Typologie(s)

établissement scolaire
caserne

Intervenant(s)

Styles

Éclectisme
Néo-Renaissance
Néo-baroque

Inventaire(s)

  • Inventaire du patrimoine d'ingénierie (2011)
  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Scientifique
  • Technique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2016-2017

id

Urban : 36208
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Description

Implantée sur un vaste terrain bordé par la rue Médori et l’avenue des Robiniers, caserne de style éclectique d’inspirations RenaissanceLe style néo-Renaissance (de 1860 à 1914 environ) puise son inspiration dans l'architecture de la Renaissance, un courant artistique né en Italie au XVe siècle qui cherchait à ressusciter l’architecture de l'Antiquité gréco-romaine. et Baroque, construite sur les plans de l’architecte Jean-Jules Van Ysendyck de 1899 à 1902 et transformée en école en 2010-2012.

Historique

Depuis 1840, la garde du palais royal de Laeken était assurée par le régiment d’élite des Grenadiers. Le détachement de garde était caserné la moitié de l’année dans un bâtiment jouxtant le palais, l’autre dans ses quartiers du centre-ville. Suite à l’incendie du château de Laeken en 1890, Léopold II souhaita agrandir celui-ci par une aile monumentale latérale à l’emplacement de la caserne. Un nouvel emplacement fut trouvé pour cette dernière, le long de la drève Sainte-Anne, juste en bordure du Domaine royal.

En 1897, le ministre de la Guerre donna son accord pour la construction de la nouvelle caserne. L’arrêté royal du 20.12.1897 autorisa des expropriations sur le terrain du futur complexe. Exécutés par l’entrepreneur Wouters-Dustin, les travaux débutèrent en 1899 par l’érection du bâtiment de l’état-major à front de l’avenue des Robiniers, pour se poursuivre en 1900 avec les deux longues casernes flanquant la cour d’honneur et les pavillonsLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. le long de la drève Sainte-Anne et de la rue Médori. Suite au décès de l’architecte en mars 1901, c’est son fils, Maurice Van Ysendyck, qui reprit la direction du chantier. Les Grenadiers prirent leurs quartiers dans le bâtiment le 22.09.1902.

Le complexe était présenté comme un modèle de fonctionnalisme et d’hygiène. Il comprenait un manège, des dortoirs pour les soldats et des chambres individuelles pour les officiers, des réfectoires, des cuisines, une salle d’armes, un gymnase, une bibliothèque et des douches.

S’avérant rapidement exigu, le complexe s’agrandit vers le sud à l’emplacement de la vaste exploitation horticole Draps-Dom, qui se vit expropriée en 1899 et 1910. De 1948 à 1991, la caserne fut principalement occupée par l’École royale des Cadets. Diverses unités de formation de l’armée continuèrent à occuper les lieux jusqu’en 2006. En 2010-2012, le complexe fut rénové pour accueillir l’École européenne, avec ajout de quelques bâtiments et remplacement de ceux de l’extension sud (association momentanée «4-à-4»: Conix - Archi 2000 - Atelier d’Architecture du Sart Tilman - DMV Architecten).

Description

Implantation générale

La caserne est implantée à l’angle de trois rues, sur un terrain en pente douce du nord au sud. On a opté pour un plan rectangulaire bien militaire, quadrillé de bâtiments et entièrement clôturé. Au nord, à front de la rue des Robiniers et curieusement en décalage par rapport à l’axe principal, s’affirme le long bâtiment de l’état-major, à deux corps principaux symétriques et corps de porche central. Il est séparé du reste par son propre mur de clôture, à entrée dans l’axe.
De part et d’autre de la cour d’honneur s’allongent les casernes proprement dites, ou dortoirs de la troupe, celles de l’ouest incorporant des écuries. Parallèlement à celles-ci, deux séries symétriques de trois pavillonsLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. (dont un disparu) aux affectations diverses, interrompent le mur de clôture. Un dernier bâtiment, le manège, s’inscrit dans l’axe des pavillonsLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. ouest, en dehors du périmètre originel de la caserne. Quatre entrées donnent accès au site: le porche monumental de l’état-major et trois portails à grilles accrochées à des piliersSupport vertical de plan carré.: un rue Médori entre le pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. sud et le manège, deux drève Sainte-Anne aux flancs des pavillonsLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. extrêmes.
L’ensemble est bâti exclusivement en briques et pierre bleue aux combinaisons riches et variées, et les toitures aux structures parfois complexes sont couvertes d’ardoise, à l’exception de celui du manège, revêtu de métal.

