Typologie(s)

palais

Intervenant(s)

Tilman-François SUYSarchitecte1825-1829

Alphonse BALATarchitecte1858-1872

Henri MAQUETarchitecte1904-1911

Louis MONTOYER1781-1786

Barnabé GUIMARD1781-1786

Gh.-J. HENRYarchitecte1818-1820

Charles VANDER STRAETEN1820-1825

A. ENGELS1825-1829

Oscar FLANNEAUarchitecte1909-1930

H. VAN DE VELDEarchitecte1930-1936

Thomas VINÇOTTEsculpteur

Georges HOUTSTONTsculpteur

Pierre-Armand CATTIERsculpteur

Adolphe FASSINsculpteur

louis VAN DEN KERKHOVEsculpteur

E. MÉLOTsculpteur1874

Charles-Auguste FRAIKINsculpteur1877

Auguste RODINsculpteur1871-1872

Styles

Néoclassicisme
Beaux-Arts

Inventaire(s)

  • Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 30402
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Description

Faisant face au parc, ensemble monumental issu d’un amalgame de constructions s’échelonnant de 1783, sous le Régime autrichien, à 1934, sous le règne d’Albert Ier.

Entre 1783 et 1786, trois hôtels similaires sont construits face au parc par L. Montoyer sur les plans de B. Guimard. Entrepris aux frais de l’abbaye de Coudenberg, ils sont achevés pour le compte des abbayes de Villers et Gembloux. Deux d’entre eux s’élèvent aux angles de la rue Héraldique avec la rue de Belle-Vue : à l’Est, l’hôtel du Ministre plénipotentiaire autrichien L. de Belgiojoso, à l’Ouest, l’hôtel du Commandant militaire baron von Bender, qui comprend sa résidence et deux habitations particulières. Plus à l’Est, l’hôtel de Walckiers est élevé en pendant de l’hôtel de Belle-Vue (voir place Royale, n° 9).

