Typologie(s)
sculpture et monument commémoratif
Intervenant(s)
Cornelis VAN NERVEN – architecte – 1698
INCONNU - ONBEKEND – 1720
Adolphe SAMYN – architecte – 1903-1904
Egide Emile AERTSEN – sculpteur – 1852
Jan DE KINDER – sculpteur – 1735
Pierre (Pieter) BRAECKE – sculpteur – 1900
Charles SAMUEL – sculpteur – 1899
Styles
Inventaire(s)
- Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
- Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
- Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Archéologique
- Artistique
- Esthétique
- Folklorique
- Historique
- Paysager
- Urbanistique
Recherches et rédaction
id
Description
Imposante maison en long de trois niveaux plus entresol et trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., sous toiture domicale et bâtièreToit à deux versants. perpendiculaire couvertes d’ardoises.
Façade novatrice, de style Louis XIV, marquée par le ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. de la travée axiale, qui se prolonge dans l’entablement et le frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches.. Rez-de-chaussée et entresol à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages. au-dessus du soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. biseauté, ajouré d’ouvertures et, à gauche, d’un escalier menant aux caves; porte axiale rectangulaire à encadrement profilé et larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. surmonté d’un cygne sculpté par E. Aertsen vers 1852; à gauche et à droite, deux plaques commémorant la fondation, les 5 et 6 avril 1885, du Parti ouvrier belge. Accent mis sur le bel étage : dans l’axe, une porte-fenêtre flanquée de colonnes ioniques engagées supportant un fronton courbe qu’interrompt un cartoucheDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale. tenu par deux putti et frappé aux initiales «P.F. » (P. Fariseau?), refait par P. Braecke en 1900; balcon sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. à feuille d’acanthe, dont le garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... à balustresPetits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire, constituant une balustrade. et piédestaux rehaussés de mascarons date de 1903-1904; fenêtres latérales à croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit. et encadrement à crossettes, coiffées par un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. triangulaire orné d’une coquilleOrnement symétrique figurant une coquille Saint-Jacques ou un coquillage s’en rapprochant. et de guirlandes. Mêmes fenêtres, sans frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches., à l’étage supérieur, soulignées en allège par deux cartouchesDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale. inscrits «ANNO» et «1698». EntablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. à architrave à fasces, friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de rosaces alternant avec des consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. cannelées qui soutiennent la corniche, soulignée d’une ligne d’oves. Surmontant l’attique, statues de la Boucherie, de l’Abondance et de l’Agriculture, rétablies par Ch. Samuel en 1899 ; sur le socleMassif surélevant un support ou une statue. de la figure axiale, chronogramme «HAEC DOMUS LANEA EXALTATUR» (1720). LucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. surbaissées dans la toiture que souligne un attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement. ajouré.
Façade latérale droite visible en partie.
À l’arrière, annexe plus basse, à toit plat.
À l’intérieur, escalier Louis XV avec jolie rampe en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. ; cave de deux nefs sur six travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. couvertes de voûtes d’arêtes en anse de panier séparées par des doubleaux et portées par une épine axiale de piliersSupport vertical de plan carré. en grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice., carrés et à tailloir.
Sources
Archives
AVB/TP 56463 (1897, 1903); AA 1904, rep. 5215; NPP, D 17.
Ouvrages
CORDEIRO,
P., HEYMANS, V., LAMBERT, C, et al., étude
historique et architecturale des maisons de la Grand-Place, Cellule
Patrimoine Historique de la Ville de Bruxelles, Bruxelles, 1999.
De PANGE, I., La Grand-Place de Bruxelles,
aparté, Bruxelles, 2011.
HENNAUT, E., La Grand-Place. Patrimoine
mondial, Bruxelles, 2018 (Bruxelles,
Ville d’Art et d’Histoire: 56).
HEYMANS, V., (dir.), Les Maisons de la
Grand-Place de Bruxelles, CFC-éditions, Bruxelles, 2011.
Périodiques
L’Émulation, 24, 1899, col. 185-186.
CORDEIRO, P., MARTOU, M.-N., MOUTURY, S., La gestion de la Grand-Place de Bruxelles et ses abords in Thema & Collecta, 1, 2011, pp. 51-59.
La restauration d’un décor d’exception. Les façades de la Grand-Place in Bruxelles Patrimoines, 2018 (Hors-série).
Sites internet
BALat KIK-IRPA