Typologie(s)
Intervenant(s)
Jean VAN RUYSBROECK – 1449-1455
Cornelis VAN NERVEN – architecte – 1706-1711
Jacques VAN THIENEN – architecte – 1402-1420
Jehan BORNOY – architecte – 1444-1448
Pierre Victor JAMAER – architecte – 1860-1902
Styles
Inventaire(s)
- Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)
- Inventaire du patrimoine d'ingénierie (2011)
- Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
- Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Archéologique Il s’agit de vestiges, d'éléments fragmentaires ou de traces significatives de bâtiments plus anciens qui ont été préservés dans un bien immobilier et qui sont donc des témoignages d’activités architecturales par l'homme. Dans ce cas, l’intérêt se porte généralement sur les vestiges eux-mêmes. La sélection du bien immobilier (bâtiment ou fragment) est motivée par le fait qu’il s’agit d’une enveloppe de ces fragments, qui fournissent des informations précieuses sur l’évolution de la construction et l’histoire du bien. Il s’agit par exemple d’éléments structurels dans les caves, de caves contenant des éléments plus anciens (par exemple les caves de l’Abbaye du Coudenberg ou de la chapelle de Nassau), de charpentes d’origine, de vestiges d’enceintes médiévales, etc.
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem), l’authenticité (idem + qualité d’exécution) et l’intégrité (état de conservation, éléments d’origine). Un bien possède également un intérêt artistique s’il intègre des œuvres d’art (sculptures, reliefs conçus pour le bien, etc.) ou des éléments décoratifs originaux ou particulièrement qualitatifs (vitraux signés, sgraffites, claire-voie, etc.).
- Esthétique Historiquement, cet intérêt était utilisé pour désigner des espaces verts de valeur et des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur. Mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. Une prise en compte d’autres intérêts s’impose : l’intérêt artistique, l’intérêt paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain et/ou naturel, les panoramas) et l’intérêt urbanistique (ensembles urbains spontanés ou organisés). Les critères de sélection suivants lui sont généralement associés : la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle.
- Folklorique Cet intérêt est difficile à distinguer de l’intérêt social et est généralement insuffisant pour justifier une sélection (à l’inventaire du patrimoine immobilier) à lui seul. Cet intérêt patrimonial doit de préférence être associé à une valeur immatérielle, car il s’agit souvent d’un lieu de mémoire d’une communauté ou d’un groupe social. Il peut aussi être la manifestation matérielle d’un lieu doté d’une symbolique populaire, ou encore un lieu de regroupement ou de structuration d’un quartier.
- Historique Le bien présente un intérêt historique : - s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune ; - s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.) ; - s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold) ; - s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte) ; - s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès) ; - s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies) ; - s’il est représentatif de l’œuvre d’un architecte important dans l’histoire de l’architecture à l’échelle internationale, nationale, régionale ou locale (cela concerne à la fois des architectes connus comme V. Horta, V. Bourgeois, M. Polak mais aussi des architectes secondaires, liés localement à une commune, notamment Fernand Lefever à Koekelberg ou Emile Hoebeke à Berchem-Sainte-Agathe).
- Paysager Un paysage est un espace, tel que perçu par l’homme, dont le caractère est le résultat de l’action et de l’interaction de facteurs naturels et/ou humains. Il s’agit d’une notion d’échelle qui est composée de divers éléments (patrimoniaux), dont chacun peut avoir ou non une valeur intrinsèque, mais qui se combinent pour créer un ensemble plus vaste de valeur ajoutée et sont perçus comme tels à une certaine distance. Les vastes panoramas urbains constituent le paysage par excellence, comme la vue sur la ville basse de Bruxelles depuis la place Royale, mais de tels sites composés de différents éléments peuvent également exister à plus petite échelle.
- Scientifique L’intérêt scientifique est souvent reconnu dans le cas des sites naturels et des arbres. Dans le contexte d’un bien immobilier, il peut s’agir de la présence d’un élément (de construction) (matériau particulier, matériau expérimental, processus de construction ou composant) ou du témoin d’un espace spatio-structurel (urbanistique) dont la préservation devrait être envisagée à des fins de recherche scientifique. Dans le cas des sites et vestiges archéologiques, l’intérêt scientifique est reconnu en fonction du caractère exceptionnel des vestiges en termes d’ancienneté (par exemple la villa romaine de Jette), des conditions de conservation exceptionnelles (par exemple le site de l’ancien village d’Auderghem) ou de l’unicité des éléments (par exemple une charpente entièrement conservée) et constitue donc, à cet égard, une contribution scientifique exceptionnelle et de premier plan à la connaissance de notre passé urbain et préurbain.
- Social Cet intérêt est difficile à distinguer de l’intérêt folklorique et généralement insuffisante pour justifier une sélection à elle seule. Il peut s’agir d’un : - lieu de mémoire d’une communauté ou d’un groupe social (par exemple, la chapelle de pèlerinage située place de l’Église à Berchem-Sainte-Agathe, le Vieux Tilleul de Boondael à Ixelles) ; - lieu relevant d’une symbolique populaire (par exemple, le café «?La Fleur en Papier Doré?» situé rue des Alexiens) ; - lieu de regroupement ou de structuration d’un quartier (par exemple, les immeubles du Fer à Cheval dans la cité du Floréal) ; - bien faisant partie ou comprenant des équipements collectifs (écoles, crèches, salles communales/paroissiales, salles de sport, stades, etc.) ; - bien ou ensemble (de logements sociaux ou non) conçu de manière à stimuler les interactions sociales, l’entraide et la cohésion de quartier (par exemple les quartiers résidentiels construits après la Seconde Guerre mondiale à Ganshoren ou les quartiers spécifiquement destinés aux aînés) ; - bien faisant partie d’un complexe industriel ayant engendré une activité importante au sein de la commune où il se situe ou pour la Région.
