Typologie(s)

hôtel de ville/maison communale

Intervenant(s)

Jean VAN RUYSBROECK1449-1455

Cornelis VAN NERVENarchitecte1706-1711

Jacques VAN THIENENarchitecte1402-1420

Jehan BORNOYarchitecte1444-1448

Pierre Victor JAMAERarchitecte1860-1902

Statut juridique

Classé depuis le 09 mars 1936

Styles

Gothique
Baroque

Inventaire(s)

  • Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
  • Inventaire du patrimoine d'ingénierie (2011)
  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
  • Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Archéologique
  • Artistique
  • Esthétique
  • Folklorique
  • Historique
  • Paysager
  • Scientifique
  • Social
  • Technique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 31125
voir plus

Description

Ensemble de bâtiments entourant une cour intérieure rectangulaire et donnant sur la Grand-Place au nord, la rue Charles Buls à l’est, la rue de l’Amigo au sud et la rue de la Tête d’or à l’ouest.

Constitué par campagnes successives, dont la chronologie varie dans les détails d’un auteur à l’autre. On a retenu ici la plus récente, proposée par A. Maesschalk.

À l’origine, l’emplacement de l’Hôtel de Ville était occupé par des maisons en bois et en pierre. En 1301, le «steen de Meerte», à l’angle de la rue Charles Buls, est affecté aux échevins; il est agrandi du «steen» voisin, «Den Wilden Ever», en 1327. Les maisons situées à l’arrière sont abattues pour faire place en 1353 à une nouvelle Halle au Drap : ce vaste entrepôt allongé d’est en ouest remplace désormais celui qui flanquait la Halle au Pain sur le côté nord du Marché. En 1401, le local des échevins est remplacé par un bâtiment plus vaste, sur plan en L, élevé à front de la Grand-Place et achevé en 1421. Un compte de 1405 cite le maître d’œuvre J. Van Thienen, qu’assistent J. Bornoy et G. Vander Broecke; il mentionne également un « beffroi », sans doute la tour qu’on élève en même temps à l’extrémité ouest de cette première aile.

Les maisons qui se trouvent à l’ouest sont abattues à partir de 1435 pour permettre la construction d’un deuxième bâtiment, dont la première pierre est posée en 1444 par Charles le Téméraire, alors comte de Charolais. Comprise entre la tour et la rue de la Tête d’or, cette deuxième aile est plus courte. Elle est achevée en 1449 et serait l’œuvre de H. de Voghele. La même année, J. van Ruysbroeck s’engage à faire des travaux à la tour : il s’agit sans doute de surmonter l’ouvrage existant d’une lanterne et d’une flèche. Celle-ci sera couronnée en 1455 par une statue de saint Michel due à M. van Rode. Sur des gravures de 1565, 1606, 1646 et 1650, les façades principales des deux ailes montrent des niches vides de statues, excepté celles du portail d’entrée, du deuxième registreAlignement horizontal de baies sur un pignon. de la tour et de la tourellePetite tour engagée dans un bâtiment, généralement sur un de ses angles. de l’angle nord-ouest; la galerie du premier niveau paraît rythmée par des colonnes; un perronEmmarchement extérieur devançant la porte d’entrée d’un bâtiment. à double rampe apparaît sous la galerie gauche, dont les supports sont discontinus à cet endroit, sauf sur la gravure de 1565. Le bombardement de 1695 anéantit la Halle au Drap et atteint l’Hôtel de Ville, que l’on répare puis agrandit : en 1706-1717, C. Van Nerven lui élève une troisième aile au sud, sur les ruines de la Halle au Drap, le long de la rue de l’Amigo. Elle est destinée aux États de Brabant. En 1769-1770, l’ancien perronEmmarchement extérieur devançant la porte d’entrée d’un bâtiment. est remplacé par trois volées courbes ornées de lions, qui lui valent son nom d’«escalier des lions». Il est possible qu’à cette occasion, on ait substitué des piliersSupport vertical de plan carré. aux colonnes de la galerie est. D’autre part, les éléments du décor architectonique pourraient avoir été ravalés dans le courant du XVIIIe siècle, pour mettre l’Hôtel de Ville au goût du jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants..