En 1815, le roi Guillaume Ier décide de prendre pour palais l’ancien hôtel du Ministre plénipotentiaire, devenu hôtel de la Préfecture en 1800 et où Bonaparte séjourna en 1803. Un concours d’architecture organisé en 1816 pour l’aménager n’ayant pas abouti, le roi charge l’architecte des palais royaux Gh.-J. Henry en 1818 de dresser les plans d’un nouveau palais au même endroit. Le projet est de relier les deux anciens hôtels du gouvernement autrichien par les caves et par une galerie d’étage portée par cinq arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. enjambant la rue Héraldique et abritant la Salle du Trône. Il est repris en 1820 par l’architecte Ch. Vander Straeten, par souci d’économie et bien que la dénivellation du terrain rende la solution boiteuse. Finalement, l’hôtel de la Préfecture est agrandi au Sud, l’hôtel Bender est reconstruit en incorporant les deux habitations privées et l’architecte T.-Fr. Suys, de 1825 à 1829, donne à l’ensemble une façade digne d’un palais. À l’emplacement de la rue Héraldique s’élève un avant-corps à portique de six colonnes d’ordre colossalUn pilastre, une colonne ou un autre support est dit colossal lorsqu’il s’élève sur plusieurs niveaux ou sur la plus grande partie de la hauteur du bâtiment. sur arcades cintrées et sous balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. en attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement.. Il est flanqué de deux ailes de trois niveaux et treize travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., qu’un mur à balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. rectiligne relie aux extrémités de la rue de Belle-Vue. Ce palais comprend, au premier étage du corps de bâtiment central, derrière la colonnadeRangée de colonnes et l'entablement qu'elles supportent., la Salle du Trône, actuelle Grande Antichambre, accessible par la Salle EmpireStyle Empire (de 1800 à 1850 environ). Tendance particulière du néoclassicisme caractérisée par un décor d’inspiration archéologique (palmettes, sphinx, griffons, etc.), issu de l’Antiquité grecque, romaine ou égyptienne. et le seul escalier monumental du lieu. Ces deux derniers font partie de l’aile Est, qui dessine un quadrilatère autour de la Cour du Roi, actuelle Cour d’honneur; en façade, elle incorpore l’entrée cochère, l’escalier et les salons du dernier quart du XVIIIe siècle de l’ancien Hôtel de la Préfecture; elle se poursuit en retours d’équerre et à l’arrière, vers les jardins, où se trouvent les appartements royaux. L’aile Ouest ne comporte, au départ, qu’un bâtiment symétrique, faisant face au parc, avec un retour contre l’avant-corps. Y habiteront, après 1825, le prince Frédéric et la princesse Louise de Prusse.
De style néoclassique strict, les façades de l’aile Est (voir plan fig. XXXIV, A, a, b, c), exécutées en pierre blanche, présentaient des fenêtres rectangulaires à encadrement mouluré, avec ou sans appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas., surmontées, au bel étage, d’un entablement sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console.. Les rappellent aujourd’hui les sept travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. en retrait de la façade Est (A, a), rythmée par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. et dont le noyau remonte peut-être au dernier quart du XVIIIe siècle, les cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de la façade arrière Sud (A, b), au-dessus d’un dispositif à arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. plus récent, et le pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. d’angle Sud-Est, en saillie de deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., présentant trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. au Sud et cinq à l’Est, où la façade est enrichie par un portique d’ordre colossalUn pilastre, une colonne ou un autre support est dit colossal lorsqu’il s’élève sur plusieurs niveaux ou sur la plus grande partie de la hauteur du bâtiment. corinthien. Les façades vers la cour, de six ou neuf travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., étaient de la même veine architecturale, avec arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. au rez-de-chaussée Léopold Ier s’installe dans le palais en 1831. En 1857, l’aile Ouest accueille le duc de Brabant, qui deviendra le roi Léopold II en 1865; en 1868, l’architecte A. Balat y ajoute une serreBâtiment indépendant, à parois translucides, où l’on abrite les plantes l’hiver et cultive des végétaux sensibles au froid. Contrairement au jardin d’hiver, la serre ne constitue pas une pièce de vie. et une aile perpendiculaire à l’Ouest, délimitant la Cour de Brabant. Travaux d’agrandissement et d’embellissement se poursuivent entre 1862 et 1872. Dans l’aile Est, on rénove la Salle EmpireStyle Empire (de 1800 à 1850 environ). Tendance particulière du néoclassicisme caractérisée par un décor d’inspiration archéologique (palmettes, sphinx, griffons, etc.), issu de l’Antiquité grecque, romaine ou égyptienne. (A, 4) et on construit l’escalier de Venise (A, 5). Le corps central et l’aile Ouest acquièrent leur disposition actuelle. Derrière l’avant-corps médian, Balat construit un vestibule abritant l’escalier d’honneur monumental (B, 1), qui conduit à la Grande Antichambre (B, 2) en façade au Nord et, de là, par la Grande Galerie (C, 9), sur le côté Ouest, à la Salle du Trône (B, 3), installée à l’arrière, dans un avant-corps symétrique, construit au Sud d’une petite cour intérieure. Dans l’aile Ouest, il crée la Salle de marbre (C, 10) sur le côté Sud de la Cour de Brabant, qu’il dote sur le côté intérieur Nord d’une loggiaPetite pièce dans-œuvre, largement ouverte sur l’extérieur par une ou plusieurs larges baies non closes par des menuiseries. vitrée en serreBâtiment indépendant, à parois translucides, où l’on abrite les plantes l’hiver et cultive des végétaux sensibles au froid. Contrairement au jardin d’hiver, la serre ne constitue pas une pièce de vie.; il aménage divers salons à l’Ouest Il dessine encore les murs qui enferment le palais, ses dépendances et ses jardins, ainsi que la place du Trône avec l’entrée arrière par les jardins. Pour les façades arrière (B, d; C, e), Balat conçoit une ordonnance monumentale et symétrique, en style Louis XVILe style néo-Louis XVI se développe à partir de 1910 environ. Il reprend des éléments typiques du néoclassicisme contemporain du règne de Louis XVI : noeud de ruban, médaillons ovales, lauriers, faisceau de licteurs, etc., qui s’harmonise aux parties du premier quart du XIXe siècle de l’aile Est (voir ci-dessus). Par exemple, il reprend l’idée du parementRevêtement de la face extérieure d’un mur. de grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice., qu’il insère dans sa composition de pierre blanche et de pierre bleue.
La noblesse des façades de Balat, au Sud et à l’Ouest, accuse, par contraste, la sécheresse de celle de Suys, à l’avant. Léopold II décide de remplacer celle-ci par une façade plus monumentale, pour laquelle plusieurs projets sont dessinés, dont un par Balat lui- même avant sa mort en 1865. Les plans de l’architecte H. Maquet sont finalement retenus. Les travaux débutent en 1904. La façade de Suys est démolie et une façade neuve collée aux salons éventrés; les salons et la Salle EmpireStyle Empire (de 1800 à 1850 environ). Tendance particulière du néoclassicisme caractérisée par un décor d’inspiration archéologique (palmettes, sphinx, griffons, etc.), issu de l’Antiquité grecque, romaine ou égyptienne. de l’aile Est sont restaurés, la Salle des glaces (C, 11) et de nouveaux salons sont aménagés dans l’aile Ouest. Les pavillonsLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. d’angle bâtis en bout d’ailes sont reliés aux hôtels des extrémités de la place acquis par le gouvernement, à gauche en 1852 pour abriter les services de la Liste civile du roi, à droite en 1902 pour le prince héritier. Des jardins sont plantés devant la nouvelle façade pour en améliorer la perspective, ce qui entraîne le recul de la limite Nord de la place.

Place des Palais. Palais Royal. Plan schématique de 1er étage, d'après Th. de La Kethulle de Ryhove, E. Vandewoude et A. van Ypersele de Strihou, Le Palais Royal à Bruxelles, 1975. p. 51.

