Typologie(s)

caserne

Intervenant(s)

Styles

modernisme d'après-guerre

Inventaire(s)

  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Anderlecht-Cureghem (Archistory - 2017-2019)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Social
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2019

id

Urban : 39709
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Description

Établissement communal moderniste, érigé vers 1967.

Historique

Sur le site, qui s’étend largement en intérieur d’îlot, s’étaient implantés, en 1892, les bureaux et ateliers de réparation de la Société pour l’exploitation des voies ferrées en Belgique. Vers 1925, le terrain, bâti de hangars accolés perpendiculaires à la chaussée, est investi par le Service de nettoyage de la voirie. Vers 1968, l’ensemble est entièrement reconstruit pour accueillir le service des pompiers de la commune.

Description

Le complexe se compose de deux étroits corps à front de rue, enserrant un large bâtiment en retrait. Celui-ci fait retour en L à l’arrière, où il est accompagné d’une tour rectangulaire. Au sud, à l’arrière des nos 627f à 633-637, se développent d’autres corps sous toit plat, enserrant un vaste hangar à toit à sept shedsCouverture de profil en dents de scie d’un bâtiment industriel, composée d’une succession de petits toits à deux versants d’inclinaison différente. Le versant du toit le plus pentu est d'ordinaire vitré.. Le mur mitoyen nord est constitué d’un haut claustra.

Côté chaussée, bâtiments à structure de béton, sous toit plat. Façades parementées de plaques de pierre blanche, rehaussées d’éléments de béton à finition lavée. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. en aluminium à allègePartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. en panneaux-sandwichs blancs.

Au no 625, corps de quatre niveaux, le dernier en retrait derrière une terrasse. Portes piétonne et de garage. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. en bandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. aux niveaux médians. Terrasse close d’une grille métallique, surmontée par une poutre de béton.

Au no 627, corps de deux niveaux, le second marqué par une unique baie en bandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade.. À gauche, passage carrossable. Au centre, garage pour véhicules à trois entrées (portes remplacées), sous minces baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d’imposte. À droite, entrée piétonne sous auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. de béton incliné et fenêtre. Elle est précédée d’un emmarchement flanqué de parterres, celui de gauche planté de trois hampes porte-drapeaux. À droite, pan de mur en retour orné d’un bas-relief en métal émaillé figurant des pompiers en action.

Au no 627a, corps de trois niveaux, à deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. percées chacune d’une porte, la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de droite en retrait, alignée sur le corps principal. Pan de mur en retour aveugleUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre., excepté une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. aux étages.

Sources

Archives
ACA/Urb. 5083-5084 (04.06.1892).

Périodiques
Almanachs du Commerce et de l’Industrie, «Mons (chaussée de)», 1900, 1925, 1966, 1968.