Au XIXe siècle, les travaux d’entretien et de consolidation sont suivis d’une restauration générale des façades extérieures, en pierre de Gobertange et d’Euville notamment, menée par les architectes T.-Fr. Suys à partir de 1840 et P.-V. Jamaer à partir de 1860. La tour est reparementée d’urgence, de la base au sommet, entre 1840 et 1860. On travaille à la façade principale de l’aile est entre 1860 et 1867 : Jamaer refait la galerie et le perron, pour lequel il prend l’avis de Viollet-le-Duc à Paris. La tourellePetite tour engagée dans un bâtiment, généralement sur un de ses angles. de l’angle nord-est est reconstruite en partie en 1869-1871. Le parementRevêtement de la face extérieure d’un mur. de la façade latérale est renouvelé en 1883-1893, de même que les pignonsPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. est et sud et la tourellePetite tour engagée dans un bâtiment, généralement sur un de ses angles. sud. Dans l’aile ouest, on travaille à la façade principale entre 1871 et 1877; la galerie est également reconstruite. La tour d’angle nord-ouest est rénovée en 1877, la façade latérale à partir de 1894, ainsi que son pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc.. La campagne de travaux s’achève en 1902 par la reconstruction de la tourelle de l’angle sud-ouest par A. Samyn.

Entre 1844 et 1902, plus de cent cinquante statuettes sont exécutées en pierre de Caen et d’Échaillon pour le portail (saints patrons, prophètes, Vertus), la façade vers la Grand-Place et la tour (souverains de Bruxelles et du Brabant, dans l’ordre de leur succession depuis 580 environ jusqu’à 1564), les galeries (chevaliers et écuyers aux armes des Lignages et Nations de Bruxelles), les façades latérales vers la rue Charles Buls (bourgmestres issus des Sept Lignages bruxellois de 1420 à 1589) et vers la rue de la Tête d’Or (Bruxellois célèbres du monde des arts et de la culture au Moyen Âge). Les façades côté cour des deux ailes gothiques sont restaurées en 1878-1880, les toitures réparées en 1881, puis à nouveau en 1904-1909. La restauration de l’aile sud débute par les façades intérieures en 1864-1866 et se poursuit par les façades extérieures en 1888-1896. Pendant qu’on travaille à l’extérieur, on aménage également l’intérieur, entre 1860 et 1897. Au nombre des travaux exécutés au XXe siècle, citons la restauration de la tour en 1951 et 1981-1982, le nettoyage des façades en 1962-1963, des réparations en pierre de Massangis et de Reffroy à la tour et aux façades en 1966-1973 et la réfection en cours depuis 1987 de la partie supérieure de la tour.

Bâtiments gothiques (XVe siècle).
Faisant front à la Grand-Place, aile gauche (est) avec retour le long de la rue Charles Buls et aile droite (ouest) sans retour, avec pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. rue de la Tête d’or; entre les deux, la tour, désaxée, puisque l’aile droite est plus courte que la gauche. Façades de pierre blanche. Disposition générale, élévationsDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. et décor architectonique ayant inspiré d’autres hôtels de ville gothiques du Brabant. Trois niveaux sous une vaste bâtièreToit à deux versants. d’ardoises percée de quatre rangs de lucarnes à croupeUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux.. Rez-de-chaussée des façades principales caractérisé par une galerie hors-œuvre couverte en plate-forme. Étages organisés en deux registres de fenêtres, couronnés par une balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. crénelée continue; aux quatre angles, tourelles de plan octogonal, celles du sud plus petites que celles du nord; pignons à degrés à l’est de l’aile est, au sud du retour et à l’ouest de l’aile ouest.0

