Typologie(s)

immeuble à appartements
immeuble de bureaux
rez-de-chaussée commercial

Intervenant(s)

Lucien-Jacques BAUCHERarchitecte1961-1962

Jean-Pierre BLONDELarchitecte1961-1962

Odette FILIPPONEarchitecte1961-1962

HERPAINentrepreneur, promoteur immobilier1961-1962

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

modernisme d'après-guerre

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2005-2006

id

Urban : 16043
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Description

Immeuble d'appartements, de bureaux et de commerces, de style moderniste, conçu par l'architecte L. J. Baucher, en collaboration avec J. P. Blondel et O. Filippone. Travaux menés en deux phases, de 1962 à 1965, au fur et à mesure que les entreprises Herpain, promoteur, réussissent à acquérir les maisons adjacentes.

Élévation de 40 m de large sur treize niveaux, sans retrait pour les derniers étages. 1er et 2e niveaux entièrement vitrés en verre collé, séparés par un auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées., mi-extérieur, mi-intérieur. Au 3e niveau, bande de panneaux-sandwichs blancs. À partir du 4e niveau, balcons continus devançant les étages, sur une assiseRang d’éléments de même hauteur posés de niveau dans une maçonnerie. L’assise désigne également la plate-forme d’un balcon ou d'une logette, portée d’ordinaire par des consoles et sur laquelle repose le garde-corps. légèrement profilée. Façade largement ajourée ; châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. en teck avec ouvrants coulissants. Garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en glace Triplex armée et fumée ; main courantePièce supérieure d’une rampe d’escalier ou d’un garde-corps, sur laquelle on peut prendre appui en teck.

Intérieur. Appartements de tailles diverses, desservis par deux trémies de deux ascenseurs chacune. Finitions intérieures soignées : murs en briques et larges zones en galets blancs de Carrare. Signalisation dans un même caractère (graphiste R. Denaeyer). Hall d'entrée décoré d'un panneau en lamelles métalliques de Walter Leblanc et d'un « chimigramme » de Pierre Cordier.

Parking en sous-sols avec accès rue de Praetere. Au-dessus des parkings, en intérieur d'îlot, vaste construction d'un niveau unique sous toiture aménagée en jardin.

Sources

Archives
AVB/TP 74985 (1962).

Ouvrages
ARON, J., BURNIAT, P., PUTTEMANS, P., Guide d'Architecture Moderne, Bruxelles et environs, 1890-1990, Hatier, Bruxelles, 1990, p. 94.

Périodiques
« Résidence Vincennes », Architecture, 69, 1966, pp. 270-277.
« Résidence Vincennes, à Bruxelles », La Maison, 3, 1966, pp. 78-89.