Typologie(s)

établissement scolaire

Intervenant(s)

Georges HANSOTTE1884

Ernest S' JONGHERSarchitecte1887-1888

Styles

Éclectisme
Néo-baroque
Néo-Renaissance flamande

Inventaire(s)

  • Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
  • Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
  • Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)
  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Anderlecht-Cureghem (Archistory - 2017-2019)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2016, 2019

id

Urban : 37198
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Description

Deux établissements scolaires attenants de style éclectique, l’un d’inspiration baroque, l’autre néo-Renaissance flamandeLe style Renaissance flamande (XVIe s.) mêle des éléments inspirés de la Renaissance italienne à l’héritage architectural médiéval local. Le style néo-Renaissance flamande (de 1860 à 1914 environ) cherche à ressusciter cette architecture, à la faveur de l’émergence du nationalisme belge. Il se caractérise par des élévations en briques et pierres et des formes caractéristiques (pignons, tourelles, logettes).. L’école primaire est construite en 1887-1888 suivant un projet de l’architecte provincial Gustave Hansotte dessiné en 1884, repris par l’architecte communal Ernest S’Jonghers. L’école gardienne est érigée simultanément.

Historique

En 1882, la Commune acquiert un terrain de plus de 60 ares à l’angle de la chaussée de Mons, en vue d’y ériger la nouvelle école de garçons. Dressé en 1884, le projet d’Hansotte est approuvé en janvier 1886 par la Députation permanente. En août de la même année est approuvée la construction de l’école gardienne. C’est alors que l’architecte communal S’Jongers prend le relais pour l’école primaire.

Inaugurée le 24.09.1888, cette dernière est implantée dans le prolongement alors en cours de la rue d’Allemagne, tronçon qui sera renommé Ropsy Chaudron après la Première Guerre mondiale. Contigu au cours sinueux de la Petite Senne, non encore rectifié vers le nord-ouest, l’établissement a dû s’établir en oblique de l’alignement de la rue, à l’exception de ses deux dépendances avant. Une cour de récréation, gagnée à gauche lors du redressement de la rivière en 1889, s’est vue bâtie après 1970 d’un pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. de classes. Après 1945, l’établissement héberge l’école moyenne Joseph Bracops, qui deviendra l’Athénée d’Anderlecht, bientôt rejoint par la section néerlandophone de l’Institut technique Marius Renard. En 1996, il ferme toutefois ses portes, par manque d’élèves. Repris par la Commune, le bâtiment est investi l’année suivante par diverses associations, sous le nom de Curo-Hall, avant de devenir la Maison de la Cohésion sociale. En 2017, une nouvelle école s’y installe, l’école communale primaire néerlandophone Kameleon.

Le projet approuvé pour l’école gardienne comprend huit classes, un préau couvert, des latrines et urinoirs, une habitation pour le concierge, ainsi qu’un cabinet pour la directrice. Dans les années 1920, l’établissement est devenu une École centrale du 4e degré pour garçons. Le bâtiment est aujourd’hui occupé par les ateliers du centre de loisirs Beeldenstorm.

Description

Rue Ropsy Chaudron 7

Extérieur

En briques rouges et pierre bleue, le complexe, en grande partie blanchi dans les années 1960, se compose d’un grand corps de classes de deux niveaux, centré sur un préau à galerie périphérique. De plan rectangulaire, il s’encastre, à droite, dans les dépendances d’immeubles de la chaussée de Mons. Son ample toiture en bâtièreToit à deux versants., couverte de zinc, est coupée de demi-croupes à l’avant et à l’arrière, côtés classes. Au-dessus du préau, elle porte un lanterneau longitudinal à croupesUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux., aux faces vitrées.

Côté voirie, le corps est précédé d’une cour grillée et, dans l’axe des classes, d’une maison de concierge à gauche et d’un bâtiment de bureaux à droite, à deux niveaux moins élevés, sous un toit à brisis d’ardoises et terrasson. À droite, une petite cour se blottit derrière un mur de clôture à deux portes. À l’arrière, le corps est flanqué sur toute sa largeur par un gymnase sous bâtièreToit à deux versants. à croupesUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux., également de zinc, que dessert une petite annexe biaise.