Au rez-de-chaussée, de part et d’autre du portail d’entrée sous la tour, galeries de onze travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. à gauche, de six travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. à droite. ArcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. en arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisé, ornées de feuillages, sommées d’un fleuronOrnement d'inspiration gothique terminant un pinacle. en croix et couronnées par un parapet continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées., rehaussé par un réseau d’arcatures en arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisé trilobé. À l’est, arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. rythmées par des piliersSupport vertical de plan carré. à contrefort sous glacis surmontés d’une niche sous gargouilleStatue fantastique d'ordinaire traversée par un conduit relié à la corniche. La gueule de la statue crache les eaux à distance des murs.; voûtaison sur croiséesBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit. d’ogives retombant sur des culs-de-lampe dans le mur de la façade; à gauche et à droite du perronEmmarchement extérieur devançant la porte d’entrée d’un bâtiment., un pilier supprimé, remplacé par un cul-de-lampe en pendentif sculpté de scènes illustrant la légende d’Herkenbald et la mort tragique d’Everard ’t Serclaes. Escalier à double rampe courbe accostant un perronEmmarchement extérieur devançant la porte d’entrée d’un bâtiment. ; balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. en pierre ajourée de quadrilobes; départs surmontés de lions héraldiques assis, dus à gauche De Groot en 1869. À l’ouest, galerie à piliersSupport vertical de plan carré. alternant avec des colonnes; voûtes en réseau à clé historiée, prenant appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. sur des culs-de-lampe dans le mur de façade; sculptures des chapiteauxCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. des colonnes illustrant le nom des maisons démolies en 1444 pour faire place à l’aile ouest de l’Hôtel de Ville : «De Scupstoel», «’s Papenkeldere » et «De Moor»; originaux des consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. et chapiteaux attribués à un atelier bruxellois travaillant vers 1445-1450 et déposés au Musée de la Ville.

Aux étages, deux registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. de fenêtres interrompus par le massif vertical de la tour. A l’est, dix travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de fenêtres à croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit. séparées par des trumeaux alternativement larges et étroits, auxquels s’adossent deux ou une niche de statue sur socleMassif surélevant un support ou une statue. et sous dais; registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. séparés par une enfilade de niches du même type, garnies au XIXe siècle de statues des ducs et duchesses de Brabant; trumeauxPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau. larges traités comme des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. en éperon et montant d’un jet jusque dans la balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. terminale à merlons ajourés. À l’ouest, neuf travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d’ordonnance similaire, mais moins chargée; première travée gauche, contre la tour, à demi aveugleUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre.; un trumeauPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau. en éperon toutes les trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.; dans le bas, fenêtre à deux lancettes plus élevées surmontées d’un réseau d’arcatures à la place de la friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. continue de niches; mêmes niches et statuettes aux trumeauxPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau..

Façades latérales de onze travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. vers la rue Charles Buls et de trois travées vers la rue de la Tête d’or, prolongeant la disposition des façades principales; statuettes représentant, à gauche, des magistrats et personnages illustres, à droite, des Bruxellois illustres dans le domaine des sciences, arts et lettres. Au-dessus de la balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. terminale, pignonsPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à degrés débordants.

Quatre tourellesPetite tour engagée dans un bâtiment, généralement sur un de ses angles. d’angle en encorbellementUne partie d'élévation est dite en encorbellement lorsqu'elle s’avance en surplomb., de plan octogonal, sommées d’une flèche; deux registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. de hauteur dégressive, rehaussés d’arcatures trilobées et couronnés par un chemin de ronde à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... ajouré de motifs variés.

Tour massive, en saillie sur la façade, de plan carré aux cinq niveaux inférieurs cantonnés de contreforts à glacis; au-dessus, lanterne de plan octogonal sur trois niveaux et flèche pyramidale élancée. Trois niveaux inférieurs de même structure et de même style que l’aile est.

