Typologie(s)

maison ou immeuble de rapport

Intervenant(s)

Jacques WALCKIERSarchitecte, Tailleur de pierre1709

Adolphe SAMYNarchitecte1896-1897

Statut juridique

Classé depuis le 19 avril 1977, 07 novembre 2002

Styles

Baroque classicisant

Inventaire(s)

  • Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
  • Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Archéologique
  • Artistique
  • Esthétique
  • Folklorique
  • Historique
  • Paysager
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 31166
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Description

Située à l’angle de la rue des Harengs, elle est appelée d’abord «Le Marchand d’or», puis la «Chambrette de l’amman» et doit son appellation actuelle aux armoiries qui ornent sa façade. Celle-ci était en bois à l’origine et fut reconstruite en 1709, peut-être par le tailleur de pierre J. Walckiers, sur commande du faïencier C. Mombaerts. L’architecte A. Samyn, qui la restaure en 1896-1897, en renouvelle le parementRevêtement de la face extérieure d’un mur. en pierre d’Euville et pierre bleue; la porte rectangulaire est remplacée par une porte à encadrement chantournéUn élément est dit chantourné lorsque sa forme alterne courbe et contre-courbe.; la façade latérale est restaurée lors de la reconstruction de la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d’angle.

Maison à corps simple de quatre niveaux et trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sous bâtière perpendiculaire d’ardoises. Façade symétrique sous pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. d’esprit baroque tardif, divisé en deux registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. par un cordonCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition.. Niveaux rythmés par des ordres superposés de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. — doriques, ioniques et corinthiens — et séparés par les entablementsCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. à ressautsSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. qu’ils supportent. Au premier étage, pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. sur socle élevé surmontés d’un triglyphe à gouttes; allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. ornées des armoiries de Brabant, dans l’axe, et de balustresPetits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire, constituant une balustrade. latéralement.

Grand-Place 28, angle rue des Harengs, Aux Armes de Brabant (photo 2022).

Partie inférieure du pignon cantonnée de consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. renversées rehaussées d’un vase et ajourée, entre deux pilastres, par une fenêtre axiale cintrée à encadrement plat, impostesUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie., clé et larmier courbe; à gauche et à droite, une petite fenêtre à encadrement chantourné. Partie supérieure du pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. cantonnée de volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc., percée d’un oculus et coiffée d’un larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. courbe surmonté d’un vase. Rez-de-chaussée de pierre bleue sur soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. chanfreiné, ajouré de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. surbaissées grillagées pour les caves. Porte à encadrement profilé chantournéUn élément est dit chantourné lorsque sa forme alterne courbe et contre-courbe., impostesUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. et larmier droit. Fenêtres et baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d’imposte rectangulaires. Façade latérale de briques et pierre blanche, divisée par des cordonsCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. continus. Travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. inégales ajourées de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. triples, géminées et à traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie..
À l’arrière, pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. de briques à rampants débordants.

Sources

Archives
AVB/TP 8601 (1896-1897), 8611 (1896), 57619 (1897); NPP, D 13.

Ouvrages
CORDEIRO, P., HEYMANS, V., LAMBERT, C, et al., étude historique et architecturale des maisons de la Grand-Place, Cellule Patrimoine Historique de la Ville de Bruxelles, Bruxelles, 1999.
De PANGE, I., La Grand-Place de Bruxelles, aparté, Bruxelles, 2011.
HENNAUT, E., La Grand-Place. Patrimoine mondial, Bruxelles, 2018 (Bruxelles, Ville d’Art et d’Histoire: 56).
HEYMANS, V., (dir.), Les Maisons de la Grand-Place de Bruxelles, CFC-éditions, Bruxelles, 2011.

Périodiques
CORDEIRO, P., MARTOU, M.-N., MOUTURY, S., La gestion de la Grand-Place de Bruxelles et ses abords in Thema & Collecta, 1, 2011, pp. 51-59.
La restauration d’un décor d’exception. Les façades de la Grand-Place
in Bruxelles Patrimoines, 2018 (Hors-série).

Sites internet
BALat KIK-IRPA