Typologie(s)

presbytère/cure

Intervenant(s)

Tilman-François SUYSarchitecte1845-1847

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Néoclassicisme

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2012-2013

id

Urban : 21760
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Description

Entouré d'un jardin, immeuble néoclassique à quatre façades, construit entre 1845 et 1847 par l'architecte Tilman-François Suys.

Historique
Implanté en face de l'ancienne église Saint-Servais, aujourd'hui démolie (voir la nouvelle église, chaussée de Haecht), le presbytère est établi à l'emplacement d'une cure plus ancienne, dont la première mention remonte à 1425. Longeant l'ancienne rue Teniers, la propriété s'étendait jusqu'à l'angle de la rue Josaphat. En 1906, dans le cadre de la création de l'avenue, une convention est conclue entre la Fabrique d'église et la Commune, en vertu de laquelle une partie du terrain du presbytère est abandonné à cette dernière, qui la transforme en parcelles à bâtir. Le bâtiment se retrouvant en fort retrait de l'alignement et en contrebas de l'avenue, un projet de nouveau presbytère est conçu en 1907, accompagné de deux maisons vicariales. Les façades étant soumises, comme celles des maisons de l'avenue, au prix de revient de 50 francs par mètre carré, le projet est cependant abandonné car jugé «trop somptueux» par l'archevêché de Malines. En 1909, la Fabrique d'église fait modifier la façade principale du presbytère et aménager une grille le long du terrain le devançant désormais, aménagé en jardin.

Description
Bâtiment de plan rectangulaire sous toiture à croupesUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux.. Façades enduites, la principale ré-enduite en simili-pierreEnduit dont la couleur et la texture imitent la pierre de manière très convaincante, avec généralement des joints factices remplis de mortier gris. blanche avec décor en 1909. Cette façade compte trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. symétriques, l'axiale percée de la porte, à encadrement en pierre bleue d'origine, flanquée de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. sous entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. à consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. à voluteOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc.. Fenêtres à encadrement à crossettesRessauts décoratifs situés aux angles d’un élément tel qu’un encadrement., celle surmontant la porte remplaçant une niche abritant une statue. EntablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. à tablesPetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau. et consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console.. Façade flanquée de portes cochères, rabaissées ultérieurement, celle de droite d'origine, celle de gauche sans doute aménagée en 1909. Façades latérales de sept travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. égales, l'arrière de quatre, dont trois aveuglesUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre.. Corniche et châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. à petits-bois refaits. Porte ancienne, à jours1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. grillés. Caisses à volet de bois au rez-de-chaussée de la façade latérale gauche.

Antérieure à 1845, annexe oblongue d'un niveau sur l'angle arrière droit, sous toit à croupeUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux. à l'avant et pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à l'arrière. Clôture du jardin de style éclectique, à muret de pierre bleue et grille en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage.; deux entrées carrossables à montants ouvragés latéralement, une entrée piétonne dans l'axe. Jardin planté de trois arbres remarquables: houx, if commun et hêtre pourpre.

Sources

Archives
ACS/Urb. 176-37.
ACS/Bulletin communal de Schaerbeek, 1906, pp. 171-173.

Ouvrages
GUILLAUME, A., MEGANCK, M., Atlas du sous-sol archéologique de la région bruxelloise. 16. Schaerbeek, Ministère de la Région de Bruxelles-Capitale, Bruxelles, 2006, p. 64.

Sites internet
Inventaire des arbres remarquables en Région de Bruxelles-Capitale.