- Technique Par intérêt technique d’un bien, on entend l’utilisation précoce d’un matériau ou d’une technique particulière (ingénierie) ; les bâtiments d’importance structurelle ou technologique ; une prouesse d’ingénierie ou une innovation technologique ; les témoignages de méthodes de construction obsolètes (archéologie industrielle). Dans certains cas, cet intérêt peut être lié à l’intérêt scientifique (par exemple des vestiges archéologiques).
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont historiquement joué un rôle prépondérant dans l’aménagement de l’espace bâti et urbain. Ils définissent généralement d’autres formes d’urbanisme (plan) de manière à créer une interaction entre l’espace bâti et l’espace non bâti (ou ouvert). Cet aménagement inclut également la cohérence entre les différentes échelles. Un bien immobilier a un intérêt urbanistique lorsqu’il y joue un rôle, par exemple : - les immeubles d'angle, - les places cohérentes et les enfilades d’immeubles (suite de façades formant un ensemble homogène de même style, même époque et/ou même gabarit), - les cités-jardins, - les tours (immeubles de grande hauteur) et la qualité de leur relation avec leur environnement immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, - les vestiges de concepts urbanistiques et la façon dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme, par exemple, les palais urbains éclectiques et/ou les hôtels particuliers du quartier Léopold qui sont encore préservés.
Recherches et rédaction
id
Description
Constitué par campagnes successives, dont la chronologie varie dans les détails d’un auteur à l’autre. On a retenu ici la plus récente, proposée par A. Maesschalk.
À l’origine, l’emplacement de l’Hôtel de Ville était occupé par des maisons en bois et en pierre. En 1301, le «steen de Meerte», à l’angle de la rue Charles Buls, est affecté aux échevins; il est agrandi du «steen» voisin, «Den Wilden Ever», en 1327. Les maisons situées à l’arrière sont abattues pour faire place en 1353 à une nouvelle Halle au Drap : ce vaste entrepôt allongé d’est en ouest remplace désormais celui qui flanquait la Halle au Pain sur le côté nord du Marché. En 1401, le local des échevins est remplacé par un bâtiment plus vaste, sur plan en L, élevé à front de la Grand-Place et achevé en 1421. Un compte de 1405 cite le maître d’œuvre J. Van Thienen, qu’assistent J. Bornoy et G. Vander Broecke; il mentionne également un « beffroi », sans doute la tour qu’on élève en même temps à l’extrémité ouest de cette première aile.
Les maisons qui se trouvent à l’ouest sont abattues à partir de 1435 pour permettre la construction d’un deuxième bâtiment, dont la première pierre est posée en 1444 par Charles le Téméraire, alors comte de Charolais. Comprise entre la tour et la rue de la Tête d’or, cette deuxième aile est plus courte. Elle est achevée en 1449 et serait l’œuvre de H. de Voghele. La même année, J. van Ruysbroeck s’engage à faire des travaux à la tour : il s’agit sans doute de surmonter l’ouvrage existant d’une lanterne et d’une flèche. Celle-ci sera couronnée en 1455 par une statue de saint Michel due à M. van Rode. Sur des gravures de 1565, 1606, 1646 et 1650, les façades principales des deux ailes montrent des nichesUne niche est un renfoncement dans l’épaisseur d’un mur, qui reçoit parfois un élément décoratif. Elle peut présenter un couvrement et un plan variés, droits ou cintrés. Un élément logé dans une niche sera dit niché. vides de statues, excepté celles du portailPorche. Hall d’entrée en avant-corps d’un bâtiment ou espace couvert devançant une porte en renfoncement. Portail. Porte monumentale à embrasure profonde. d’entrée, du deuxième registreAlignement horizontal de baies sur un pignon. de la tour et de la tourellePetite tour engagée dans un bâtiment, généralement sur un de ses angles. de l’angle nord-ouest; la galerieUne galerie est un espace couvert dévolu au passage, d'ordinaire rythmé de supports. Un portique désigne plus particulièrement une galerie ouverte sur l’extérieur par un rang d’arcades ou de colonnes. Le portique se situe au rez-de-chaussée d’un bâtiment. Il peut également être indépendant. du premier niveau paraît rythmée par des colonnesUne colonne est un support vertical formé d’un fût de plan circulaire ou polygonal et souvent d’un chapiteau et d’une base. Une colonnette désigne une petite colonne.; un perronEmmarchement extérieur devançant la porte d’entrée d’un bâtiment. à double rampe apparaît sous la galerieUne galerie est un espace couvert dévolu au passage, d'ordinaire rythmé de supports. Un portique désigne plus particulièrement une galerie ouverte sur l’extérieur par un rang d’arcades ou de colonnes. Le portique se situe au rez-de-chaussée d’un bâtiment. Il peut également être indépendant. gauche, dont les supports sont discontinus à cet endroit, sauf sur la gravure de 1565. Le bombardement de 1695 anéantit la Halle au Drap et atteint l’Hôtel de Ville, que l’on répare puis agrandit : en 1706-1717, C. Van Nerven lui élève une troisième aile au sud, sur les ruines de la Halle au Drap, le long de la rue de l’Amigo. Elle est destinée aux États de Brabant. En 1769-1770, l’ancien perronEmmarchement extérieur devançant la porte d’entrée d’un bâtiment. est remplacé par trois volées courbes ornées de lions, qui lui valent son nom d’«escalier des lions». Il est possible qu’à cette occasion, on ait substitué des piliersSupport vertical de plan carré. aux colonnesUne colonne est un support vertical formé d’un fût de plan circulaire ou polygonal et souvent d’un chapiteau et d’une base. Une colonnette désigne une petite colonne. de la galerieUne galerie est un espace couvert dévolu au passage, d'ordinaire rythmé de supports. Un portique désigne plus particulièrement une galerie ouverte sur l’extérieur par un rang d’arcades ou de colonnes. Le portique se situe au rez-de-chaussée d’un bâtiment. Il peut également être indépendant. est. D’autre part, les éléments du décor architectonique pourraient avoir été ravalés dans le courant du XVIIIe siècle, pour mettre l’Hôtel de Ville au goût du jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants..