Les travaux inachevés à la mort de Léopold Il en 1909 et de Maquet en 1911 sont repris sous Albert Ier par l’architecte O. Flanneau qui reconstruit l’hôtel de la Liste civile. Interrompus par la guerre, ils recommencent en 1920. En 1930, l’intérieur de l’aile Est est remis en chantier. En 1934-1936, le projet de cabinet de travail du rez-de-chaussée est dressé par H. Van de Velde. L’aile Ouest est habitée par le prince Charles, comte de Flandre, qui transforme la serreBâtiment indépendant, à parois translucides, où l’on abrite les plantes l’hiver et cultive des végétaux sensibles au froid. Contrairement au jardin d’hiver, la serre ne constitue pas une pièce de vie. en Salle flamande en 1938. Le palais est à nouveau entièrement rénové à l’intérieur en 1955-1958; les façades sont dérochées en 1975. En 1987, le Ministère des Travaux publics entreprend la restauration, entre autres, du Salon EmpireStyle Empire (de 1800 à 1850 environ). Tendance particulière du néoclassicisme caractérisée par un décor d’inspiration archéologique (palmettes, sphinx, griffons, etc.), issu de l’Antiquité grecque, romaine ou égyptienne., de la Salle du Trône et des Salons blancs.

Ensemble de bâtiments dessinant un rectangle allongé d’Est en Ouest, aux angles renforcés par un pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. et constitué de trois parties : une aile centrale (B), marquée par un avant-corps au Nord et au Sud, une aile Est (A) et une aile Ouest (C), entourant chacune une grande cour rectangulaire accessible par voie carrossable depuis le Nord et le Sud. De trois niveaux, le premier couronné d’un bandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. sur corniche servant de soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. aux étages de hauteur dégressive, ensemble couronné d’un entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. sur les quatre façades, comportant une architraveMoulure inférieure de l’entablement, située sous la frise. à fasces, une friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. à bandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. lisse sous denticules et une corniche sur modillons sculptés alternant avec des rosaces ; balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. en attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement. devant les toitures ardoisées, percées d’œils-de-bœuf ovales à larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. cintré; fenêtres rectangulaires à encadrement à filet. Prolongeant le palais symétriquement vers l’Est et l’Ouest, galeries courbes terminées par un pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. rattaché à l’Hôtel de la Liste civile à l’Est, à l’Hôtel de Belle-Vue à l’Ouest. Ensemble bâti entouré de jardins, à la française à l’avant, au Nord, à l’anglaise à l’arrière, au Sud, et entièrement clos de murs à balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire..

Façade principale Nord, réalisée en pierre blanche d’Euville sur les plans de H. Maquet. Rez-de-chaussée de l’avant-corps, des ailes et des pavillonsLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. d’angle à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages., rythmé d’arcades cintrées, sommées d’une clé, à impostesUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. en cordon et abritant fenêtres et portes cintrées. FriseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de l’entablement ornée de monogrammes de Léopold II. Bâtiment central (B) en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. d’une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., précédé d’un portique sur cinq arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. ouvertes devant les cinq portes vitrées d’accès au vestibule d’honneur. Au-dessus, ordre colossalUn pilastre, une colonne ou un autre support est dit colossal lorsqu’il s’élève sur plusieurs niveaux ou sur la plus grande partie de la hauteur du bâtiment. de six colonnes corinthiennes doubles, à fût lisse, aux soclesMassif surélevant un support ou une statue. reliés par des balustradesGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. de pierre et portant un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. à rampants sur modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche. posé sur l’entablement. Tympan décoré d’un bas-relief de Th. Vinçotte représentant la Belgique tenant le drapeau national et un médaillonCartouche rond ou ovale. à l’effigie de Léopold II, assiseRang d’éléments de même hauteur posés de niveau dans une maçonnerie. L’assise désigne également la plate-forme d’un balcon ou d'une logette, portée d’ordinaire par des consoles et sur laquelle repose le garde-corps. entre l’Agriculture et l’Industrie et, dans les angles, l’Escaut et la Meuse. Derrière la colonnadeRangée de colonnes et l'entablement qu'elles supportent., cinq portes-fenêtres à encadrement à filet, linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. de style Louis XVILe style néo-Louis XVI se développe à partir de 1910 environ. Il reprend des éléments typiques du néoclassicisme contemporain du règne de Louis XVI : noeud de ruban, médaillons ovales, lauriers, faisceau de licteurs, etc., sculpté en faisceau, et frontonsCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. alternativement courbe et triangulaire, surmontées de cinq fenêtres à appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. encadrant une guirlande et à clé sculptée au centre d’une guirlandeLa guirlande est un décor figurant un cordon de fleurs, feuilles ou fruits.. Au-dessus et à l’arrière du portique couvert en bâtièreToit à deux versants., un étage en attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement. décoré en façade de panneaux sculptés de guirlandes et ceint d’une balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. entourant le dômeToit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart de cercle ou d'ovale. qui coiffe l’avant-corps. DômeToit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart de cercle ou d'ovale. de plan carré, à terrasse et balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. faîtières, ajouré sur chaque face de deux rangs d’œils-de-bœuf, les inférieurs ourlés d’une guirlandeLa guirlande est un décor figurant un cordon de fleurs, feuilles ou fruits.. Retours gauche et droite d’une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., éclairés de trois fenêtres superposées, pareilles à celles des ailes.