Portail d’entrée désaxé à gauche parce qu’appartenant à la tour d’angle primitive de l’aile est qu’épaulait un mur plus large à droite. Formé par un grand arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisé dans lequel s’inscrit la porte, que flanquent des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. en éperon ornés de niches, pinaclesAmortissement élancé de plan carré ou polygonal., gâbles et flèches à crochets et que couronnent des feuillages et un fleuronOrnement d'inspiration gothique terminant un pinacle. sous larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. droit; réseau d’arcatures dans les écoinçonsEspace de mur ménagé de part et d’autre d’un arc.. Montants moulurés en amande prenant appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. sur de petits socles liés; statuettes qui les décorent, ainsi que les niches sur socleMassif surélevant un support ou une statue. et sous dais des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau., figurant les allégories de la Justice, de la Force, de la Paix, de la Prudence, de la Tempérance et de la Loi. Voussures ornées de huit statuettes de prophètes sur socleMassif surélevant un support ou une statue. et sous dais, dues à P.J. Sirjacques en 1859, copies des originaux déposés au Musée de la Ville et attribués au Maître du retable de Hakendover vers 1400-1405. Dans le tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge., sculptures de C.-A. Fraikin en 1845-1854 et 1887-1889 figurant des patrons de serments ou de gildes militaires : saint Sébastien, saint Christophe, st Georges et l’évêque st Géry.

Porte en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale., à deux vantauxLe mot vantail désigne le battant d’une porte ou d’une fenêtre. richement ornés de penturesLongues bandes de fer fixées à plat sur le battant d'une porte ou d'un volet, de manière à en soutenir les gonds. Les pentures sont souvent décoratives. Elles participent également à l'assemblage des planches du vantail. fleuronnées cloutées. VantailLe mot vantail désigne le battant d’une porte ou d’une fenêtre. gauche découpé par une porte rectangulaire; dans celle-ci, une petite porte cintrée avec applique de serrure du XVIIe siècle et heurtoir; un judas dans le vantailLe mot vantail désigne le battant d’une porte ou d’une fenêtre. droite Mauclair du XVIe-XVIIe siècle orné d’un Saint-Michel restauré en 1853 par Ch. Geerts.

À l’intérieur du portail, trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. couvertes de voûtes de briques sur nervures retombant sur des consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. sculptées. Entre la première et la deuxième travée, ailettes encadrant une ouverture en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale.. Au-dessus du portail, deux niveaux de deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. reproduisant celles de l’aile est, puis deux niveaux ajourés de lancettes étirées; couronnement par une balustrade ajourée de trilobés. Tour-lanterne de plan octogonal cantonnée de contreforts à balconnet et de quatre tourellesPetite tour engagée dans un bâtiment, généralement sur un de ses angles. reliées par un arc-boutant; registres séparés par les garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... à arcatures des coursières et ajourés de lancettes à deux lumières, que surmonte un arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en accoladeUn élément est dit en accolade lorsque son tracé se compose de deux courbes en doucine se rejoignant selon une pointe. au niveau supérieur. Flèche pyramidale ajourée, hérissée de crochets, sommée d’une statue de st Michel en cuivre, refaite en 1897 sur le modèle de celle de M. Van Rode.

