




Ponts ferroviaires et vestiges de la gare de Cureghem
Chaussée de Mons
Rue Gouverneur Nens
Typologie(s)
pont
gare
Patrimoine ferroviaire
gare
Patrimoine ferroviaire
Intervenant(s)
Gustave DE MAN – architecte, ingénieur – 1930-1937
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Néoclassicisme
Éclectisme
Inventaire(s)
- Inventaire de l'architecture industrielle (AAM - 1980-1982)
- Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
- Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
- Inventaire des gares bruxelloises (Thierry Demey)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Anderlecht-Cureghem (Archistory - 2017-2019)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem), l’authenticité (idem + qualité d’exécution) et l’intégrité (état de conservation, éléments d’origine). Un bien possède également un intérêt artistique s’il intègre des œuvres d’art (sculptures, reliefs conçus pour le bien, etc.) ou des éléments décoratifs originaux ou particulièrement qualitatifs (vitraux signés, sgraffites, claire-voie, etc.).
- Esthétique Historiquement, cet intérêt était utilisé pour désigner des espaces verts de valeur et des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur. Mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. Une prise en compte d’autres intérêts s’impose : l’intérêt artistique, l’intérêt paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain et/ou naturel, les panoramas) et l’intérêt urbanistique (ensembles urbains spontanés ou organisés). Les critères de sélection suivants lui sont généralement associés : la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle.
- Historique Le bien présente un intérêt historique : - s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune ; - s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.) ; - s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold) ; - s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte) ; - s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès) ; - s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies) ; - s’il est représentatif de l’œuvre d’un architecte important dans l’histoire de l’architecture à l’échelle internationale, nationale, régionale ou locale (cela concerne à la fois des architectes connus comme V. Horta, V. Bourgeois, M. Polak mais aussi des architectes secondaires, liés localement à une commune, notamment Fernand Lefever à Koekelberg ou Emile Hoebeke à Berchem-Sainte-Agathe).
- Scientifique L’intérêt scientifique est souvent reconnu dans le cas des sites naturels et des arbres. Dans le contexte d’un bien immobilier, il peut s’agir de la présence d’un élément (de construction) (matériau particulier, matériau expérimental, processus de construction ou composant) ou du témoin d’un espace spatio-structurel (urbanistique) dont la préservation devrait être envisagée à des fins de recherche scientifique. Dans le cas des sites et vestiges archéologiques, l’intérêt scientifique est reconnu en fonction du caractère exceptionnel des vestiges en termes d’ancienneté (par exemple la villa romaine de Jette), des conditions de conservation exceptionnelles (par exemple le site de l’ancien village d’Auderghem) ou de l’unicité des éléments (par exemple une charpente entièrement conservée) et constitue donc, à cet égard, une contribution scientifique exceptionnelle et de premier plan à la connaissance de notre passé urbain et préurbain.
- Social Cet intérêt est difficile à distinguer de l’intérêt folklorique et généralement insuffisante pour justifier une sélection à elle seule. Il peut s’agir d’un : - lieu de mémoire d’une communauté ou d’un groupe social (par exemple, la chapelle de pèlerinage située place de l’Église à Berchem-Sainte-Agathe, le Vieux Tilleul de Boondael à Ixelles) ; - lieu relevant d’une symbolique populaire (par exemple, le café «?La Fleur en Papier Doré?» situé rue des Alexiens) ; - lieu de regroupement ou de structuration d’un quartier (par exemple, les immeubles du Fer à Cheval dans la cité du Floréal) ; - bien faisant partie ou comprenant des équipements collectifs (écoles, crèches, salles communales/paroissiales, salles de sport, stades, etc.) ; - bien ou ensemble (de logements sociaux ou non) conçu de manière à stimuler les interactions sociales, l’entraide et la cohésion de quartier (par exemple les quartiers résidentiels construits après la Seconde Guerre mondiale à Ganshoren ou les quartiers spécifiquement destinés aux aînés) ; - bien faisant partie d’un complexe industriel ayant engendré une activité importante au sein de la commune où il se situe ou pour la Région.