Deux ailes symétriques (A et C) de neuf travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Au rez-de-chaussée, fenêtres surbaissées à appui sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console., encadrant une porte cochère médiane. Niveaux supérieurs scandés par un ordre colossalUn pilastre, une colonne ou un autre support est dit colossal lorsqu’il s’élève sur plusieurs niveaux ou sur la plus grande partie de la hauteur du bâtiment. de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. corinthiens entre lesquels s’ouvrent des fenêtres rectangulaires, les inférieures comprises entre une balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. et un larmier doublant le linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. sculpté d’un faisceau, les supérieures à appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. sur consoles encadrant une guirlandeLa guirlande est un décor figurant un cordon de fleurs, feuilles ou fruits. et à clé sculptée au milieu d’une guirlandeLa guirlande est un décor figurant un cordon de fleurs, feuilles ou fruits.. Au-dessus de la porte, balcon de pierre sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. doubles devant une porte-fenêtre à frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. courbe. Derrière la balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. terminale, toiture mansardée à neuf œils-de-bœuf.

Aux extrémités des ailes, pavillonsLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sur trois, en légère saillie et présentant aux étages de chaque face un ordre colossalUn pilastre, une colonne ou un autre support est dit colossal lorsqu’il s’élève sur plusieurs niveaux ou sur la plus grande partie de la hauteur du bâtiment. de quatre colonnes corinthiennes engagées, à fût lisse, encadrant trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de fenêtres similaires à celles de l’avant-corps médian. Murs d’angle ornés du monogramme de Léopold II sculpté dans une guirlandeLa guirlande est un décor figurant un cordon de fleurs, feuilles ou fruits. ovale et sommés de groupes sculptés de trois génies enfants. Retours à l’arrière sur deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. offrant les mêmes percements que les ailes. Toiture en pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. à terrasse faîtière bordée d’une balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. et éclairée de deux rangs d’œils-de-bœuf.

Façade Est comprenant une aile de sept travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. en retrait de deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. du pavillon d’angle Nord-Est et d’une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de celui de l’angle Sud-Est, entièrement exécutée en grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice. blanc-jaune et datant de la période hollandaise. Rythmée verticalement par deux pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. montant de fond et sommés d’un curieux couronnement sculpté très à plat. Fenêtres rectangulaires, à appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. sur consoles cubiques au rez-de-chaussée et au deuxième étage, à larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. au premier étage. Dans l’angle Sud-Est, loggiaPetite pièce dans-œuvre, largement ouverte sur l’extérieur par une ou plusieurs larges baies non closes par des menuiseries. vitrée, plus récente.

Façade Sud comprenant un avant-corps de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. avançant de deux travées sur deux ailes de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., elles-mêmes accolées à deux ailes de cinq travées terminées par un pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. d’angle de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sur six, présentant le petit côté vers le Sud ; pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. et aile Est appareillés en pierre blanche, hérités de la période hollandaise et intégrés par Balat dans sa composition en pierre bleue, réservant la pierre blanche aux parements.
Rez-de-chaussée de l’avant-corps (B, d) à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages. et arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol., une grande, cochère, entre deux plus petites, dont le cintre est orné d’une guirlandeLa guirlande est un décor figurant un cordon de fleurs, feuilles ou fruits.. Au-dessus, portique d’ordre colossalUn pilastre, une colonne ou un autre support est dit colossal lorsqu’il s’élève sur plusieurs niveaux ou sur la plus grande partie de la hauteur du bâtiment. corinthien; huit colonnes groupées deux par deux, à fût cannelé, reposant sur la corniche du premier niveau ajourée de balustresPetits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire, constituant une balustrade. entre les soclesMassif surélevant un support ou une statue.. Derrière la colonnadeRangée de colonnes et l'entablement qu'elles supportent., façade divisée en trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. par des pilastres corinthiens cannelés entre lesquels s’ouvrent des baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. cintrées enguirlandées surmontées d’oculi ovales ourlés de guirlandes et soulignés d’un appui sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console.. Sur l’entablement, balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. frappée du monogramme de Léopold II au bord de la couverture en terrasse du portique. Derrière, étage en attique scandé de lésènesLes lésènes sont des jambes saillantes en répétition sur un mur, réunies par un arc ou par une frise d’arceaux. Ce couronnement d’arc ou d’arceaux distingue la lésène du pilastre. enserrant une guirlandeLa guirlande est un décor figurant un cordon de fleurs, feuilles ou fruits. et ajouré de deux fenêtres rectangulaires encadrant un panneau aveugleUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre. coiffé d’un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches.. Au premier niveau des retours, une niche et une fenêtre cintrée surmontée, aux étages, de panneaux, celui du premier couronné d’un panneau à guirlandes.