Au XIXe siècle, les travaux d’entretien et de consolidation sont suivis d’une restauration générale des façades extérieures, en pierre de Gobertange et d’Euville notamment, menée par les architectes T.-Fr. Suys à partir de 1840 et P.-V. Jamaer à partir de 1860. La tour est reparementée d’urgence, de la base au sommet, entre 1840 et 1860. On travaille à la façade principale de l’aile est entre 1860 et 1867 : Jamaer refait la galerieUne galerie est un espace couvert dévolu au passage, d'ordinaire rythmé de supports. Un portique désigne plus particulièrement une galerie ouverte sur l’extérieur par un rang d’arcades ou de colonnes. Le portique se situe au rez-de-chaussée d’un bâtiment. Il peut également être indépendant. et le perronEmmarchement extérieur devançant la porte d’entrée d’un bâtiment., pour lequel il prend l’avis de Viollet-le-Duc à Paris. La tourellePetite tour engagée dans un bâtiment, généralement sur un de ses angles. de l’angle nord-est est reconstruite en partie en 1869-1871. Le parementRevêtement de la face extérieure d’un mur. de la façade latérale est renouvelé en 1883-1893, de même que les pignonsPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. est et sud et la tourellePetite tour engagée dans un bâtiment, généralement sur un de ses angles. sud. Dans l’aile ouest, on travaille à la façade principale entre 1871 et 1877; la galerieUne galerie est un espace couvert dévolu au passage, d'ordinaire rythmé de supports. Un portique désigne plus particulièrement une galerie ouverte sur l’extérieur par un rang d’arcades ou de colonnes. Le portique se situe au rez-de-chaussée d’un bâtiment. Il peut également être indépendant. est également reconstruite. La tour d’angle nord-ouest est rénovée en 1877, la façade latérale à partir de 1894, ainsi que son pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc.. La campagne de travaux s’achève en 1902 par la reconstruction de la tourellePetite tour engagée dans un bâtiment, généralement sur un de ses angles. de l’angle sud-ouest par A. Samyn.
Entre 1844 et 1902, plus de cent cinquante statuettes sont exécutées en pierre de Caen et d’Échaillon pour le portailPorche. Hall d’entrée en avant-corps d’un bâtiment ou espace couvert devançant une porte en renfoncement. Portail. Porte monumentale à embrasure profonde. (saints patrons, prophètes, Vertus), la façade vers la Grand-Place et la tour (souverains de Bruxelles et du Brabant, dans l’ordre de leur succession depuis 580 environ jusqu’à 1564), les galeriesUne galerie est un espace couvert dévolu au passage, d'ordinaire rythmé de supports. Un portique désigne plus particulièrement une galerie ouverte sur l’extérieur par un rang d’arcades ou de colonnes. Le portique se situe au rez-de-chaussée d’un bâtiment. Il peut également être indépendant. (chevaliers et écuyers aux armes des Lignages et Nations de Bruxelles), les façades latérales vers la rue Charles Buls (bourgmestres issus des Sept Lignages bruxellois de 1420 à 1589) et vers la rue de la Tête d’Or (Bruxellois célèbres du monde des arts et de la culture au Moyen Âge). Les façades côté cour des deux ailes gothiquesLe style néogothique (à partir de 1860 environ) est une tendance architecturale mettant à l’honneur les formes ogivales et verticales issues du moyen-âge gothique. Le style néo-Tudor s’inspire plus particulièrement du style gothique teinté de Renaissance qui fleurit en Angleterre sous le règne des Tudors. sont restaurées en 1878-1880, les toitures réparées en 1881, puis à nouveau en 1904-1909. La restauration de l’aile sud débute par les façades intérieures en 1864-1866 et se poursuit par les façades extérieures en 1888-1896. Pendant qu’on travaille à l’extérieur, on aménage également l’intérieur, entre 1860 et 1897. Au nombre des travaux exécutés au XXe siècle, citons la restauration de la tour en 1951 et 1981-1982, le nettoyage des façades en 1962-1963, des réparations en pierre de Massangis et de Reffroy à la tour et aux façades en 1966-1973 et la réfection en cours depuis 1987 de la partie supérieure de la tour.
Bâtiments gothiquesLe style néogothique (à partir de 1860 environ) est une tendance architecturale mettant à l’honneur les formes ogivales et verticales issues du moyen-âge gothique. Le style néo-Tudor s’inspire plus particulièrement du style gothique teinté de Renaissance qui fleurit en Angleterre sous le règne des Tudors. (XVe siècle). Faisant front à la Grand-Place, aile gauche (est) avec retour le long de la rue Charles Buls et aile droite (ouest) sans retour, avec pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. rue de la Tête d’or; entre les deux, la tour, désaxée, puisque l’aile droite est plus courte que la gauche. Façades de pierre blanche. Disposition générale, élévationsDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. et décor architectonique ayant inspiré d’autres hôtels de ville gothiquesLe style néogothique (à partir de 1860 environ) est une tendance architecturale mettant à l’honneur les formes ogivales et verticales issues du moyen-âge gothique. Le style néo-Tudor s’inspire plus particulièrement du style gothique teinté de Renaissance qui fleurit en Angleterre sous le règne des Tudors. du Brabant. Trois niveaux sous une vaste bâtièreToit à deux versants. d’ardoises percée de quatre rangs de lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. à croupeUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux.. Rez-de-chaussée des façades principales caractérisé par une galerieUne galerie est un espace couvert dévolu au passage, d'ordinaire rythmé de supports. Un portique désigne plus particulièrement une galerie ouverte sur l’extérieur par un rang d’arcades ou de colonnes. Le portique se situe au rez-de-chaussée d’un bâtiment. Il peut également être indépendant. hors-œuvreHors-œuvre. Position d’un petit volume accolé par un de ses côtés à un corps de bâtiment. Dans-œuvre. Terme désignant un élément situé à l’intérieur d’un corps de bâtiment. couverte en plate-forme. Étages organisés en deux registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. de fenêtres, couronnés par une balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. crénelée continueUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées.; aux quatre angles, tourellesPetite tour engagée dans un bâtiment, généralement sur un de ses angles. de plan octogonal, celles du sud plus petites que celles du nord; pignonsPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à degrés à l’est de l’aile est, au sud du retour et à l’ouest de l’aile ouest.0