- Technique Par intérêt technique d’un bien, on entend l’utilisation précoce d’un matériau ou d’une technique particulière (ingénierie) ; les bâtiments d’importance structurelle ou technologique ; une prouesse d’ingénierie ou une innovation technologique ; les témoignages de méthodes de construction obsolètes (archéologie industrielle). Dans certains cas, cet intérêt peut être lié à l’intérêt scientifique (par exemple des vestiges archéologiques).
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont historiquement joué un rôle prépondérant dans l’aménagement de l’espace bâti et urbain. Ils définissent généralement d’autres formes d’urbanisme (plan) de manière à créer une interaction entre l’espace bâti et l’espace non bâti (ou ouvert). Cet aménagement inclut également la cohérence entre les différentes échelles. Un bien immobilier a un intérêt urbanistique lorsqu’il y joue un rôle, par exemple : - les immeubles d'angle, - les places cohérentes et les enfilades d’immeubles (suite de façades formant un ensemble homogène de même style, même époque et/ou même gabarit), - les cités-jardins, - les tours (immeubles de grande hauteur) et la qualité de leur relation avec leur environnement immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, - les vestiges de concepts urbanistiques et la façon dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme, par exemple, les palais urbains éclectiques et/ou les hôtels particuliers du quartier Léopold qui sont encore préservés.
Recherches et rédaction
2019
id
Urban : 39698
Description
Ouvrages d’art construits entre 1930 et 1937 pour porter la ligne de ceinture ouest et reste de structures de soutènement d’une gare de style néoclassiqueLe style néoclassique (de la fin du XVIIIe siècle à 1914 environ) est un courant architectural mû par un idéal d’ordre et de symétrie, caractérisé par des élévations enduites et blanches, uniformisant l’image de la ville. Le style connaît une grande longévité, évoluant dans ses proportions et son ornementation au cours du temps., vraisemblablement conçue par l’ingénieur des Chemins de fer Gustave De Man, mise en service en 1873 et démolie en 1990.
Historique
Inaugurée en 1871, la ligne de chemin de fer de ceinture ouest, reliant la gare du Midi à celle de Schaerbeek, présente une voie double qui, à Cureghem, connait une surélévation depuis la rue des Deux Gares jusqu’au-delà du canal de Charleroi. À cet endroit, la ligne empruntait à l’origine deux ponts de même structure, à poutres en treillis : l’un enjambant la chaussée de Mons, l’autre le canal. Ce dernier fut remplacé en 1931 par un pont Vierendeel, restauré après son dynamitage en mai 1940 (voir notice quai de l’Industrie). Le premier a laissé la place à l’actuel entre 1930 et 1937, dans le cadreSystème de sécurité suspendu sous la cabine. Il déclenche la commande de parachute qui arrête la cabine en cas de rencontre d’un obstacle à la descente. du percement de la rue Gouverneur Nens, de l’aménagement du square Émile Vandervelde et de la création d’un troisième pont pour enjamber ladite rue. Vraisemblablement conçue par l’ingénieur des Chemins de fer Gustave De Man, la gare de Cureghem, que cette ligne desservait à hauteur de la chaussée de Mons, avait été mise en fonction en 1873. Elle subit de notables modifications lors de l’opération précitée, avant d’être désaffectée en 1983 et enfin démolie en 1990; seule une partie de ses structures de soutènement subsiste aujourd’hui.
Description
Ancienne gare de Cureghem
Il s’agissait d’un complexe néoclassiqueLe style néoclassique (de la fin du XVIIIe siècle à 1914 environ) est un courant architectural mû par un idéal d’ordre et de symétrie, caractérisé par des élévations enduites et blanches, uniformisant l’image de la ville. Le style connaît une grande longévité, évoluant dans ses proportions et son ornementation au cours du temps. teinté d’éclectisme, en pierre bleue et pierre blanche, composé de deux corps rectangulaires de deux niveaux, de composition semblable et enserrant le talus du chemin de fer. Ils étaient accompagnés chacun, au sud, d’une rampe à deux montées parallèles en maçonnerie et, côté chaussée, de locaux sans étage et d’étendue variée, portant une partie des quais.
