Typologie(s)
immeuble à appartements
immeuble de bureaux
rez-de-chaussée commercial
immeuble de bureaux
rez-de-chaussée commercial
Intervenant(s)
Lucien-Jacques BAUCHER – architecte – 1961-1962
Jean-Pierre BLONDEL – architecte – 1961-1962
Odette FILIPPONE – architecte – 1961-1962
HERPAIN – entrepreneur, promoteur immobilier – 1961-1962
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
modernisme d'après-guerre
Inventaire(s)
- Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Extension Sud (Apeb - 2005-2008)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
Recherches et rédaction
2005-2006
id
Urban : 16043
Description
Immeuble d'appartements, de bureaux et de commerces, de style moderniste, conçu par l'architecte L. J. Baucher, en collaboration avec J. P. Blondel et O. Filippone. Travaux menés en deux phases, de 1962 à 1965, au fur et à mesure que les entreprises Herpain, promoteur, réussissent à acquérir les maisons adjacentes.
Élévation de 40 m de large sur treize niveaux, sans retrait pour les derniers étages. 1er et 2e niveaux entièrement vitrés en verre collé, séparés par un auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées., mi-extérieur, mi-intérieur. Au 3e niveau, bande de panneaux-sandwichs blancs. À partir du 4e niveau, balcons continus devançant les étages, sur une assiseRang d’éléments de même hauteur posés de niveau dans une maçonnerie. L’assise désigne également la plate-forme d’un balcon ou d'une logette, portée d’ordinaire par des consoles et sur laquelle repose le garde-corps. légèrement profilée. Façade largement ajourée ; châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. en teck avec ouvrants coulissants. Garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en glace Triplex armée et fumée ; main courantePièce supérieure d’une rampe d’escalier ou d’un garde-corps, sur laquelle on peut prendre appui en teck.
Intérieur. Appartements de tailles diverses, desservis par deux trémies de deux ascenseurs chacune. Finitions intérieures soignées : murs en briques et larges zones en galets blancs de Carrare. Signalisation dans un même caractère (graphiste R. Denaeyer). Hall d'entrée décoré d'un panneau en lamelles métalliques de Walter Leblanc et d'un « chimigramme » de Pierre Cordier.
Parking en sous-sols avec accès rue de Praetere. Au-dessus des parkings, en intérieur d'îlot, vaste construction d'un niveau unique sous toiture aménagée en jardin.
Élévation de 40 m de large sur treize niveaux, sans retrait pour les derniers étages. 1er et 2e niveaux entièrement vitrés en verre collé, séparés par un auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées., mi-extérieur, mi-intérieur. Au 3e niveau, bande de panneaux-sandwichs blancs. À partir du 4e niveau, balcons continus devançant les étages, sur une assiseRang d’éléments de même hauteur posés de niveau dans une maçonnerie. L’assise désigne également la plate-forme d’un balcon ou d'une logette, portée d’ordinaire par des consoles et sur laquelle repose le garde-corps. légèrement profilée. Façade largement ajourée ; châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. en teck avec ouvrants coulissants. Garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en glace Triplex armée et fumée ; main courantePièce supérieure d’une rampe d’escalier ou d’un garde-corps, sur laquelle on peut prendre appui en teck.
Intérieur. Appartements de tailles diverses, desservis par deux trémies de deux ascenseurs chacune. Finitions intérieures soignées : murs en briques et larges zones en galets blancs de Carrare. Signalisation dans un même caractère (graphiste R. Denaeyer). Hall d'entrée décoré d'un panneau en lamelles métalliques de Walter Leblanc et d'un « chimigramme » de Pierre Cordier.
Parking en sous-sols avec accès rue de Praetere. Au-dessus des parkings, en intérieur d'îlot, vaste construction d'un niveau unique sous toiture aménagée en jardin.
Sources
Archives
AVB/TP 74985 (1962).
Ouvrages
ARON, J., BURNIAT, P., PUTTEMANS, P., Guide d'Architecture Moderne, Bruxelles et environs, 1890-1990, Hatier, Bruxelles, 1990, p. 94.
Périodiques
« Résidence Vincennes », Architecture, 69, 1966, pp. 270-277.
« Résidence Vincennes, à Bruxelles », La Maison, 3, 1966, pp. 78-89.