Bâtiment Louis XIV (XVIIIe siècle).
Aile sud de plan en U, greffée sur les deux ailes gothiques. Deux niveaux sous bâtièresToit à deux versants. avec ou sans croupes; dix-sept travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. au sud sur huit à gauche et cinq à droite. Parements restaurés en pierre blanche. ÉlévationDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. équilibrée, rythmée par les fenêtres rectangulaires à larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. profilé et encadrement plat, enrichi de crossettesRessauts décoratifs situés aux angles d’un élément tel qu’un encadrement. à l’étage; grilles au rez-de-chaussée. Chaînages d’angle. Corniche profilée soulignée par une architraveMoulure inférieure de l’entablement, située sous la frise. à ressautsSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. et une friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. nue. Vers la rue de l’Amigo, ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. de la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiale plus large, couronné par un fronton triangulaire; rez-de-chaussée à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages. ajouré d’un portail cintré à ébrasement concave; baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d’imposte garnie d’une grille en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. disposée en éventail; étage panneauté en creux et ajouré d’une porte-fenêtre sous frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. courbe, que précède un balcon sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. à feuille d’acanthe en pierre bleue; garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. orné, au centre, d’une tête de lion. À gauche et à droite du portail, une niche cintrée percée d’un oculusJour de forme circulaire, ovale ou polygonale. au-dessus d’une fontaine composée d’un bassin en pierre et d’un lion-crachoir en bronze; au-dessus, une banderole inscrite «ANNO / 1706» et un larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche.. À l’intérieur, passage couvert d’un berceau aplati enduitL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc.; murs revêtus de pierre bleue, ajourés de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général., à encadrement mouluré et larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. droit.
Cour intérieure pavée, marquée d’une étoile qui indique le centre géographique de Bruxelles.

À l’arrière des ailes gothiques, une seule façade couronnée par la balustrade crénelée continue. Fenêtres à croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit. — les inférieures en arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisé —, dont l’encadrement profilé pose sur de petits soclesMassif surélevant un support ou une statue.; fenêtre supérieure gauche en arc brisé, à moitié bouchée. TourellesPetite tour engagée dans un bâtiment, généralement sur un de ses angles. d’escalier sous toiture conique, ajourées de meurtrières. Au revers du passage voûté venant de la Grand-Place, porte en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale. inscrite dans un portail en arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisé sommé d’un fleuron; tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. orné des allégories de la Peinture, de l’Architecture et de la Sculpture par A. Hambresin.

À l’est, façade arrière du retour de l’aile gothique masquée par une annexe sur deux niveaux du premier quart du XVIIIe siècle.
Façades arrière de l’aile Louis XIV très sobres. Dans l’axe du côté sud, au revers du passage, portail cintré à encadrement profilé en cavet sous une porte-fenêtre à encadrement plat et frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. courbe; de part et d’autre, une fenêtre cintrée à balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. en pierre. À gauche et à droite, derrière un petit parterre aménagé en 1889, deux fontaines en marbre dessinées par J. Anneessens en 1714 : à l’arrière d’un bassin porté par deux dauphins, figures de fleuves exécutées en 1715 — à gauche, la Meuse par J. De Kinder, à droite, l’Escaut par P.-D. Plumier —; de part et d’autre, un triton.

Façade du côté ouest ajourée dans l’axe, comme celle de l’annexe du côté est, par une porte dont l’encadrement rectangulaire est surmonté d’un fronton triangulaire sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. ouvragées; encadrant les entrées, lanternes placées en 1878; au-dessus, marquisesAuvent métallique vitré. des XIXe et XXe siècles, en verre et fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage., portées par d’élégantes consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. en voluteOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc..

À l’intérieur, caves voûtées. À l’angle de la Grand-Place et de la rue de la Tête d’or, berceaux enduits liés à des murs de moellonsPierres grossièrement équarries mises en œuvre dans une maçonnerie. de grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice., qui pourraient subsister des anciennes maisons démolies pour faire place à l’Hôtel de Ville. Dans l’aile la plus ancienne, voussettes en briques sur profils de fer en I, aménagées plus tard. Ailleurs, voûtes d’arêtes en briques, le plus souvent chaulées, soit portées à quatre par une colonne centrale de pierre blanche à chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. profilé et tailloir carré, soit retombant sur des piliersSupport vertical de plan carré. carrés couronnés de même.