Au rez-de-chaussée, de part et d’autre du portailPorche. Hall d’entrée en avant-corps d’un bâtiment ou espace couvert devançant une porte en renfoncement. Portail. Porte monumentale à embrasure profonde. d’entrée sous la tour, galeriesUne galerie est un espace couvert dévolu au passage, d'ordinaire rythmé de supports. Un portique désigne plus particulièrement une galerie ouverte sur l’extérieur par un rang d’arcades ou de colonnes. Le portique se situe au rez-de-chaussée d’un bâtiment. Il peut également être indépendant. de onze travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. à gauche, de six travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. à droite. ArcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. en arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. briséUn élément est dit brisé, en ogive ou ogival lorsqu’il est composé de deux arcs de cercle se rejoignant en pointe., ornées de feuillages, sommées d’un fleuronOrnement d'inspiration gothique terminant un pinacle. en croix et couronnées par un parapetUn parapet en maçonnerie est un muret servant de garde-corps. continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées., rehaussé par un réseau d’arcatures en arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. briséUn élément est dit brisé, en ogive ou ogival lorsqu’il est composé de deux arcs de cercle se rejoignant en pointe. trilobéUn élément est dit polylobé lorsqu'il est constitué de plusieurs lobes: arc bilobé, trilobé, etc.. À l’est, arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. rythmées par des piliersSupport vertical de plan carré. à contrefort sous glacis surmontés d’une nicheUne niche est un renfoncement dans l’épaisseur d’un mur, qui reçoit parfois un élément décoratif. Elle peut présenter un couvrement et un plan variés, droits ou cintrés. Un élément logé dans une niche sera dit niché. sous gargouilleStatue fantastique d'ordinaire traversée par un conduit relié à la corniche. La gueule de la statue crache les eaux à distance des murs.; voûtaison sur croiséesBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit. d’ogives retombant sur des culs-de-lampeCulot ou cul-de-lampe. Support de section décroissante, partiellement engagé dans un mur et portant une charge comme une logette, un balcon, une statue, etc. Le cul-de-lampe est d'ordinaire formé de plusieurs assises, contrairement au culot, habituellement de dimensions plus menues. dans le mur de la façade; à gauche et à droite du perronEmmarchement extérieur devançant la porte d’entrée d’un bâtiment., un pilierSupport vertical de plan carré. supprimé, remplacé par un cul-de-lampeCulot ou cul-de-lampe. Support de section décroissante, partiellement engagé dans un mur et portant une charge comme une logette, un balcon, une statue, etc. Le cul-de-lampe est d'ordinaire formé de plusieurs assises, contrairement au culot, habituellement de dimensions plus menues. en pendentif sculpté de scènes illustrant la légende d’Herkenbald et la mort tragique d’Everard ’t Serclaes. Escalier à double rampe courbe accostant un perronEmmarchement extérieur devançant la porte d’entrée d’un bâtiment. ; balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. en pierre ajourée de quadrilobes; départs surmontés de lions héraldiques assis, dus à gauche De Groot en 1869. À l’ouest, galerieUne galerie est un espace couvert dévolu au passage, d'ordinaire rythmé de supports. Un portique désigne plus particulièrement une galerie ouverte sur l’extérieur par un rang d’arcades ou de colonnes. Le portique se situe au rez-de-chaussée d’un bâtiment. Il peut également être indépendant. à piliersSupport vertical de plan carré. alternant avec des colonnesUne colonne est un support vertical formé d’un fût de plan circulaire ou polygonal et souvent d’un chapiteau et d’une base. Une colonnette désigne une petite colonne.; voûtes en réseau à clé historiéeDécoré de scènes à personnages ou animaux., prenant appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. sur des culs-de-lampeCulot ou cul-de-lampe. Support de section décroissante, partiellement engagé dans un mur et portant une charge comme une logette, un balcon, une statue, etc. Le cul-de-lampe est d'ordinaire formé de plusieurs assises, contrairement au culot, habituellement de dimensions plus menues. dans le mur de façade; sculptures des chapiteauxCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. des colonnesUne colonne est un support vertical formé d’un fût de plan circulaire ou polygonal et souvent d’un chapiteau et d’une base. Une colonnette désigne une petite colonne. illustrant le nom des maisons démolies en 1444 pour faire place à l’aile ouest de l’Hôtel de Ville : «De Scupstoel», «’s Papenkeldere » et «De Moor»; originaux des consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. et chapiteauxCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. attribués à un atelier bruxellois travaillant vers 1445-1450 et déposés au Musée de la Ville.
Aux étages, deux registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. de fenêtres interrompus par le massif vertical de la tour. A l’est, dix travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de fenêtres à croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit. séparées par des trumeauxPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau. alternativement larges et étroits, auxquels s’adossent deux ou une nicheUne niche est un renfoncement dans l’épaisseur d’un mur, qui reçoit parfois un élément décoratif. Elle peut présenter un couvrement et un plan variés, droits ou cintrés. Un élément logé dans une niche sera dit niché. de statue sur socleMassif surélevant un support ou une statue. et sous dais; registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. séparés par une enfilade de nichesUne niche est un renfoncement dans l’épaisseur d’un mur, qui reçoit parfois un élément décoratif. Elle peut présenter un couvrement et un plan variés, droits ou cintrés. Un élément logé dans une niche sera dit niché. du même type, garnies au XIXe siècle de statues des ducs et duchesses de Brabant; trumeauxPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau. larges traités comme des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. en éperon et montant d’un jet jusque dans la balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. terminale à merlons ajourés. À l’ouest, neuf travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d’ordonnance similaire, mais moins chargée; première travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. gauche, contre la tour, à demi aveugleUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre.; un trumeauPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau. en éperon toutes les trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.; dans le bas, fenêtre à deux lancettes plus élevées surmontées d’un réseau d’arcatures à la place de la friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. continueUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. de nichesUne niche est un renfoncement dans l’épaisseur d’un mur, qui reçoit parfois un élément décoratif. Elle peut présenter un couvrement et un plan variés, droits ou cintrés. Un élément logé dans une niche sera dit niché.; mêmes nichesUne niche est un renfoncement dans l’épaisseur d’un mur, qui reçoit parfois un élément décoratif. Elle peut présenter un couvrement et un plan variés, droits ou cintrés. Un élément logé dans une niche sera dit niché. et statuettes aux trumeauxPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau..