Les élévationsDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. à rue sont les plus élaborées. En pierre bleue s’affirment un soubassement articulé, une manière d’entablement entre les deux niveaux, intégrant les appuisAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. de fenêtre, enfin l’encadrement à crossettesRessauts décoratifs situés aux angles d’un élément tel qu’un encadrement. de l’entrée et celui des deux fenêtres latérales. La pierre blanche, quant à elle, rehausse et relie tous les encadrements de baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement., à bossages un-sur-deux, dans un jeu serré de chaînes horizontales. Les trois baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d’étage du préau présentent un encadrement tout en pierre, à corniche, celle du centre à consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console.. Quant à la maison du concierge et au corps de bureaux en vis-à-vis, ils présentent chacun, côté rue, deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de fenêtres. La maison, établie en double corpsUn bâtiment est dit en double corps lorsqu'il présente, au rez-de-chaussée, deux rangées de pièces séparées par un couloir axial. et entamée par une courette à l’arrière, compte trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. côté cour, la centrale accusant un léger ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général.; en face, les bureaux n’ont qu’une travée de fenêtres, de même saillie. La grille de la cour avant, en fer forgé ouvragé, ancrePièce métallique apparente ou noyée dans l’enduit de façade, fixée à l’extrémité d’un tirant en fer pour solidariser les murs et les planchers. Il existe des ancres purement décoratives, non reliées à des tirants. ses deux pans latéraux dans une base en pierre bleue. Avec ses deux ouvrants, elle est raidie par quatre colonnettes en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion. amorties en boulet à pointes.

Les autres élévationsDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. du complexe alignent de simples baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle.. Quatorze travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. pour les six classes gauche et les espaces centraux équivalents réservés aux sanitaires, une série de huit travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. pour les classes et locaux de droite, interrompue par l’encastrement des propriétés voisines; à noter qu’ici les fenêtres gauche sont ponctuées de pierre blanche car visibles de la rue. À l’arrière s’ouvrent des fenêtres en triplet pour l’éclairage du préau, et deux plus petites pour les deux classes d’étage contigües. Les caves du corps gauche aménagées en garage à vélos en 1947 ont été percées de nombreux soupiraux et rendues accessibles par une rampe extérieure. Le gymnase bénéficie, sur ses petits côtés, d’une porte centrale et de deux fenêtres.

Les corniches de bois de l’ensemble participent, côté rue seulement, d’un entablement à architraveMoulure inférieure de l’entablement, située sous la frise. de pierre blanche et à friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de briques; aux deux annexes, les frisesBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. s’animent de tablesPetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau. de même pierre et les corniches, de denticules. Quasiment tous les châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. ont été remplacés; l’entrée du préau et celle de la conciergerie conservent leur huisserieMenuiseries qui s’ouvrent et se ferment, c’est-à-dire les portes et les fenêtres. Par extension, le terme désigne également les fenêtres à châssis dormants. richement moulurée.

Le mur de clôture de la courette droite, à rue, a été entièrement reconstruit apparemment au milieu du siècle passé. À l’origine, sa maçonnerie lardée elle aussi de chaînes en pierre blanche était percée d’un portail central à encadrement et haut entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. en pierre bleue. Aujourd’hui, ses chaînes sont interrompues par deux portes piétonnes sous imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie., en léger retrait.

Intérieur

Les façades du préau sont enduites de blanc et richement moulurées. Les longs côtés sont rythmés aux deux niveaux par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. peu saillants qui, à l’étage, interrompent une friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. en encorbellementUne partie d'élévation est dite en encorbellement lorsqu'elle s’avance en surplomb.. Ces pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. flanquent quatorze travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de portes et fenêtres; les six centrales en façade droite, qui correspondent à l’encastrement précité, sont factices. Toutes les baies sont ourlées d’une archivolteMouluration disposée sur le front de l’arc. Le corps de moulures qui compose l’archivolte est de faible ampleur, moins complexe que celui de la corniche. continue. Au sommet des travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. s’alignent des tablesPetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau. rentrantes soulignées d’un mince entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne.. Les murs-pignons, à trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., ont un décor assorti.
La galerie, à voussettes sur poutrelles, est portée aux longs côtés par douze consoles métalliques sur corbeauPièce de pierre ou de bois partiellement engagée dans un mur et portant une charge. Le corbeau se distingue de la console par sa petite taille, il porte généralement un élément en faible saillie. D’autre part, sa section verticale est sensiblement carrée ou rectangulaire. de pierre, marquées par un cercle; son garde-corps est en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage.. Au-dessus de l’entrée du préau, la galerie est soutenue par deux colonnes de fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion., à chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. à crochets.
À l’opposé se déploie, monumental, un escalier tournant en pierre, à cinq volées droites, la première centrale; sa rampe à claire-voieUn élément est dit à claire-voie lorsqu’il est ajouré de petites ouvertures décoratives. est raidie par de forts piliersSupport vertical de plan carré.. Sous les dernières volées, se logent les accès au gymnase.
Le préau a conservé ses dallages jaunes, ses lambrisLe lambris est un revêtement de menuiserie, de marbre ou de stuc couvrant la partie inférieure ou l'entièreté des murs d’une pièce. de soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. et son huisserie intérieure. La charpente apparente, entièrement métallique, est de type PolonceauCharpente Polonceau. Charpente de halle rectangulaire dont les éléments en traction (entraits) sont des tirants en fer ou en acier, tandis que les éléments en compression (arbalétriers, poinçons) sont en fonte ou en bois. Brevet de l'ingénieur français Polonceau de 1836.. Sa verrière à petits-fers est rythmée d’arcades surbaissées à colonnettes métalliques.
Un second escalier, assorti au précédent, occupe un espace de la valeur d’une classe, à l’angle avant du bâtiment; autour d’un jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. rectangulaire, ses trois volées droites donnent accès au petit corps de bureaux à rue et à la galerie.
Les classes et autres locaux, dallés comme le préau, sont tous couverts de plafonds à voussettes sur poutrelles métalliques.
La salle de gymnastique présente elle aussi une charpente PolonceauCharpente Polonceau. Charpente de halle rectangulaire dont les éléments en traction (entraits) sont des tirants en fer ou en acier, tandis que les éléments en compression (arbalétriers, poinçons) sont en fonte ou en bois. Brevet de l'ingénieur français Polonceau de 1836..