Rez-de-chaussée abritant à l’origine le bureau de l’amman, le greffe du Trésor, les bureaux du greffe, la Chambre d’Uccle, la garde et la prison, les bureaux des Consignations, les accises et divers «comptoirs»; occupé aujourd’hui par les services juridiques, le secrétariat de la Ville et le bureau du Tourisme - Information-Bruxelles. Salle ogivale et Salle de la Milice, néogothiques, servant à accueillir des expositions.

Au premier étage, locaux modifiés de même au cours du temps. Dans l’aile est, la Salle gothique, destinée aux réceptions, appelée autrefois la «Grande Salle» : lambrisLe lambris est un revêtement de menuiserie, de marbre ou de stuc couvrant la partie inférieure ou l'entièreté des murs d’une pièce. et plafond néogothiques de 1868; tapisseries murales de G. Geets (1875-1881). À côté, salle du Tribunal, dite « Vierschaer», salle du Christ ou Chambre des Nations, refaite au XIXe siècle avec lambrisLe lambris est un revêtement de menuiserie, de marbre ou de stuc couvrant la partie inférieure ou l'entièreté des murs d’une pièce. en chêne et plafond sur poutres, dont les compartiments sont peints aux armes des anciennes corporations et les consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. ornées des écussons des Sept Lignages de la Ville et des métiers; peintures murales de P. Cardon en 1881. Dans la tour, en façade, anciennes «Salle des échevins» ou «Belle Chambre» : lambrisLe lambris est un revêtement de menuiserie, de marbre ou de stuc couvrant la partie inférieure ou l'entièreté des murs d’une pièce. Louis XIV; au sud, salle d’attente avec corbeauxPièce de pierre ou de bois partiellement engagée dans un mur et portant une charge. Le corbeau se distingue de la console par sa petite taille, il porte généralement un élément en faible saillie. D’autre part, sa section verticale est sensiblement carrée ou rectangulaire. sculptés du XVe siècle. Dans l’aile ouest, salle dite «de David et Bethsabée», dont le plafond Louis XIV est signé M. De Vos (1650-1717). Salle RenaissanceLe style néo-Renaissance (de 1860 à 1914 environ) puise son inspiration dans l'architecture de la Renaissance, un courant artistique né en Italie au XVe siècle qui cherchait à ressusciter l’architecture de l'Antiquité gréco-romaine. avec belle cheminée de 1624, provenant de l’ancien Hôtel de Cray; lambrisLe lambris est un revêtement de menuiserie, de marbre ou de stuc couvrant la partie inférieure ou l'entièreté des murs d’une pièce. du XVIe siècle, en partie d’origine; revêtement mural en cuir de Malines du XIXe siècle ; poutres maîtresses posant sur de jolis corbeauxPièce de pierre ou de bois partiellement engagée dans un mur et portant une charge. Le corbeau se distingue de la console par sa petite taille, il porte généralement un élément en faible saillie. D’autre part, sa section verticale est sensiblement carrée ou rectangulaire. sculptés vers 1450.

Dans le bâtiment du XVIIIe siècle, étage aménagé vers 1718 pour les États de Brabant, restauré à la fin du XIXe siècle. Salles et cabinets scabinaux parquetés de chêne incrusté d’ébène. Escalier d’honneur du XIXe siècle avec peintures murales illustrant la Glorification du Pouvoir communal par J. de Lalaing en 1893. Cabinet du bourgmestre conservant un plafond peint par J. Van Orley (1665-1735); restauré pour le reste en 1890 en style Louis XIV. Salle appelée « du Gouvernement provisoire» depuis 1830, servant jadis de greffe aux États de Brabant, aménagée en 1893-1897 en style Louis XIV; plafond peint par O. Dierickx en 1897 illustrant l’Indépendance de la Belgique. Plafond du Cabinet de l’échevin du Contentieux peint au début du XVIIIe siècle des allégories des trois États. Salle du Conseil communal, ancienne grande salle d’assemblée des États de Brabant : plafond décoré au XIXe siècle, intégrant une Assemblée des dieux peinte par V.H. Janssens (1658-1736). Salle Duquesnoy, ancien local de la gilde des drapiers.