Façades latérales de onze travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. vers la rue Charles Buls et de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. vers la rue de la Tête d’or, prolongeant la disposition des façades principales; statuettes représentant, à gauche, des magistrats et personnages illustres, à droite, des Bruxellois illustres dans le domaine des sciences, arts et lettres. Au-dessus de la balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. terminale, pignonsPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à degrés débordants.
Quatre tourellesPetite tour engagée dans un bâtiment, généralement sur un de ses angles. d’angle en encorbellementUne partie d'élévation est dite en encorbellement lorsqu'elle s’avance en surplomb., de plan octogonal, sommées d’une flèche; deux registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. de hauteur dégressive, rehaussés d’arcatures trilobéesUn élément est dit polylobé lorsqu'il est constitué de plusieurs lobes: arc bilobé, trilobé, etc. et couronnés par un chemin de ronde à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... ajouré de motifs variés.
Tour massive, en saillie sur la façade, de plan carré aux cinq niveaux inférieurs cantonnés de contreforts à glacis; au-dessus, lanterne de plan octogonal sur trois niveaux et flèche pyramidale élancée. Trois niveaux inférieurs de même structure et de même style que l’aile est.
PortailPorche. Hall d’entrée en avant-corps d’un bâtiment ou espace couvert devançant une porte en renfoncement. Portail. Porte monumentale à embrasure profonde. d’entrée désaxé à gauche parce qu’appartenant à la tour d’angle primitive de l’aile est qu’épaulait un mur plus large à droite. Formé par un grand arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. briséUn élément est dit brisé, en ogive ou ogival lorsqu’il est composé de deux arcs de cercle se rejoignant en pointe. dans lequel s’inscrit la porte, que flanquent des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. en éperon ornés de nichesUne niche est un renfoncement dans l’épaisseur d’un mur, qui reçoit parfois un élément décoratif. Elle peut présenter un couvrement et un plan variés, droits ou cintrés. Un élément logé dans une niche sera dit niché., pinaclesAmortissement élancé de plan carré ou polygonal., gâbles et flèches à crochets et que couronnent des feuillages et un fleuronOrnement d'inspiration gothique terminant un pinacle. sous larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. droit; réseau d’arcatures dans les écoinçonsEspace de mur ménagé de part et d’autre d’un arc.. Montants moulurés en amande prenant appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. sur de petits soclesMassif surélevant un support ou une statue. liés; statuettes qui les décorent, ainsi que les nichesUne niche est un renfoncement dans l’épaisseur d’un mur, qui reçoit parfois un élément décoratif. Elle peut présenter un couvrement et un plan variés, droits ou cintrés. Un élément logé dans une niche sera dit niché. sur socleMassif surélevant un support ou une statue. et sous dais des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau., figurant les allégories de la Justice, de la Force, de la Paix, de la Prudence, de la Tempérance et de la Loi. Voussures ornées de huit statuettes de prophètes sur socleMassif surélevant un support ou une statue. et sous dais, dues à P.J. Sirjacques en 1859, copies des originaux déposés au Musée de la Ville et attribués au Maître du retable de Hakendover vers 1400-1405. Dans le tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge., sculptures de C.-A. Fraikin en 1845-1854 et 1887-1889 figurant des patrons de serments ou de gildes militaires : saint Sébastien, saint Christophe, st Georges et l’évêque st Géry.
Porte en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale., à deux vantauxLe mot vantail désigne le battant d’une porte ou d’une fenêtre. richement ornés de penturesLongues bandes de fer fixées à plat sur le battant d'une porte ou d'un volet, de manière à en soutenir les gonds. Les pentures sont souvent décoratives. Elles participent également à l'assemblage des planches du vantail. fleuronnées cloutées. VantailLe mot vantail désigne le battant d’une porte ou d’une fenêtre. gauche découpé par une porte rectangulaire; dans celle-ci, une petite porte cintrée avec applique de serrure du XVIIe siècle et heurtoir; un judas dans le vantailLe mot vantail désigne le battant d’une porte ou d’une fenêtre. droite Mauclair du XVIe-XVIIe siècle orné d’un Saint-Michel restauré en 1853 par Ch. Geerts.
À l’intérieur du portailPorche. Hall d’entrée en avant-corps d’un bâtiment ou espace couvert devançant une porte en renfoncement. Portail. Porte monumentale à embrasure profonde., trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. couvertes de voûtes de briques sur nervures retombant sur des consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. sculptées. Entre la première et la deuxième travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., ailettes encadrant une ouverture en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale.. Au-dessus du portailPorche. Hall d’entrée en avant-corps d’un bâtiment ou espace couvert devançant une porte en renfoncement. Portail. Porte monumentale à embrasure profonde., deux niveaux de deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. reproduisant celles de l’aile est, puis deux niveaux ajourés de lancettes étirées; couronnement par une balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. ajourée de trilobésUn élément est dit polylobé lorsqu'il est constitué de plusieurs lobes: arc bilobé, trilobé, etc.. Tour-lanterne de plan octogonal cantonnée de contreforts à balconnet et de quatre tourellesPetite tour engagée dans un bâtiment, généralement sur un de ses angles. reliées par un arc-boutant; registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. séparés par les garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... à arcaturesFrise d’arcatures ou d’arceaux. Suite de petits arcs décoratifs ou de petites baies aveugles couvertes d’un arc. des coursières et ajourés de lancettes à deux lumières, que surmonte un arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en accoladeUn élément est dit en accolade lorsque son tracé se compose de deux courbes en doucine se rejoignant selon une pointe. au niveau supérieur. Flèche pyramidale ajourée, hérissée de crochets, sommée d’une statue de st Michel en cuivre, refaite en 1897 sur le modèle de celle de M. Van Rode.