Les corps présentaient cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sur deux de large et une bâtièreToit à deux versants. à croupesUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux. aplatie. À arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle., les baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. s’inscrivaient dans des arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. moulurées de même forme, celles de l’étage enrichies de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. et d’une importante clefClaveau central d’un arc ou d’une plate-bande. Il s’agit d’un élément architectonique. Le terme s'utilise également pour des éléments purement décoratifs qui évoquent une clef à rôle structurel. saillante. Les façades étaient rythmées par une superposition de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau., y compris aux angles et, horizontalement, par deux entablementsCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne., le supérieur à forte cornicheCorniche. Élément de couronnement d’un entablement, d’une élévation ou d’un élément d’élévation comme une baie ou une lucarne. La corniche se compose de moulures en surplomb les unes par rapport aux autres. La cimaise est la moulure supérieure de la corniche, située au-dessus du larmier. sous muret d’attique à désÉléments de pierre de section sensiblement carrée ou rectangulaire, disposés généralement aux angles d’un balcon.. Les locaux latéraux, aux angles harpésLes harpes sont une superposition d’éléments dont la tête est alternativement courte et longue., alignaient dans des arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. pareilles à leurs voisines directes des deux corps, huit baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. côté nord, six côtés sud; un parapetUn parapet en maçonnerie est un muret servant de garde-corps. plein couronnait l’ensemble.
Entre 1930 et 1937, le corps côté square Vandervelde a été supprimé au profit d’un haut socleMassif surélevant un support ou une statue. de béton, à pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau., et d’un grand auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. métallique pour voyageurs. La façade du local contigu a été en partie maintenue mais ses arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. ont été obturées. L’ensemble a été couronné d’un parapetUn parapet en maçonnerie est un muret servant de garde-corps. de béton à désÉléments de pierre de section sensiblement carrée ou rectangulaire, disposés généralement aux angles d’un balcon. et à panneauxLe terme panneau désigne un élément de menuiserie rectangulaire ou carré, enserré dans la structure d’une porte ou d’un lambris. ajourés, protection prolongée partiellement sur le nouveau pont. Le préau pour voyageurs a disparu après 1971. L’autre corps et son annexe ont été rasés en 1990: un mur de soutènement en briques les remplace contre le talus.
Pont sur la chaussée de Mons
Contigu à l’ancienne gare, cet ouvrage métallique présente encore deux piles assorties à cette dernière: élévationsDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. en pierre blanche, animées de grands panneauxLe terme panneau désigne un élément de menuiserie rectangulaire ou carré, enserré dans la structure d’une porte ou d’un lambris. moulurés aux faces extérieures et cantonnées de piliersSupport vertical de plan carré. d’angle en pierre bleue; parapetsUn parapet en maçonnerie est un muret servant de garde-corps. pleins de même matériau, à désÉléments de pierre de section sensiblement carrée ou rectangulaire, disposés généralement aux angles d’un balcon..
Le tablier métallique remonte, lui, aux années 1930. Il se compose de deux paires de poutres à âme pleine, soudées et rivetées, posées sur des rouleaux d’appui et reliées par des traversesÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie. en zigzag. Portés en encorbellementUne partie d'élévation est dite en encorbellement lorsqu'elle s’avance en surplomb. sur des aisseliersEn menuiserie, pièce de bois disposée de biais, portant le débordant d’un toit ou d’un auvent. En charpenterie, lien disposé en oblique, soulageant une pièce horizontale et portant sur une pièce verticale., les parapetsUn parapet en maçonnerie est un muret servant de garde-corps. en fer dessinent des losanges.