Rez-de-chaussée des ailes de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. flanquant l’avant-corps à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages., rythmé d’arcades cintrées à clé sculptée d’un lion et impostesUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. en cordonCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition.; premier étage éclairé par des fenêtres cintrées, la centrale à balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire., clé et guirlande, les latérales, plus petites, surmontées d’une couronne sous le cordon mouluré servant de larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. à la fenêtre médiane et d’appui aux fenêtres du deuxième, rectangulaire, à clé et guirlandeLa guirlande est un décor figurant un cordon de fleurs, feuilles ou fruits., flanquant un médaillonCartouche rond ou ovale. ovale enguirlandé frappé du monogramme de Léopold II. GuirlandeLa guirlande est un décor figurant un cordon de fleurs, feuilles ou fruits. sculptée au centre de la balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. terminale.
À gauche et à droite, en léger retrait, ailes de cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. appareillées en pierre de taille blanche avec éléments architecturaux en pierre bleue. Rez-de-chaussée ajouré de fenêtres logées dans des arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. à cintre mouluré sur impostesUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie.. Au-dessus, fenêtres rectangulaires, à entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. du côté Ouest, à larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. sur consoles du côté Est, où les fenêtres du deuxième étage sont plus ornées. En retours d’aile, deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. appartenant aux pavillonsLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon.; celles de l’angle Sud-Est, en partie masquées par une tourellePetite tour engagée dans un bâtiment, généralement sur un de ses angles. polygonale de deux niveaux datant de Léopold II, présentant les mêmes percements que l’aile adjacente; celles de l’angle Sud-Ouest s’apparentant l’une à l’aile adjacente, l’autre à la façade Sud du pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon..

Pavillon Sud-Est appareillé en pierre blanche, sauf quelques éléments de pierre bleue rapportés. En face Est, portique d’ordre colossalUn pilastre, une colonne ou un autre support est dit colossal lorsqu’il s’élève sur plusieurs niveaux ou sur la plus grande partie de la hauteur du bâtiment. sur soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. à refends et en saillie d’une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. ajourée de trois fenêtres superposées, celle du rez-de-chaussée encadrée de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. ioniques sous le larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche., les autres identiques à celles de la façade Est ; six colonnes corinthiennes engagées à fût lisse, encadrant deux niveaux de fenêtres. Face Sud identique à celle de la partie Est de la façade Sud du palais.

Au pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. Sud-Ouest, un portique d’ordre colossalUn pilastre, une colonne ou un autre support est dit colossal lorsqu’il s’élève sur plusieurs niveaux ou sur la plus grande partie de la hauteur du bâtiment. sur les deux façades Sud et Ouest, au-dessus d’un rez-de-chaussée à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages., scandé d’arcades cintrées, avec impostesUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. en cordonCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. et clé sculptée d’un lion, abritant des fenêtres cintrées à appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console.. En façade Sud, au rez-de-chaussée, trois arcades, celle du milieu en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. et encadrée d’un panneau rectangulaire garni d’un panneau ovale, l’ensemble surmonté de deux pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. serrant deux colonnes engagées d’un ordre colossalUn pilastre, une colonne ou un autre support est dit colossal lorsqu’il s’élève sur plusieurs niveaux ou sur la plus grande partie de la hauteur du bâtiment. corinthien cannelé de part et d’autre de deux fenêtres superposées, l’inférieure à frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. triangulaire. En façade Ouest, système décoratif analogue, distribué sur six travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Au rez-de-chaussée, trois arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général., sous le portique, entre deux panneaux lisses, en saillie, surmontés d’un larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. et d’un panneau en creux. Aux étages, six colonnes corinthiennes, cannelées, les deux extrêmes rapprochées embrassant une niche cintrée coiffée d’un médaillonCartouche rond ou ovale. ovale au monogramme de Léopold II et encadrant avec les deux du milieu trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de fenêtres superposées pareilles à celles de la face Sud.

Façade Ouest du palais alignant, entre les pavillonsLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. d’angle en saillie d’une travée, une suite de sept travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de fenêtres rectangulaires, celles du premier étage à larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. surplombant une guirlandeLa guirlande est un décor figurant un cordon de fleurs, feuilles ou fruits., celles du deuxième à appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. sur consoles et linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. droit sculpté d’une clé au milieu d’une guirlandeLa guirlande est un décor figurant un cordon de fleurs, feuilles ou fruits..

Toitures des côtés Est, Sud et Ouest du palais, basses, à brisis et terrasson.

Enserrées par les ailes du palais, cours rectangulaires pavées, bordées de façades de trois niveaux couronnés d’une corniche sous les toits mansardés ajourés de lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. à larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. cintré. Rez-de-chaussée percés, sur les petits côtés Nord et Sud, d’une porte cochère alignée sur la porte cochère extérieure, à laquelle la relie un passage carrossable entre deux files de cinq colonnes doriques et couvert d’un plafond à caissons ornés de rosaces. Au cœur de l’aile Est, Cour d’honneur (A, c) bordée de façades datant de la période hollandaise, restaurées, de six sur neuf travées présentant les mêmes matériaux, appareilOuvrage constitué de pierres plus ou moins taillées ou de briques. et percements que la partie Est de la façades Sud, moins les larmiersMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. aux fenêtres du premier étage. Symétrique au cœur de l’aile Ouest, la Cour de Brabant (C, f), créée par Balat; façades de cinq sur neuf travées, présentant les mêmes matériaux, appareilOuvrage constitué de pierres plus ou moins taillées ou de briques., percements et décor que la façade extérieure Ouest du palais. En plus, contre la façade intérieure Nord et sur deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de profondeur, loggiaPetite pièce dans-œuvre, largement ouverte sur l’extérieur par une ou plusieurs larges baies non closes par des menuiseries. portée au rez-de-chaussée par six colonnes doriques, deux doubles entre deux simples, fermée au premier étage par quatre fenêtres entre trois panneaux appareillés et semblables à celles des longs côtés de la cour; couverture en terrasse bordée d’une balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire..

