Typologie(s)
maison d’habitation
Intervenant(s)
Léon Emmanuel GOVAERTS – architecte – 1930
Alexandre VAN VAERENBERGH – architecte – 1930
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Modernisme
Inventaire(s)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Woluwe-Saint-Pierre (DMS-DML - 2002-2009, 2014)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
Recherches et rédaction
2004
id
Urban : 17391
Description
Maison moderniste à deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. inégales et quatre niveaux sous toit plat, dessinée en 1930 par les architectes Léon Emmanuel Govaerts et Alexandre Van Vaerenbergh.
R.d.ch. paré de dalles de pierre bleue ; étages enduits. Un audacieux jeu de volumes rachète le décrochement des alignements du square Léopold II. Deux avant-corps sur trois niveaux : le principal à droite, de plan rectangulaire, l'autre, en travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d'entrée, de plan en triangle. Tous deux sont formés de deux pans de mur percés de fenêtres décentrées vers l'angle, séparées par un meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. de pierre bleue. Entrée de garage en travée principaleTravée la plus large de l’élévation, marquée par un ressaut et une décoration plus abondante. Les façades de composition asymétrique comportent d'ordinaire une travée principale. et porte sous auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. en béton armé en travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d'entrée, toutes deux flanquées d'une petite fenêtre carrée. Avant-corps sommés d'une terrasse à parapetUn parapet en maçonnerie est un muret servant de garde-corps. de maçonnerie. Elles devancent le dernier niveau, composé de deux pans de murs raccordés à angle obtus. Portes d'entrée et de garage conservées. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. d'origine des étages divisés en petits-bois horizontaux, disparus en 1999. Belles ferronneriesÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. forgées de volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc. fermant les baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. du r.d.ch. et couronnant le parapetUn parapet en maçonnerie est un muret servant de garde-corps. des terrasses.
R.d.ch. paré de dalles de pierre bleue ; étages enduits. Un audacieux jeu de volumes rachète le décrochement des alignements du square Léopold II. Deux avant-corps sur trois niveaux : le principal à droite, de plan rectangulaire, l'autre, en travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d'entrée, de plan en triangle. Tous deux sont formés de deux pans de mur percés de fenêtres décentrées vers l'angle, séparées par un meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. de pierre bleue. Entrée de garage en travée principaleTravée la plus large de l’élévation, marquée par un ressaut et une décoration plus abondante. Les façades de composition asymétrique comportent d'ordinaire une travée principale. et porte sous auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. en béton armé en travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d'entrée, toutes deux flanquées d'une petite fenêtre carrée. Avant-corps sommés d'une terrasse à parapetUn parapet en maçonnerie est un muret servant de garde-corps. de maçonnerie. Elles devancent le dernier niveau, composé de deux pans de murs raccordés à angle obtus. Portes d'entrée et de garage conservées. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. d'origine des étages divisés en petits-bois horizontaux, disparus en 1999. Belles ferronneriesÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. forgées de volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc. fermant les baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. du r.d.ch. et couronnant le parapetUn parapet en maçonnerie est un muret servant de garde-corps. des terrasses.
Sources
Archives
ACWSP/Urb. 211 (1930), 258 (1999).
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