècle).  en briques et grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice. du XVIIe siècle, selon les ancresPièce métallique apparente ou noyée dans l’enduit de façade, fixée à l’extrémité d’un tirant en fer pour solidariser les murs et les planchers. Il existe des ancres purement décoratives, non reliées à des tirants. conservées indiquant 16.., comptant un niveau sous bâtièreToit à deux versants. de tuiles. SoubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. mouluré en cavetLa gorge est une moulure creuse de profil courbe, en portion de cercle ou d’ovale ou en demi-cœur. Le cavet est une gorge de profil en quart de cercle. et cornicheCorniche. Élément de couronnement d’un entablement, d’une élévation ou d’un élément d’élévation comme une baie ou une lucarne. La corniche se compose de moulures en surplomb les unes par rapport aux autres. La cimaise est la moulure supérieure de la corniche, située au-dessus du larmier. au-dessus d’une friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de trous de boulinTrou de boulin. Trou ménagé dans la maçonnerie, d’ordinaire dans l’entablement, afin d’y loger des boulins. Le boulin est une pièce de bois servant à accrocher un échafaudage à la façade. Le cache-boulin est le nom donné au couvercle qui ferme le trou de boulin. Celui-ci peut porter un décor comme une pointe de diamant, une étoile, une tête de lion, une rosace.; fenêtre obturée et porte cintrée sous oculusJour de forme circulaire, ovale ou polygonale.. Dans la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. droite, arcadeStructure métallique suspendue aux câbles de traction portant la cabine ou le contrepoids.  cintrée de style baroqueLe style néo-baroque (de 1860 à 1914 environ) se réfère à l’art baroque (XVIIe et 1er quart du XVIIIe siècle) et en reprend certains éléments décoratifs : pignon à volutes, pilastres colossaux, décor emprunt d’une certaine vigueur et d’un fort relief (bossages, harpes, encadrements en saillie). en pierre bleue : deux arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. cintrés conservés sur les trois d’origine, au profil fortement mouluré et à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages. sur colonnesUne colonne est un support vertical formé d’un fût de plan circulaire ou polygonal et souvent d’un chapiteau et d’une base. Une colonnette désigne une petite colonne. d’ordre toscan.
Rénovation exécutée en 1991 par le bureau d’architecte B.O.A. (J. Van Dessel).


Sources

Archives
AVB/TP 3441-3469 (1882-1888), 25670 (1835), 12138; A.A., 1884, rep. 1519; 1885, rep. 1672 et 1723; 1886, rep. 1758, 1770, 1863 et 1906; 1887, rep. 1917, 1987-1988 et 2054-2056; N.P.P., Q15.

Ouvrages
ABEELS, G., Une découverte archéologique rue Haute, dans Les Marottes, 1985, 2, pp. 21-24.