Ancien bâtiment de l’état-major

Ensemble symétrique composé de deux imposants corps de bâtiment, que relie une galerie basse chevauchée par un corps de porche à pans arrière coupés. Grille de plan convexe en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. côté rue, à motif de grenades.

Corps de bâtiment rectangulaires à deux niveaux sur cave-haute, de sept travées sur trois. Ils présentent une haute bâtièreToit à deux versants. à croupeUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux. hérissée de deux cheminées et marquée par quatre lucarnes-attiques à frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches., celle de la façade principale de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. et frappée du lion belge, les autres inscrites dans des avant-corps d’une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade..
Élévations visibles des rues toutes en pierre bleue, à fort soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. mouluré et parementRevêtement de la face extérieure d’un mur. en moellons équarris, puissamment structurées par des fenêtres à bossages un-sur-deux – celles de l’étage de la façade avant (et en retour côté galerie) enrichies d’un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. –, par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. d’angle à bossages également, par des cordonsCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. d’entre-niveaux et par une corniche à modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche. portant une balustrade à désÉléments de pierre de section sensiblement carrée ou rectangulaire, disposés généralement aux angles d’un balcon. amortis. Avant-corps des façades latérales côté voirie, striés par les bossages prolongés des fenêtres, celles de la face ouest sans division, les autres à deux meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie..
Côté casernes, élévationsDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. plus sobres, à soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. de moellonsPierres grossièrement équarries mises en œuvre dans une maçonnerie. en opus incertum, parementRevêtement de la face extérieure d’un mur. de briques rouges creusé de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à encadrement plat harpé, celles de l’avant-corps d’entrée à double croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit. ou deux meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie.. À l’extrémité droite de la façade arrière du bâtiment est, avant-corps d’un niveau sous plateforme, de même style, prolongeant l’ancien réfectoire des officiers.
Intérieur. Précédée d’un petit perronEmmarchement extérieur devançant la porte d’entrée d’un bâtiment., porte arrière des deux corps de bâtiment menant à une grande cage d’escalier à jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants., en chêne, de style Louis XVILe style néo-Louis XVI se développe à partir de 1910 environ. Il reprend des éléments typiques du néoclassicisme contemporain du règne de Louis XVI : noeud de ruban, médaillons ovales, lauriers, faisceau de licteurs, etc., à rampe en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. aux deux premières volées. Aux deux niveaux principaux, hall et couloir présentant encore leur décor stuqué d’origine et leurs portes en chêne à panneaux moulurés. Sol et lambrisLe lambris est un revêtement de menuiserie, de marbre ou de stuc couvrant la partie inférieure ou l'entièreté des murs d’une pièce. bas en marbre dans le hall du rez-de-chaussée du corps est. De ce côté, ancien réfectoire des officiers longeant toute la face est de la bâtisse et prolongé dans l’avant-corps précité. Aménagement en style néo-Renaissance flamande avec deux cheminées monumentales à piédroitsLes piédroits sont les éléments verticaux latéraux de l’encadrement d’une baie, portant son couvrement. en marbre noir. Parquet, huisserieMenuiseries qui s’ouvrent et se ferment, c’est-à-dire les portes et les fenêtres. Par extension, le terme désigne également les fenêtres à châssis dormants. ornementée et lambrisLe lambris est un revêtement de menuiserie, de marbre ou de stuc couvrant la partie inférieure ou l'entièreté des murs d’une pièce. à panneaux, en chêne; autres éléments du décor comme les pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. et le plafond à caissons, stuqués en faux-chêne.