Pont sur la rue Gouverneur Nens
Cet ouvrage est construit entre 1930 et 1937 sur des piles de béton à parapetUn parapet en maçonnerie est un muret servant de garde-corps. pareil à celui aménagé à l’emplacement du corps démoli côté square. Structuré comme celui du pont de la chaussée de Mons, le tablier métallique compte, lui, trois paires de poutres maitresses qu’accompagnent six poutres en béton. Le parapetUn parapet en maçonnerie est un muret servant de garde-corps. côté square se présente comme ceux du pont voisin, l’autre reprend le modèle de celui des piles, posé en encorbellementUne partie d'élévation est dite en encorbellement lorsqu'elle s’avance en surplomb. sur une poutre de béton.
Historique
Inaugurée en 1871, la ligne de chemin de fer de ceinture ouest, reliant la gare du Midi à celle de Schaerbeek, présente une voie double qui, à Cureghem, connait une surélévation depuis la rue des Deux Gares jusqu’au-delà du canal de Charleroi. À cet endroit, la ligne empruntait à l’origine deux ponts de même structure, à poutres en treillis : l’un enjambant la chaussée de Mons, l’autre le canal. Ce dernier fut remplacé en 1931 par un pont Vierendeel, restauré après son dynamitage en mai 1940 (voir notice quai de l’Industrie). Le premier a laissé la place à l’actuel entre 1930 et 1937, dans le cadreSystème de sécurité suspendu sous la cabine. Il déclenche la commande de parachute qui arrête la cabine en cas de rencontre d’un obstacle à la descente. du percement de la rue Gouverneur Nens, de l’aménagement du square Émile Vandervelde et de la création d’un troisième pont pour enjamber ladite rue. Vraisemblablement conçue par l’ingénieur des Chemins de fer Gustave De Man, la gare de Cureghem, que cette ligne desservait à hauteur de la chaussée de Mons, avait été mise en fonction en 1873. Elle subit de notables modifications lors de l’opération précitée, avant d’être désaffectée en 1983 et enfin démolie en 1990; seule une partie de ses structures de soutènement subsiste aujourd’hui.
Description
Ancienne gare de Cureghem
Il s’agissait d’un complexe néoclassiqueLe style néoclassique (de la fin du XVIIIe siècle à 1914 environ) est un courant architectural mû par un idéal d’ordre et de symétrie, caractérisé par des élévations enduites et blanches, uniformisant l’image de la ville. Le style connaît une grande longévité, évoluant dans ses proportions et son ornementation au cours du temps. teinté d’éclectisme, en pierre bleue et pierre blanche, composé de deux corps rectangulaires de deux niveaux, de composition semblable et enserrant le talus du chemin de fer. Ils étaient accompagnés chacun, au sud, d’une rampe à deux montées parallèles en maçonnerie et, côté chaussée, de locaux sans étage et d’étendue variée, portant une partie des quais.
Les corps présentaient cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sur deux de large et une bâtièreToit à deux versants. à croupesUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux. aplatie. À arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle., les baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. s’inscrivaient dans des arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. moulurées de même forme, celles de l’étage enrichies de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. et d’une importante clefClaveau central d’un arc ou d’une plate-bande. Il s’agit d’un élément architectonique. Le terme s'utilise également pour des éléments purement décoratifs qui évoquent une clef à rôle structurel. saillante. Les façades étaient rythmées par une superposition de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau., y compris aux angles et, horizontalement, par deux entablementsCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne., le supérieur à forte cornicheCorniche. Élément de couronnement d’un entablement, d’une élévation ou d’un élément d’élévation comme une baie ou une lucarne. La corniche se compose de moulures en surplomb les unes par rapport aux autres. La cimaise est la moulure supérieure de la corniche, située au-dessus du larmier. sous muret d’attique à désÉléments de pierre de section sensiblement carrée ou rectangulaire, disposés généralement aux angles d’un balcon.. Les locaux latéraux, aux angles harpésLes harpes sont une superposition d’éléments dont la tête est alternativement courte et longue., alignaient dans des arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. pareilles à leurs voisines directes des deux corps, huit baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. côté nord, six côtés sud; un parapetUn parapet en maçonnerie est un muret servant de garde-corps. plein couronnait l’ensemble.
