Typologie(s)

établissement scolaire

Intervenant(s)

INCONNU - ONBEKEND1910

Charles VERHELLEarchitecte1961

Styles

Éclectisme

Inventaire(s)

  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Anderlecht-Cureghem (Archistory - 2017-2019)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Social
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2019

id

Urban : 39705
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Description

Établissement scolaire primaire et maternel, implanté en intérieur d’îlot et formant un ensemble disparate de bâtiments construits des années 1910, en style éclectique, à 1961.

Historique

Le site de l’école, presque triangulaire, a été défini vers 1888 par le redressement à cet endroit d’une courbe de la Petite Senne, tangente à la chaussée. Un plan de la commune de 1912 le dessine entièrement libre de constructions. Peu après cette date s’élève au centre du terrain un corps de classes sobre, de style éclectique, dont la façade principale regarde l’ouest. La cour de récréation est dotée de sanitaires et bordée d’arbres côté Senne. Une longue dépendance contemporaine, en briques et sans caractère, lui répond à l’est de la parcelle, au-delà d’un jardin arboré. Dans les années 1925, le corps de classes est plus que doublé, dans le même style, en façade ouest. Avant 1953, un préau peu profond, à toit plat sur colonnes de béton, s’allonge contre le mur de clôture sud; un bloc en L groupant sanitaires et remise s’y greffe. Durant la Seconde Guerre mondiale, un bunker – toujours en place – est aménagé dans la partie est de la cour. En 1961, une partie de la dépendance est démolie au profit d’un second corps de classes, moderniste, conçu par l’architecte Ch. Verhelle. Avant 2012, un nouveau bâtiment à front de chaussée a intégré le passage carrossable menant à l’école. L’établissement est couplé avec l’École Sainte-Marie (voir rue Abbé Cuylits no 30).

Description

Premier corps de classes

Bâtiment en double-corps, à deux niveaux logeant quatre classes, sous toiture à croupes. Façades en briques, rehaussées de pierre bleue. Élévations ouest, est et sud à travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle., inscrites entre des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. peu saillants: sept travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. pour les deux premières, deux pour la troisième, où les fenêtres sont aveuglesUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre.. À l’ancienne façade ouest, masquée par l’extension, la porte, jadis surmontée d’une fenêtre, ouvre sur une cage d’escalier éclairée en façade est par une seconde fenêtre au niveau du repos. L’extension a épargné l’articulation de la façade par la création de deux couloirs superposés longitudinaux, mais la fenêtre centrale a été transformée en porte de couloir et les autres baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. ont été obturées. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. et corniche renouvelés.

L’escalier à jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. étroit, qui monte jusqu’au combleEspace intérieur de la toiture., compte quatre volées droites et deux repos. À l’origine, il était tout en bois, à balustres tournés, comme encore sa moitié supérieure. Lors de la construction du second corps de classes, conçu en 1961, les deux premières volées furent reconstruites en béton tapissé de granitoMatériau composé de mortier et de pierres colorées concassées présentant, après polissage, l’aspect d’un granit. et dotées d’une rampe métallique à fers plats et main courante enveloppée de plastique. Les classes, dont les angles coupés logent des gaines d’aération, conservent porte moulurée et corps de cheminée. Leur sol est carrelé en rouge et beige et leur plafond est à voussettes sur poutrelles métalliques.

Extension du premier corps

L’extension élève ses deux niveaux en briques sous un toit plat. Il compte six classes distribuées par les couloirs précités, accessibles par une porte à arc surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle. en façade sud, cette dernière par ailleurs aveugleUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre.. Un jeu de pilastres semblable à celui du premier corps scande ici des travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à linteau cimenté. HuisserieMenuiseries qui s’ouvrent et se ferment, c’est-à-dire les portes et les fenêtres. Par extension, le terme désigne également les fenêtres à châssis dormants. remplacée.
Les classes, à plafond plat sur poutre métallique et à angles coupés, sont dotées d’un carrelage jaune et rouge, qu’on retrouve en plus élaboré dans les couloirs; les portes sont originelles.

Second corps de classes

Peu profond, il compte sous son toit plat, trois niveaux d’une seule classe, desservis par une cage d’escalier à gauche. Sa façade en briques jaunes compte trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de fenêtres à linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. de béton pour les classes. À gauche, la porte s’abrite sous un auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. de béton à piliersSupport vertical de plan carré. inclinés; au-dessus, une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. continue superpose la baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d’imposte de la porte et les fenêtres de palier à allègePartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. de mosaïque bleue, divisées par deux meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. de béton. La corniche plate est du même matériau. HuisserieMenuiseries qui s’ouvrent et se ferment, c’est-à-dire les portes et les fenêtres. Par extension, le terme désigne également les fenêtres à châssis dormants. renouvelée.
L’escalier présente des volées pareilles à celles, contemporaines, du premier corps de classes. Bas-relief en céramique signé Roger Duterme. Carreaux de sol jaune chamarré et plinthesAssise inférieure d’un soubassement ou soubassement de hauteur particulièrement réduite. noires.

Sources

Archives
ACA/Urb. 40691 (05.12.1961).

Cartes / plans
SERVICE DES TRAVAUX PUBLICS, Plan général de la commune d’Anderlecht, 1912.