Typologie(s)

maison bourgeoise

Intervenant(s)

Charles TEMPERMANsculpteur1907-1908

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Néogothique

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2012-2013

id

Urban : 21752
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Description

Maison bourgeoise de style néogothiqueLe style néogothique (à partir de 1860 environ) est une tendance architecturale mettant à l’honneur les formes ogivales et verticales issues du moyen-âge gothique. Le style néo-Tudor s’inspire plus particulièrement du style gothique teinté de Renaissance qui fleurit en Angleterre sous le règne des Tudors., de composition asymétriqueDans l'inventaire, une façade est dite de composition asymétrique lorsqu’elle compte deux travées inégales. À Bruxelles, ce type de façade s’élève souvent sur trois niveaux. La travée principale est d’ordinaire mise en évidence par un ressaut, par un ou plusieurs balcons et par un décor plus élaboré. Les caves, d’ordinaire à demi enterrées, se marquent en façade par un soubassement élevé., dessinée en 1907 par le sculpteur Charles Temperman pour son propre compte. Millésime «ANNO 1908» en allègePartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. au rez-de-chaussée. Elle est primée au Concours de façades de 1907-1908 organisé par la Commune de Schaerbeek.

Elle fait partie d'une enfilade particulièrement cohérente d'immeubles de même époque, allant du no1-3 au no29.

Façade en pierre blanche de Chevillon, rehaussée de pierre bleue. Rez-de-chaussée rythmé de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau.. Porte flanquée de deux étroites fenêtres grillées, sous large baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d'imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. polylobé. Fenêtres à simple, double ou triple croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit., celle du rez-de-chaussée à colonnettes. Au premier étage, logette prolongée en balcon, l'ensemble sur trois longues consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. à colonnette et culot à mascaronDécor sculpté figurant un visage humain ou un masque.. La logette porte une terrasse. ParapetsUn parapet en maçonnerie est un muret servant de garde-corps. et allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. continus, à décor de remplages respectivement à claire- et orbe-voieUn élément est dit à claire-voie lorsqu’il est ajouré. Si ces petites ouvertures sont aveugles, il est dit à orbe-voie.. Abondant décor sculpté. Au rez-de-chaussée, frisesBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. végétales intégrant des animaux fantastiques. Aux étages, surmontant les fenêtres, bas-reliefs à médaillonCartouche rond ou ovale. figurant des bustes d'homme ou de femme, allégories des quatre saisons. EntablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. à friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. d'arceaux trilobés en pierre sur culots à tête animale ou humaine, flanquée de deux petits animaux fantastiques. Corniche de bois à gorge conservée, dotée d'une crêteCrête de toit. Grillage ou ornement continu en terre cuite ou en métal, qui court au faîte du toit. à l'origine. LucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. de menuiserieÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC. à pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. et fermette apparente, la principale à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... à remplages et colonnettes; elles étaient à l'origine hérissées de crochets. Porte à vantailLe mot vantail désigne le battant d’une porte ou d’une fenêtre. ouvragé, châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. des fenêtres latérales et de la baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d'imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie., à petits-bois cintrés, conservés. Barres métalliques des parapetsUn parapet en maçonnerie est un muret servant de garde-corps. aujourd'hui privées de leurs extrémités.

À l'intérieur, hall d'entrée de style Napoléon III aux allures monumentales, dallé de marbre blanc et scandé de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. cannelés corinthiens sous entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. et plafond à caissons. Sanguines représentant des paysages, un faune et une femme, l'une d'elles signée «F. DEFOIN». Escalier à pans courbes à balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire.. Décor de mascaronsDécor sculpté figurant un visage humain ou un masque.. En enfilade, salon, salle à manger et véranda. Salon de style néo-Louis XV, à plafond orné d'une toile peinte de putti sur fond de ciel. Salle à manger de style néo-RenaissanceLe style néo-Renaissance (de 1860 à 1914 environ) puise son inspiration dans l'architecture de la Renaissance, un courant artistique né en Italie au XVe siècle qui cherchait à ressusciter l’architecture de l'Antiquité gréco-romaine., à plafond à poutres apparentes et lambrisLe lambris est un revêtement de menuiserie, de marbre ou de stuc couvrant la partie inférieure ou l'entièreté des murs d’une pièce.. Cheminée à piédroitsLes piédroits sont les éléments verticaux latéraux de l’encadrement d’une baie, portant son couvrement. à voluteOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc., mascaronDécor sculpté figurant un visage humain ou un masque. et patte de lion. Véranda sous plafond plat à décor de bois appliqué de style Art nouveauStyle Art nouveau (de 1893 à 1914 environ). Mouvement international, avec de fortes variantes locales, né en réaction aux styles « néo ». En Belgique, ce courant connaît deux tendances : d’un côté, sous l’égide de Victor Horta, l'Art nouveau « floral », aux lignes organiques ; de l’autre, l'Art nouveau géométrique, influencé par l'art de Paul Hankar ou la Sécession viennoise. géométrique. Petite cheminée en bois de même style.

Sources

Archives
ACS/Urb. 176-19.

Ouvrages
COMMUNE DE SCHAERBEEK, Concours de façades, manuscrit conservé au fonds local de la Maison des Arts de Schaerbeek.

Périodiques
Album de la Maison Moderne, série XII, pl. XXXXVI.