Galerie et porche reprenant la même répartition hiérarchique des matériaux et des mises en œuvre qu’aux corps précédents.
Galerie d’une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de chaque côté du porche, sous une bâtièreToit à deux versants. à croupeUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux.. Fenêtres à forte croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit. de pierre, celles à rue plaquées d’une demi-colonne toscane. Porche à portail en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. à grille en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. ouvragée, au chiffre du roi Albert Ier; au-dessus, frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. courbe abritant le trophéeDécor composé d’un regroupement d’objets divers, attributs d’un métier ou d’un art. Trophée de musique, de guerre, etc. en bas-relief du régiment des Grenadiers. À l’arrière, porte rectangulaire coiffée d’un auvent ardoisé sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. de pierre; au-dessus, tablePetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau. donnant le millésime «ANNO / MCMI». Toit mansardé, à pans coupésPan de mur situé de biais sur l’angle d’un bâtiment. à l’arrière.
À l’intérieur, espace combinant les entrées dans-œuvre des bâtiments, les deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. en escalier de la galerie et le passage d’entrée pavé. Parois tout en pierre de taille à bossages, dans une articulation de colonnes et d’arcades à pilastres; coupoleVoûte de plan central. Elle peut être circulaire, ovale, polygonale, à côtes, en plein cintre, surbaissée, surhaussée, etc. sur pendentifs au passage d’entrée, entre deux voûtes en berceau.

Anciennes casernes

Deux longs bâtiments rectangulaires bordant la cour centrale, à deux niveaux sous un toit en bâtièreToit à deux versants. à croupesUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux. privé de sa batterie de cheminées mais encore hérissé de lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. (refaites). Élévations sensiblement différentes.

Caserne est de dix-neuf travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. sur trois, coupée par deux sortes de pavillonsLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. symétriques de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., en faible saillie sous un toit à terrasson. Leur travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. centrale est prolongée par une grande lucarne-pignon, qui trouve écho aux petits côtés. Élévations rythmées également par une alternance de travées larges et de travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. étroites qui toutes inscrivent les baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. dans un léger retrait harpé et se couvrent d’un arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle. arasé par un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. pour les larges, par une simple corniche pour les autres. Les fenêtres des premières sont à double croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit. de pierre, celles des secondes à simple croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit.. Les quatre portes cintrées du bâtiment portent une baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d’imposte à un ou deux meneaux suivant leur travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Une fenêtre à croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit. aux lucarnes-pignonsLucarne dont le devant triangulaire évoque un pignon. des pavillonsLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon., trois fenêtres jumelles, sans division, aux latérales.

Caserne ouest de vingt travées de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. sur une, coupée elle aussi par deux petits pavillonsLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. à peine saillants, à croupeUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux., au faîte aligné sur celui du toit principal. Murs-pignons aux petits côtés. Même type de travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. à retrait que sa voisine, mais à seule corniche, superposant deux fenêtres cintrées jumelles et une grande fenêtre à double croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit.. Une ou deux portes aux pavillonsLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon.. Murs-pignons percés d’une travée unique analogue aux précédentes mais intégrant une porte à encadrement à bossages et arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. arasé. Trois fenêtres jumelles, à traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie., au pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc..

Pavillons à front de rue

Ensemble jadis symétrique de bâtiments indépendants assortis aux anciens dortoirs: trois de chaque côté à l’origine, l’occidental central remplacé après la Seconde Guerre mondiale par une plus longue bâtisse, elle-même démolie après 2009 pour la construction d’une nouvelle structure scolaire.