Sous le portique latéral de chaque pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. d’angle de la façade principale Nord du palais, départ d’une galerie, haute d’un niveau couvert en terrasse, s’étirant entre deux façades curvilignes, couronnées d’un entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. continu et d’une balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. et ajourées de dix fenêtres cintrées logées dans des arcades à clé et impostesUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. en cordonCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition.; arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. encadrées de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. doriques en façade, à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages. à l’arrière. Départs marqués par une saillie et une porte cintrée, inscrite sous un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. porté par deux colonnes doriques.

À l’extrémité de chaque galerie, pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. de plan carré et d’un niveau, coiffé d’un dômeToit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart de cercle ou d'ovale. à terrasse faîtière. Façades de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. scandées de piles à refends; travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. médiane en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général., couronnée d’un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. triangulaire frappé du monogramme de Léopold II au-dessus de la corniche sur bandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. lisse et en avant de la balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. terminale. Fenêtres rectangulaires à encadrement à filet et appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console., l’axiale surmontée d’un tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. cintré, timbré d’une clé, sculpté d’un lion debout et ourlé d’une guirlandeLa guirlande est un décor figurant un cordon de fleurs, feuilles ou fruits..

Entre ces pavillonsLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. et les hôtels d’angle de la place, petit bâtiment bas à refends, couronné d’une balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire.. Porte cochère rectangulaire, encadrée de colonnes doriques portant une friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de triglyphes, entre deux fenêtres rectangulaires à appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console..

place des Palais, Palais Royal (photo 1987).

Devant et en contre-bas du palais et des galeries courbes, jardin à la française aménagé en trois parterres rectangulaires séparés par deux passages carrossables, chacun découpé d’allées au tracé géométrique, clos de murets à balustrade et accessible par un escalier descendant de la terrasse qui s’étend au pied du palais. BalustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. ornée du monogramme du roi Albert Ier et de vases le long des allées carrossables.
Se déployant le long de la place des Palais, de la rue Ducale, de la place du Trône, de la rue Brederode et du Borgendael, murs de clôture appareillés en pierre blanche, surmontés d’une balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. ornée de vases ou de groupes sculptés. Devant le palais, clôture balisée de vases alternant avec des réverbères à trois branches et interrompue à l’entrée des voies carrossables par deux grilles flanquées de hauts piédestaux porteurs de vases. Le long de la rue Ducale, deux piédestaux portant un trophéeDécor composé d’un regroupement d’objets divers, attributs d’un métier ou d’un art. Trophée de musique, de guerre, etc. d’armes sculpté par G. Houtstont et deux autres ornés d’un médaillonCartouche rond ou ovale. ovale et portant des allégories de la Loi et la Force par A. Cattier; leur faisant pendant à l’angle de la place du Trône avec la rue Brederode, le Courage et la Prudence par L. Van den Kerckhove.
PIace du Trône, entrée dans les jardins du palais par une grille fixée à deux piliers sommés de vases entre deux piédestaux monumentaux abritant une guérite, frappés du monogramme de Léopold II dans un médaillonCartouche rond ou ovale., couronnés d’un fronton courbe, surmontés d’un lion debout par A. Fassin. Le long de la rue Brederode, deux piédestaux surmontés d’un trophéeDécor composé d’un regroupement d’objets divers, attributs d’un métier ou d’un art. Trophée de musique, de guerre, etc. d’armes, celui de gauche signé par E. Mélot et daté de 1874, celui de droite par J.-B. Vanheffen. Le long du Borgendael, clôture percée d’un portique rectangulaire à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages. garni d’une grille et surmontée, vers l’Est, de vases et d’un trophéeDécor composé d’un regroupement d’objets divers, attributs d’un métier ou d’un art. Trophée de musique, de guerre, etc. d’armes sur piédestal frappé du monogramme de Léopold II.

À l’intérieur du palais, décor conservant quelques vestiges Louis XVILe style néo-Louis XVI se développe à partir de 1910 environ. Il reprend des éléments typiques du néoclassicisme contemporain du règne de Louis XVI : noeud de ruban, médaillons ovales, lauriers, faisceau de licteurs, etc. et, pour le reste, essentiellement EmpireStyle Empire (de 1800 à 1850 environ). Tendance particulière du néoclassicisme caractérisée par un décor d’inspiration archéologique (palmettes, sphinx, griffons, etc.), issu de l’Antiquité grecque, romaine ou égyptienne. et d’esprit Louis XIV et Louis XVILe style néo-Louis XVI se développe à partir de 1910 environ. Il reprend des éléments typiques du néoclassicisme contemporain du règne de Louis XVI : noeud de ruban, médaillons ovales, lauriers, faisceau de licteurs, etc..
Dans le corps central, vestibule paré de blanc et rythmé de colonnes doriques engagées, large de cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. et flanqué d’ailes de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., livrant accès à l’escalier d’honneur, chef-d’œuvre de Balat, à une volée médiane se divisant, après un palier, en deux volées latérales conduisant au palier qui précède la Grande Antichambre située au-dessus du vestibule.