Au deuxième étage, locaux à destination inconnue avant qu’ils n’abritent les archives au XIXe siècle ; occupés actuellement par les secrétariats des échevins et le service du protocole. À l’extrémité nord de l’aile en retour ouest du XVIIIe siècle, fenêtres gothiques en arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisé à remplage trilobé appartenant à la façade arrière de l’aile gothique ouest.

Au niveau des greniers, dans les deux ailes gothiques, charpentes postérieures à 1695, bien conservées. Charpentes d’origine dans le bâtiment du XVIIIe siècle.
Collection exceptionnellement riche de peintures, sculptures, tapisseries et pièces de mobilier.

Sources

Archives
AVB/PP, 500; Pergameni, p. 230, n° 45.
Archives KCML, dossier 3571.

Ouvrages
BARTIER J., MARTENS M., MARTINY V.- G., BRUNARD A., op. cit., 1966.
BONENFANT P., A propos de trois chapiteaux de l'Hôtel de Ville (BSRAB, dl. 5, 1935, pp. 141-153).
CALOMME-BEGINNE M., Geïllustreerde catalogus van het Stadhuis van Brussel, 1979.
CORDEIRO, P., HEYMANS, V., LAMBERT, C, et al., étude historique et architecturale des maisons de la Grand-Place, Cellule Patrimoine Historique de la Ville de Bruxelles, Bruxelles, 1999.
De PANGE, I., La Grand-Place de Bruxelles, aparté, Bruxelles, 2011.
DES MAREZ G., 1979, pp. 1-19.
GOEDEE M
., De Standbeelden van het Brusselse Stadhuis, Brussel, 1985.
HENNAUT, E., La Grand-Place. Patrimoine mondial, Bruxelles, 2018 (Bruxelles, Ville d’Art et d’Histoire: 56).
HENNE 
A., WAUTERS A., 1975, III, pp. 30-63.
Het Stadhuis van Brussel, een levend monument. Catalogus tentoonstelling Brussel, 1985.
HEYMANS, V., (dir.), Les Maisons de la Grand-Place de Bruxelles, CFC-éditions, Bruxelles, 2011.
LEMESRE, O., Les restaurations extérieures de l’Hôtel de Ville de Bruxelles (1811-1902), comportant l’étude approfondie de la réfection de la tour Saint-Michel (1815-1860), mémoire de licence, Université de Liège, 1985-1986.

Périodiques
L’Émulation, 2, 1874-1875, pl. 1, 7 et 13; 3, 1877, pl. 46-49; 7, 1881, col. 31- 36; 25, 1900, pl. 3, 9, 29, 44; 26, 1901, pl. 5-11.
BONENFANT, P., À propos de trois chapiteaux de l’Hôtel de Ville in BSRAB, 5, 1935, pp. 141-153.
ROGGEN, D., WITHOF, J., Grondleggers en grootmeesters der Brabantse gotiek, Gand, 1944, pp. 83-209.
CALOMME-BEGINNE, M., Geillustreerde catalogus van het Stadhuis van Brussel, 1979.
MARTINY, V.-G., A propos de la restauration de l’Escalier des Lions de l’Hôtel de Ville de Bruxelles. Contribution de Viollet-le-Duc in ASRAB, 58, 1981, pp. 185-217.
MAESSCHALK, A., VIAENE, J., Bouwmeester Jan van Ruisbroek herdacht (1486-1986) in Tijdschrift voor Brusselse Geschiedenis, 2, 1-2, 1985, pp. 17-110.
CORDEIRO, P., MARTOU, M.-N., MOUTURY, S., La gestion de la Grand-Place de Bruxelles et ses abords in Thema & Collecta, 1, 2011, pp. 51-59.
La restauration d’un décor d’exception. Les façades de la Grand-Place
in Bruxelles Patrimoines, 2018 (Hors-série).

Sites internet
BALat KIK-IRPA