Pavillons est. Les deux extrêmes, quasi identiques, élèvent sous un haut toit en bâtièreToit à deux versants. planté de souches, deux niveaux à murs-pignons, de cinq travées sur quatre; soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. sur rue en opus incertum de moellonsPierres grossièrement équarries mises en œuvre dans une maçonnerie., prolongeant ceux du mur de clôture.
Ces bâtiments sont coupés eux aussi par un corps carré peu saillant, de trois travées, à toit à quatre pans réunis en terrasson. Travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. centrale côté rue prolongée en lucarne-pignonLucarne dont le devant triangulaire évoque un pignon.. Liées par les allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. de pierre de l’étage, baies à encadrement saillant, à platebande à clefClaveau central d’un arc ou d’une plate-bande. Il s’agit d’un élément architectonique. Le terme s'utilise également pour des éléments purement décoratifs qui évoquent une clef à rôle structurel., le plus souvent sous corniche en simple bandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade.. FrontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. sur la fenêtre centrale avant de l’étage et sur celles des trois pignonsPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc.. LucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. en bois restaurées, à corniche et croupeUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux..
Au sud du pavillon nord, extension mimétique en deux temps au milieu du XXe siècle, à deux niveaux de deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., sous toit plat.
Dégagé d’annexes tardives, pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. central bas, à toit en bâtièreToit à deux versants. entre pignons, greffé de deux lucarnes-pignonsLucarne dont le devant triangulaire évoque un pignon.. Façade à rue percée de six fenêtres du type de celles des pavillonsLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. voisins, la façade côté cour à entrée centrale flanquée de larges fenêtres tardives. Fenêtre thermale aux quatre pignonsPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc..

Pavillons ouest. Deux bâtiments semblables à leurs correspondants est dans leurs articulation et élévationsDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades., mais sans lucarnes-pignonsLucarne dont le devant triangulaire évoque un pignon. et de dimensions moindres. Un seul niveau pour celui du sud, deux pour l’autre, percés de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. toutes à simple corniche. Annexe tardive démolie récemment au nord du pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. nord.

Ancien manège

Large bâtiment originellement d’un niveau, aux angles tous harpés, abrité sous une toiture en bâtièreToit à deux versants. à charpente métallique, entre murs-pignons amortis par un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. courbe. Gouttereaux percés de six fenêtres rectangulaires à clef saillante et corniche, divisées par deux meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie.. Aux murs-pignons d’élévations inégales à cause la déclivité du terrain, trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. inscrites dans une grande arcadeBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle. sous archivolteMouluration disposée sur le front de l’arc. Le corps de moulures qui compose l’archivolte est de faible ampleur, moins complexe que celui de la corniche.. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. de formes variables selon leur emplacement, à deux meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. ou double croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit.. Entrées nouvelles sur les deux faces.

Sources

Archives
AVB/TP 87296 (1979), 91710 (1987).

Ouvrages
4e École européenne – Laeken, Régie des Bâtiments, s.l., 2012.
École Royale des Cadets, Ministère de la Défense nationale, Bruxelles, 1970.
LXXVeme anniversaire de la création du Régiment des Grenadiers, Bruxelles, Impr. industrielle et financière, 1912.
MIHAIL, B., Le patrimoine militaire, coll. Bruxelles Ville d’Art et d’Histoire, 50, Bruxelles, 2010.
PLATTON, R., Laeken. À propos de la drève Ste Anne, Bruxelles, 1988, pp. 25-30.

Périodiques
«1837-1937: Centenaire du Régiment», Le Grenadier, mai 1937, numéro spécial.
CANDAU, L., «De garnizoenplaats Laken», LACA Tijdingen, partie I, septembre 1992, pp. 5-10; partie II, décembre 1992, pp. 15-20; partie III, juin 1993, pp. 6-9; partie IV, septembre 1993, pp. 5-8; partie V, décembre 1993, pp. 11-20; partie VI, juin 1994, pp. 13-17; partie VII, septembre 1994, pp. 12-16.