Bâtiment Louis XIV (XVIIIe siècle). Aile sud de plan en U, greffée sur les deux ailes gothiquesLe style néogothique (à partir de 1860 environ) est une tendance architecturale mettant à l’honneur les formes ogivales et verticales issues du moyen-âge gothique. Le style néo-Tudor s’inspire plus particulièrement du style gothique teinté de Renaissance qui fleurit en Angleterre sous le règne des Tudors.. Deux niveaux sous bâtièresToit à deux versants. avec ou sans croupesUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux.; dix-sept travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. au sud sur huit à gauche et cinq à droite. ParementsRevêtement de la face extérieure d’un mur. restaurés en pierre blanche. ÉlévationDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. équilibrée, rythmée par les fenêtres rectangulaires à larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. profilé et encadrement plat, enrichi de crossettesRessauts décoratifs situés aux angles d’un élément tel qu’un encadrement. à l’étage; grilles au rez-de-chaussée. Chaînages d’angle. CornicheCorniche. Élément de couronnement d’un entablement, d’une élévation ou d’un élément d’élévation comme une baie ou une lucarne. La corniche se compose de moulures en surplomb les unes par rapport aux autres. La cimaise est la moulure supérieure de la corniche, située au-dessus du larmier. profilée soulignée par une architraveMoulure inférieure de l’entablement, située sous la frise. à ressautsSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. et une friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. nue. Vers la rue de l’Amigo, ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. de la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiale plus large, couronné par un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. triangulaire; rez-de-chaussée à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages. ajouré d’un portailPorche. Hall d’entrée en avant-corps d’un bâtiment ou espace couvert devançant une porte en renfoncement. Portail. Porte monumentale à embrasure profonde. cintré à ébrasementCôtés convergents de l’embrasure d’une baie. concave; baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d’imposte garnie d’une grille en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. disposée en éventail; étage panneautéLe terme panneau désigne un élément de menuiserie rectangulaire ou carré, enserré dans la structure d’une porte ou d’un lambris. en creux et ajouré d’une porte-fenêtre sous frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. courbe, que précède un balcon sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. à feuille d’acanthe en pierre bleue; garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. orné, au centre, d’une tête de lion. À gauche et à droite du portailPorche. Hall d’entrée en avant-corps d’un bâtiment ou espace couvert devançant une porte en renfoncement. Portail. Porte monumentale à embrasure profonde., une nicheUne niche est un renfoncement dans l’épaisseur d’un mur, qui reçoit parfois un élément décoratif. Elle peut présenter un couvrement et un plan variés, droits ou cintrés. Un élément logé dans une niche sera dit niché. cintrée percée d’un oculusJour de forme circulaire, ovale ou polygonale. au-dessus d’une fontaine composée d’un bassin en pierre et d’un lion-crachoir en bronze; au-dessus, une banderole inscrite «ANNO / 1706» et un larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche.. À l’intérieur, passage couvert d’un berceau aplati enduitL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc.; murs revêtus de pierre bleue, ajourés de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général., à encadrement mouluré et larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. droit.
Cour intérieure pavée, marquée d’une étoile qui indique le centre géographique de Bruxelles.
À l’arrière des ailes gothiquesLe style néogothique (à partir de 1860 environ) est une tendance architecturale mettant à l’honneur les formes ogivales et verticales issues du moyen-âge gothique. Le style néo-Tudor s’inspire plus particulièrement du style gothique teinté de Renaissance qui fleurit en Angleterre sous le règne des Tudors., une seule façade couronnée par la balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. crénelée continueUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées.. Fenêtres à croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit. — les inférieures en arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. briséUn élément est dit brisé, en ogive ou ogival lorsqu’il est composé de deux arcs de cercle se rejoignant en pointe. —, dont l’encadrement profilé pose sur de petits soclesMassif surélevant un support ou une statue.; fenêtre supérieure gauche en arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. briséUn élément est dit brisé, en ogive ou ogival lorsqu’il est composé de deux arcs de cercle se rejoignant en pointe., à moitié bouchée. TourellesPetite tour engagée dans un bâtiment, généralement sur un de ses angles. d’escalier sous toiture conique, ajourées de meurtrières. Au revers du passage voûté venant de la Grand-Place, porte en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale. inscrite dans un portailPorche. Hall d’entrée en avant-corps d’un bâtiment ou espace couvert devançant une porte en renfoncement. Portail. Porte monumentale à embrasure profonde. en arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. briséUn élément est dit brisé, en ogive ou ogival lorsqu’il est composé de deux arcs de cercle se rejoignant en pointe. sommé d’un fleuronOrnement d'inspiration gothique terminant un pinacle.; tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. orné des allégories de la Peinture, de l’Architecture et de la Sculpture par A. Hambresin.
À l’est, façade arrière du retour de l’aile gothiqueLe style néogothique (à partir de 1860 environ) est une tendance architecturale mettant à l’honneur les formes ogivales et verticales issues du moyen-âge gothique. Le style néo-Tudor s’inspire plus particulièrement du style gothique teinté de Renaissance qui fleurit en Angleterre sous le règne des Tudors. masquée par une annexe sur deux niveaux du premier quart du XVIIIe siècle.