Chaussée de Mons 145

Extérieur

L’établissement se compose de deux corps parallèles, sans étage sous une bâtière de tuiles, logeant chacun quatre classes à l’origine. Leurs façades sont en briques et pierre bleue. Symétriques et perpendiculaires à la chaussée, les corps de classes sont reliés en U par une aile basse à front de voirie, sous plateforme, logeant l’habitation du concierge et un cabinet pour la directrice. La cour de récréation ainsi formée est plantée d’arbres.

Côté voirie, les classes présentent un mur-pignon à gradins, piqué d’ancres à volutes. Il est creusé d’une grande arcadeBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. aveugleUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre., à pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. et arc surbaissé doté de sommiersLes sommiers sont les deux premiers claveaux d’un arc, portant directement sur les piédroits. et d’une clefClaveau central d’un arc ou d’une plate-bande. Il s’agit d’un élément architectonique. Le terme s'utilise également pour des éléments purement décoratifs qui évoquent une clef à rôle structurel. de pierre. S’y inscrivent deux fenêtres jumelles de même structure, liées par un meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. de même matériau. Les baies du mur-pignon gauche ont fait place à trois petites fenêtres. Quant à l’aile basse, elle s’ouvre par une porte centrale à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. pareil aux précédents, surmontée d’un couronnement rectangulaire qui identifie la fonction du lieu. Les murs latéraux s’animent d’une grande tablePetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau. percée d’une fenêtre tardive, à linteau. HuisserieMenuiseries qui s’ouvrent et se ferment, c’est-à-dire les portes et les fenêtres. Par extension, le terme désigne également les fenêtres à châssis dormants. remplacée.

Côté cour, les deux corps, sont percés de portes de couloir et de fenêtres à arcs surbaissés en saillie reliés par une friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. dentée. La plupart de ces percements ont été obturés ou modifiés, notamment par l’insertion d’une traverse de maçonnerie sans doute liée à une refonte de l’espace intérieur. Le revers de l’aile d’entrée a lui aussi été retouché; il présente encore une fenêtre semblable aux précédentes, accompagnée de la même friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale.. Les toits sont bordés d’une corniche de bois à lambrequinUne corniche est dite à lambrequin lorsqu'elle est agrémentée d’un bandeau chantourné à la manière d’un lambrequin, une bordure sinueuse d’étoffe servant à décorer une fenêtre ou un baldaquin de lit.. L’ensemble a été chaulé. Châssis généralement anciens.

Sources

Archives
ACA/Propriétés communales.
AVB/TP 105525 (1889).
AGR, T148, Gouvernement provincial de Brabant, Plans du Service technique des Bâtiments, inv. nos 1506 (1904), 2743 (1895), 2744 (1903), 2785 (1903), 4727-4733 (1885-1888).

Ouvrages
Anderlecht, ses écoles, ses institutions complémentaires de l’école, ses œuvres protectrices de l’enfance, Impr. J. De Vroegh, Anderlecht, 1922, p. 10.

Périodiques
Almanachs du Commerce et de l’Industrie, «Mons (chaussée de)», 1889, 1890.
DE CORTE, G., «Curo-Hall, passé, présent, avenir», Anderlechtensia, décembre 2011, pp. 20-31.