Escalier d’honneur (B, 1) de plan carré divisé en neuf compartiments carrés par quatre piles centrales, couvert au-dessus de la volée médiane par une coupoleVoûte de plan central. Elle peut être circulaire, ovale, polygonale, à côtes, en plein cintre, surbaissée, surhaussée, etc. sur pendentifs, épaulée par quatre voûtes en berceau au-dessus des volées latérales et des paliers et par quatre petites coupolesVoûte de plan central. Elle peut être circulaire, ovale, polygonale, à côtes, en plein cintre, surbaissée, surhaussée, etc. sur pendentifs dans les angles; coupolesVoûte de plan central. Elle peut être circulaire, ovale, polygonale, à côtes, en plein cintre, surbaissée, surhaussée, etc. et voûtes portées par des arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. cintrées, la coupoleVoûte de plan central. Elle peut être circulaire, ovale, polygonale, à côtes, en plein cintre, surbaissée, surhaussée, etc. centrale posant sur quatre piles montant de fond et accostées à l’étage de colonnes corinthiennes. En face de la volée centrale, fausse loggiaPetite pièce dans-œuvre, largement ouverte sur l’extérieur par une ou plusieurs larges baies non closes par des menuiseries. sur haut soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue., ouverte entre deux doubles colonnes corinthiennes liées dans le bas par une balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. portant en console une statue de la Paix achevée par C.-A. Fraikin en 1877; dans le fond, châssis en forme de triple arcadeBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. à traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie., garni de miroirs reflétant la cage d’escalier; à gauche et à droite, une grande baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. cintrée. Sur les côtés des volées latérales, décor de panneaux et d’arcades cintrées. Sur le côté Nord du palier supérieur, trois portes rectangulaires, la médiane à frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. sur frise de triglyphes porté par deux paires de colonnes, les deux latérales à larmier sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. inscrites dans une arcadeBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle.. Décor stuqué blanc, rehaussé d’or, de denticules, feuilles d’acanthe, grecques, rosaces, guillochis, dû à l’ornemaniste G. Houtstont; degrés de marbre blanc; au départ des rampes, deux candélabres de marbre vert antique chargés de motifs en bronze doré; rampe de marbre vert antique aux balustresPetits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire, constituant une balustrade. gainés de bronze doré et ajouré.

Accès par la porte médiane à la Grande Antichambre (B, 2), salle rectangulaire conservant, au-dessus de la porte, un relief au lion passant, souvenir de la Salle du Trône de la période hollandaise; belle friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. allégorique sculptée par Fr. Rude en 1826, frappée plus tard d’écus aux armes de la Belgique et de monogrammes de Léopold II.
Salle du Trône (B, 3), de plan rectangulaire, communiquant à l’Est et à l’Ouest avec une salle rectangulaire plus petite par l’intermédiaire de trois arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. cintrées portées par des piliersSupport vertical de plan carré. cantonnés de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. corinthiens cannelés. Dispositif analogue sur les côtés de la salle, enrichi d’un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. au Sud, d’une tribune d’orchestre au Nord et abritant portes et fenêtres sur les longs côtés. Bas-reliefs sculptés par A. Rodin (1871-1872) et par Th. Vinçotte (1876). Plafond, panneaux muraux et dessus de portes ornés de peintures marouflées de A. Cardon à la fin du XIXe siècle. Dorures de la fin du XIXe siècle ; parquet en marqueterie de chêne, érable, acajou et ébène frappé du monogramme de Léopold II.

Dans l’aile Est, Salle EmpireStyle Empire (de 1800 à 1850 environ). Tendance particulière du néoclassicisme caractérisée par un décor d’inspiration archéologique (palmettes, sphinx, griffons, etc.), issu de l’Antiquité grecque, romaine ou égyptienne. (A, 4) de plan rectangulaire, vestige conservé de l’Hôtel de Belgiojoso, allongée vers le Sud sous Guillaume Ier par T.-Fr. Suys pour servir de salle de bal, rénovée par A. Balat et restaurée par G. Houtstont. Longs côtés scandés de huit colonnes corinthiennes cannelées engagées entre lesquelles s’inscrivent des arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. cintrées garnies alternativement de portes et de miroirs; plafond en berceau aplati orné, au-dessus de la corniche, d’une frise de stucs dorés figurant des instruments de musique alternant avec des génies par Fr. Rude et J.-L. Van Geel en 1827-1828; sur le petit côté Sud, sous la voûte, une tribune portée par trois consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console.. Au-dessus des portes, putti danseurs et musiciens du dernier quart du XVIIIe siècle. Escalier de Venise (A, 5), construit en 1855-1857, ainsi appelé à cause des vues de Venise peintes par J.-B. Van Moer. Salons blancs (A, 6 et 7), ainsi appelés à cause de leur décor peint en blanc et stuqué de grotesquesDécouverts à la Renaissance dans les ruines de monuments de l'Antiquité romaine appelés grottes, les grotesques sont des ornements fantastiques mêlant des figures et des éléments en métamorphose. dorés, partiellement rétablis au début du XXe siècle dans leur état du dernier quart du XVIIIe siècle. Ancien Salon de la reine des Pays-Bas (A, 8), orné d’une imposante cheminée en marbre par Fr. Rude en 1824.