Entre 1930 et 1937, le corps côté square Vandervelde a été supprimé au profit d’un haut socleMassif surélevant un support ou une statue. de béton, à pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau., et d’un grand auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. métallique pour voyageurs. La façade du local contigu a été en partie maintenue mais ses arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. ont été obturées. L’ensemble a été couronné d’un parapetUn parapet en maçonnerie est un muret servant de garde-corps. de béton à désÉléments de pierre de section sensiblement carrée ou rectangulaire, disposés généralement aux angles d’un balcon. et à panneauxLe terme panneau désigne un élément de menuiserie rectangulaire ou carré, enserré dans la structure d’une porte ou d’un lambris. ajourés, protection prolongée partiellement sur le nouveau pont. Le préau pour voyageurs a disparu après 1971. L’autre corps et son annexe ont été rasés en 1990: un mur de soutènement en briques les remplace contre le talus.
Pont sur la chaussée de Mons
Contigu à l’ancienne gare, cet ouvrage métallique présente encore deux piles assorties à cette dernière: élévationsDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. en pierre blanche, animées de grands panneauxLe terme panneau désigne un élément de menuiserie rectangulaire ou carré, enserré dans la structure d’une porte ou d’un lambris. moulurés aux faces extérieures et cantonnées de piliersSupport vertical de plan carré. d’angle en pierre bleue; parapetsUn parapet en maçonnerie est un muret servant de garde-corps. pleins de même matériau, à désÉléments de pierre de section sensiblement carrée ou rectangulaire, disposés généralement aux angles d’un balcon..
Le tablier métallique remonte, lui, aux années 1930. Il se compose de deux paires de poutres à âme pleine, soudées et rivetées, posées sur des rouleaux d’appui et reliées par des traversesÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie. en zigzag. Portés en encorbellementUne partie d'élévation est dite en encorbellement lorsqu'elle s’avance en surplomb. sur des aisseliersEn menuiserie, pièce de bois disposée de biais, portant le débordant d’un toit ou d’un auvent. En charpenterie, lien disposé en oblique, soulageant une pièce horizontale et portant sur une pièce verticale., les parapetsUn parapet en maçonnerie est un muret servant de garde-corps. en fer dessinent des losanges.
Pont sur la rue Gouverneur Nens
Cet ouvrage est construit entre 1930 et 1937 sur des piles de béton à parapetUn parapet en maçonnerie est un muret servant de garde-corps. pareil à celui aménagé à l’emplacement du corps démoli côté square. Structuré comme celui du pont de la chaussée de Mons, le tablier métallique compte, lui, trois paires de poutres maitresses qu’accompagnent six poutres en béton. Le parapetUn parapet en maçonnerie est un muret servant de garde-corps. côté square se présente comme ceux du pont voisin, l’autre reprend le modèle de celui des piles, posé en encorbellementUne partie d'élévation est dite en encorbellement lorsqu'elle s’avance en surplomb. sur une poutre de béton.
Sources
Archives
Fondation CIVA/fonds Paul Joseph Le Bon.
Ouvrages
DEMEY, Th., DE VILLE, A., PASTIELS, P., Les gares bruxelloises, Un patrimoine méconnu, Ministère de la Région de Bruxelles-Capitale, Service des Monuments et Sites, Bruxelles, 1994, p. 22.
Périodiques
Almanach du Commerce et de l’Industrie, «Gouverneur Nens (rue)», 1938.
DIEDERICH, R., «La gare ferrovière de Cureghem», Anderlechtensia, septembre 2009, p. 14.