Façades arrière de l’aile Louis XIV très sobres. Dans l’axe du côté sud, au revers du passage, portailPorche. Hall d’entrée en avant-corps d’un bâtiment ou espace couvert devançant une porte en renfoncement. Portail. Porte monumentale à embrasure profonde. cintré à encadrement profilé en cavetLa gorge est une moulure creuse de profil courbe, en portion de cercle ou d’ovale ou en demi-cœur. Le cavet est une gorge de profil en quart de cercle. sous une porte-fenêtre à encadrement plat et frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. courbe; de part et d’autre, une fenêtre cintrée à balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. en pierre. À gauche et à droite, derrière un petit parterre aménagé en 1889, deux fontaines en marbre dessinées par J. Anneessens en 1714 : à l’arrière d’un bassin porté par deux dauphins, figures de fleuves exécutées en 1715 — à gauche, la Meuse par J. De Kinder, à droite, l’Escaut par P.-D. Plumier —; de part et d’autre, un triton.
Façade du côté ouest ajourée dans l’axe, comme celle de l’annexe du côté est, par une porte dont l’encadrement rectangulaire est surmonté d’un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. triangulaire sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. ouvragées; encadrant les entrées, lanternes placées en 1878; au-dessus, marquisesAuvent métallique vitré. des XIXe et XXe siècles, en verre et fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage., portées par d’élégantes consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. en voluteOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc..
À l’intérieur, caves voûtées. À l’angle de la Grand-Place et de la rue de la Tête d’or, berceaux enduitsL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc. liés à des murs de moellonsPierres grossièrement équarries mises en œuvre dans une maçonnerie. de grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice., qui pourraient subsister des anciennes maisons démolies pour faire place à l’Hôtel de Ville. Dans l’aile la plus ancienne, voussettes en briques sur profils de fer en I, aménagées plus tard. Ailleurs, voûtes d’arêtes en briques, le plus souvent chaulées, soit portées à quatre par une colonneUne colonne est un support vertical formé d’un fût de plan circulaire ou polygonal et souvent d’un chapiteau et d’une base. Une colonnette désigne une petite colonne. centrale de pierre blanche à chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. profilé et tailloir carré, soit retombant sur des piliersSupport vertical de plan carré. carrés couronnés de même.
Rez-de-chaussée abritant à l’origine le bureau de l’amman, le greffe du Trésor, les bureaux du greffe, la Chambre d’Uccle, la garde et la prison, les bureaux des Consignations, les accises et divers «comptoirs»; occupé aujourd’hui par les services juridiques, le secrétariat de la Ville et le bureau du Tourisme - Information-Bruxelles. Salle ogivaleUn élément est dit brisé, en ogive ou ogival lorsqu’il est composé de deux arcs de cercle se rejoignant en pointe. et Salle de la Milice, néogothiquesLe style néogothique (à partir de 1860 environ) est une tendance architecturale mettant à l’honneur les formes ogivales et verticales issues du moyen-âge gothique. Le style néo-Tudor s’inspire plus particulièrement du style gothique teinté de Renaissance qui fleurit en Angleterre sous le règne des Tudors., servant à accueillir des expositions.
Au premier étage, locaux modifiés de même au cours du temps. Dans l’aile est, la Salle gothiqueLe style néogothique (à partir de 1860 environ) est une tendance architecturale mettant à l’honneur les formes ogivales et verticales issues du moyen-âge gothique. Le style néo-Tudor s’inspire plus particulièrement du style gothique teinté de Renaissance qui fleurit en Angleterre sous le règne des Tudors., destinée aux réceptions, appelée autrefois la «Grande Salle» : lambrisLe lambris est un revêtement de menuiserie, de marbre ou de stuc couvrant la partie inférieure ou l'entièreté des murs d’une pièce. et plafond néogothiquesLe style néogothique (à partir de 1860 environ) est une tendance architecturale mettant à l’honneur les formes ogivales et verticales issues du moyen-âge gothique. Le style néo-Tudor s’inspire plus particulièrement du style gothique teinté de Renaissance qui fleurit en Angleterre sous le règne des Tudors. de 1868; tapisseries murales de G. Geets (1875-1881). À côté, salle du Tribunal, dite « Vierschaer», salle du Christ ou Chambre des Nations, refaite au XIXe siècle avec lambrisLe lambris est un revêtement de menuiserie, de marbre ou de stuc couvrant la partie inférieure ou l'entièreté des murs d’une pièce. en chêne et plafond sur poutres, dont les compartiments sont peints aux armes des anciennes corporations et les consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. ornées des écussons des Sept Lignages de la Ville et des métiers; peintures murales de P. Cardon en 1881. Dans la tour, en façade, anciennes «Salle des échevins» ou «Belle Chambre» : lambrisLe lambris est un revêtement de menuiserie, de marbre ou de stuc couvrant la partie inférieure ou l'entièreté des murs d’une pièce. Louis XIV; au sud, salle d’attente avec corbeauxPièce de pierre ou de bois partiellement engagée dans un mur et portant une charge. Le corbeau se distingue de la console par sa petite taille, il porte généralement un élément en faible saillie. D’autre part, sa section verticale est sensiblement carrée ou rectangulaire. sculptés du XVe siècle. Dans l’aile ouest, salle dite «de David et Bethsabée», dont le plafond Louis XIV est signé M. De Vos (1650-1717). Salle RenaissanceLe style néo-Renaissance (de 1860 à 1914 environ) puise son inspiration dans l'architecture de la Renaissance, un courant artistique né en Italie au XVe siècle qui cherchait à ressusciter l’architecture de l'Antiquité gréco-romaine. avec belle cheminée de 1624, provenant de l’ancien Hôtel de Cray; lambrisLe lambris est un revêtement de menuiserie, de marbre ou de stuc couvrant la partie inférieure ou l'entièreté des murs d’une pièce. du XVIe siècle, en partie d’origine; revêtement mural en cuir de Malines du XIXe siècle ; poutres maîtresses posant sur de jolis corbeauxPièce de pierre ou de bois partiellement engagée dans un mur et portant une charge. Le corbeau se distingue de la console par sa petite taille, il porte généralement un élément en faible saillie. D’autre part, sa section verticale est sensiblement carrée ou rectangulaire. sculptés vers 1450.