Dans l’aile Ouest, Grande galerie (C, 9), aux parois scandées de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. corinthiens cannelés portant l’entablement sous le plafond en berceau à pénétrations, dont le plat est orné de peintures allégoriques de gauche van den Bos et L. Cardon figurant l’Aube, le Jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. et le Crépuscule.
Salle de marbre (C, 10), ainsi appelée à cause de ses lambrisLe lambris est un revêtement de menuiserie, de marbre ou de stuc couvrant la partie inférieure ou l'entièreté des murs d’une pièce. de marbre vert foncé, dotée sur chaque petit côté, entre deux portes, d’une cheminée monumentale en marbre vert, rose et noir surmontée d’un tableau peint par L. Gallait et représentant, l’un, Godefroid de Bouillon, l’autre, Charles Quint; plafond à caissons sur pointe.

Salle des glaces (C, 11), de plan rectangulaire, aux murs scandés de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. ioniques doubles en marbre grège portant une corniche à motifs dorés sous le plafond stuqué, inachevé, voûté en berceau aplati à pénétrations, frappé du monogramme d’Albert Ier; miroirs richement encadrés et fenêtres surmontés de bas-reliefs et de panneaux de marbre vert; sur chaque petit côté, une cheminée flanquée de colonnes ioniques de marbre brun portant un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. orné d’un globe terrestre montrant l’Afrique.

Mobilier riche et varié, dont des sièges EmpireStyle Empire (de 1800 à 1850 environ). Tendance particulière du néoclassicisme caractérisée par un décor d’inspiration archéologique (palmettes, sphinx, griffons, etc.), issu de l’Antiquité grecque, romaine ou égyptienne. offerts par Louis-Philippe à sa fille Louise-Marie à l’occasion de son mariage avec Léopold Ier en 1832, provenant de différentes résidences de Napoléon 1er en France et signés J. Desmalter (1770-1841). Nombreux portraits peints et bustes en marbre figurant les membres de la famille royale belge et dus à des artistes belges ou étrangers du XIXe et de la première moitié du XXe siècle. Deux tapisseries exécutées à Madrid d’après des cartons de Goya (1764-1828). Un service en porcelaine « aux oiseaux de Buffon » exécuté par la fabrique bruxelloise Frédéric Faber en 1829-1832. Lustres et girandoles Louis XVILe style néo-Louis XVI se développe à partir de 1910 environ. Il reprend des éléments typiques du néoclassicisme contemporain du règne de Louis XVI : noeud de ruban, médaillons ovales, lauriers, faisceau de licteurs, etc. en bronze doré et cristal de Venise fournis par la Compagnie des Bronzes en 1869-1871 et plus tard.


Sources

Ouvrages
CLEMENT, J., Alphonse Balat, architecte du Roi (1819-1895), 1956. 
RANIERI, L., Léopold II urbaniste, 1973, p. 155-184. 
de LA KETHULLE de RYHOVE, Th., VANDEWOUDE, E., van YPERSELE de STRIHOU, A., Le Palais royal à Bruxelles, 1975. 
DES MAREZ, G., Guide illustré de Bruxelles. Monuments civils et religieux, Bruxelles, 1918, remis à jour et complété par A. Rousseau, 1979, p. 274- 277 et p. 324. 
Poelaert et son temps, catalogue d’exposition, Bruxelles, 1980, p. 199-209. 
d’HUART, E., La façade du palais royal de Bruxelles, mémoire dactylographié, U.L.B. 1980, p. 199-209. 
van YPERSERLE de STRIHOU, A., Un mobilier de Napoléon et de Joséphine offert à Louise-Marie d’Orléans, première reine des Belges, par Louis-Philippe et Marie-Amélie, dans Maison d’hier et d’aujourd’hui, 69, 1986, p. 73-81 ; n° 70, 1986, p. 29-49. 
Id., Le sculpteur François Rude et les architectes Charles Vander Straeten et Tilman-François Suys au Palais royal de Bruxelles, ibid., 81, 1989, p. 4-17; 82, 1989, p. 37-49. 
Id., Auguste Rodin au Palais de Bruxelles, hier et aujourd’hui, ibid., 86, 1990, p. 59-68. 
PIRYNS, M., De architect Henri Maquet (1839-1909) en zijn œuvre te Brussel, mémoire dactylographié, V.U.B. 1990, p. 99-107, fig. 171-192. 
VAN OPHEM, Th., Aux origines du Palais royal de Bruxelles, dans Maison d’hier et d’aujourd’hui, 90, 1991, p. 4-17. 
SMOLAR-MEYNART, A., VANRIE, A., RANIERI, L., VERMEIRE, M., Le Palais de Bruxelles. Huit siècles d’art et d’histoire, Bruxelles, 1991. 
MOLITOR, A., JANSSENS, J., VERMEIRE, M., DE GREEF, G., Le Palais royal de Bruxelles, Bruxelles, 1993.