Le Cerf

Le Cerf a été construit en même temps que les n^os 21 à 28, à la place d’un groupe d’habitations expropriées par la Ville à la fin du XIV^e siècle. Sur une gravure de 1594, la maison présente une façade en bois, étroite, haute de trois niveaux et coiffée d’un pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à bordures de rive. Ce pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. a sans doute été reconstruit en pierre au XVII^e siècle. En 1710, la façade est refaite probablement par son propriétaire, l’architecte et tailleur de pierre G. Van den Eynde. Quelques travaux de rénovation touchant le rez-de-chaussée des façades principale en 1868-1869 et latérale en 1880-1881 et 1895 sont suivis, en 1896-1897, d’une reconstruction en pierre d’Euville par l’architecte A. Samyn : celle-ci est totale en façade et partielle latéralement (première travée), où elle est complétée par une restauration.

À l’angle de la rue de la Colline, maison de quatre niveaux et deux travées sous bâtièreToit à deux versants. perpendiculaire à croupeUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux. arrière. Façade sous pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à consoles renversées, en pierre blanche; pierre bleue pour les encadrements des baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. du rez-de-chaussée, les linteauxÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie., croiséesBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit. et larmiersMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. continus des étages. Ordonnance simplifiée, d’esprit baroque tardif, où l’étroitesse des trumeauxPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau. et la division en registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. par des cordonsCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. continus rappellent la structure gothique tardive. Décor sommaire par ancresPièce métallique apparente ou noyée dans l’enduit de façade, fixée à l’extrémité d’un tirant en fer pour solidariser les murs et les planchers. Il existe des ancres purement décoratives, non reliées à des tirants. ornementales en fleur de lys et par cartouches portant les inscriptions « HEERT / CERF » au premier étage et «anno/ 1710 » au deuxième; enseigne parlante au-dessus de la porte rectangulaire.


Pignon flanqué de piédestaux sommés de vases et coiffé par un larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. cintré à extrémités droites; fenêtre axiale cintrée, à impostesUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie., cantonnée de volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc., doublée d’un larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. et surmontée d’un oculusJour de forme circulaire, ovale ou polygonale..

Façade latérale de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. et quatre niveaux de hauteur décroissante. Parement renouvelé en partie, larmiersMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. et croiséesBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit. neufs, certains montants d’origine, par exemple dans la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. médiane, aux étages. Au rez-de-chaussée, bas-relief sculpté d’un cerf.

À l’intérieur, escalier à vis d’origine, en bois, épaulé en partie par des colonnes torsesUn élément est dit torse lorsqu'il se contourne en hélice. baroques postérieures, décorées de rinceauxOrnements végétaux disposés en enroulements. et coiffées de chapiteaux corinthiens. Coiffant la galerie intérieure du rez-de-chaussée, plafond à poutres et caissons décorés de motifs baroques tardifs.