Dans le bâtiment du XVIIIe siècle, étage aménagé vers 1718 pour les États de Brabant, restauré à la fin du XIXe siècle. Salles et cabinets scabinaux parquetés de chêne incrusté d’ébène. Escalier d’honneur du XIXe siècle avec peintures murales illustrant la Glorification du Pouvoir communal par J. de Lalaing en 1893. Cabinet du bourgmestre conservant un plafond peint par J. Van Orley (1665-1735); restauré pour le reste en 1890 en style Louis XIV. Salle appelée « du Gouvernement provisoire» depuis 1830, servant jadis de greffe aux États de Brabant, aménagée en 1893-1897 en style Louis XIV; plafond peint par O. Dierickx en 1897 illustrant l’Indépendance de la Belgique. Plafond du Cabinet de l’échevin du Contentieux peint au début du XVIIIe siècle des allégories des trois États. Salle du Conseil communal, ancienne grande salle d’assemblée des États de Brabant : plafond décoré au XIXe siècle, intégrant une Assemblée des dieux peinte par V.H. Janssens (1658-1736). Salle Duquesnoy, ancien local de la gilde des drapiers.
Au deuxième étage, locaux à destination inconnue avant qu’ils n’abritent les archives au XIXe siècle ; occupés actuellement par les secrétariats des échevins et le service du protocole. À l’extrémité nord de l’aile en retour ouest du XVIIIe siècle, fenêtres gothiquesLe style néogothique (à partir de 1860 environ) est une tendance architecturale mettant à l’honneur les formes ogivales et verticales issues du moyen-âge gothique. Le style néo-Tudor s’inspire plus particulièrement du style gothique teinté de Renaissance qui fleurit en Angleterre sous le règne des Tudors. en arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. briséUn élément est dit brisé, en ogive ou ogival lorsqu’il est composé de deux arcs de cercle se rejoignant en pointe. à remplage trilobéUn élément est dit polylobé lorsqu'il est constitué de plusieurs lobes: arc bilobé, trilobé, etc. appartenant à la façade arrière de l’aile gothiqueLe style néogothique (à partir de 1860 environ) est une tendance architecturale mettant à l’honneur les formes ogivales et verticales issues du moyen-âge gothique. Le style néo-Tudor s’inspire plus particulièrement du style gothique teinté de Renaissance qui fleurit en Angleterre sous le règne des Tudors. ouest.
Au niveau des greniers, dans les deux ailes gothiquesLe style néogothique (à partir de 1860 environ) est une tendance architecturale mettant à l’honneur les formes ogivales et verticales issues du moyen-âge gothique. Le style néo-Tudor s’inspire plus particulièrement du style gothique teinté de Renaissance qui fleurit en Angleterre sous le règne des Tudors., charpentes postérieures à 1695, bien conservées. Charpentes d’origine dans le bâtiment du XVIIIe siècle.
Collection exceptionnellement riche de peintures, sculptures, tapisseries et pièces de mobilier.
Sources
Archives
AVB/PP, 500; Pergameni, p. 230, n° 45.
Archives KCML, dossier 3571.
Ouvrages
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BONENFANT P., A propos de trois chapiteaux de l'Hôtel de Ville (BSRAB, dl. 5, 1935, pp. 141-153).
CALOMME-BEGINNE M., Geïllustreerde catalogus van het Stadhuis van Brussel, 1979.
CORDEIRO, P., HEYMANS, V., LAMBERT, C, et al., étude historique et architecturale des maisons de la Grand-Place, Cellule Patrimoine Historique de la Ville de Bruxelles, Bruxelles, 1999.
De PANGE, I., La Grand-Place de Bruxelles, aparté, Bruxelles, 2011.
DES MAREZ G., 1979, pp. 1-19.
GOEDEE M., De Standbeelden van het Brusselse Stadhuis, Brussel, 1985.
HENNAUT, E., La Grand-Place. Patrimoine mondial, Bruxelles, 2018 (Bruxelles, Ville d’Art et d’Histoire: 56).
HENNE A., WAUTERS A., 1975, III, pp. 30-63.
Het Stadhuis van Brussel, een levend monument. Catalogus tentoonstelling Brussel, 1985.
HEYMANS, V., (dir.), Les Maisons de la Grand-Place de Bruxelles, CFC-éditions, Bruxelles, 2011.
LEMESRE, O., Les restaurations extérieures de l’Hôtel de Ville de Bruxelles (1811-1902), comportant l’étude approfondie de la réfection de la tour Saint-Michel (1815-1860), mémoire de licence, Université de Liège, 1985-1986.
Périodiques
L’Émulation, 2, 1874-1875, pl. 1, 7 et 13; 3, 1877, pl. 46-49; 7, 1881, col. 31- 36; 25, 1900, pl. 3, 9, 29, 44; 26, 1901, pl. 5-11.
BONENFANT, P., À propos de trois chapiteaux de l’Hôtel de Ville in BSRAB, 5, 1935, pp. 141-153.
ROGGEN, D., WITHOF, J., Grondleggers en grootmeesters der Brabantse gotiek, Gand, 1944, pp. 83-209.
CALOMME-BEGINNE, M., Geillustreerde catalogus van het Stadhuis van Brussel, 1979.
MARTINY, V.-G., A propos de la restauration de l’Escalier des Lions de l’Hôtel de Ville de Bruxelles. Contribution de Viollet-le-Duc in ASRAB, 58, 1981, pp. 185-217.
MAESSCHALK, A., VIAENE, J., Bouwmeester Jan van Ruisbroek herdacht (1486-1986) in Tijdschrift voor Brusselse Geschiedenis, 2, 1-2, 1985, pp. 17-110.
CORDEIRO,
P., MARTOU, M.-N., MOUTURY, S., La
gestion de la Grand-Place de Bruxelles et ses abords in Thema & Collecta, 1, 2011, pp.
51-59.
La restauration d’un décor d’exception. Les façades de la Grand-Place in Bruxelles Patrimoines, 2018
(Hors-série).
Sites internet
BALat KIK-IRPA